Je regarde le phœnix renaître de ses cendres, mes lunettes glissant sur mon nez. Ça doit être la millième fois que je regarde Harry Potter, mais c'est mon comfort movie. J'entends vaguement un bruit donc je coupe le son et me rends compte que quelqu'un frappe à la porte. Je me lève donc paresseusement et vais ouvrir. Sur le pas de la porte, se tient Ben, qui ronge ses ongles.
- Enlève tes doigts de ta bouche, Jones ! Je le réprimande.
- Hart ! Je venais voir comment tu passais ton dernier soir parmi nous, mais je vois que tout va bien, rit-il en apercevant mon look et le paquet de Maltesers qui repose près de mon ordinateur.
Je hausse les épaules et ris avec lui.
- Tu veux sortir ?
Je regarde un instant mon cocon avant de répondre :
- Tu me laisses dix minutes ?
- Tu me laisses rentrer ?
Je m'efface pour le laisser entrer puis rallume la lumière et me dirige vers la salle de bain. Je m'habille d'un jean taille haute noir large déchiré au genou et d'un corset en dentelle noir. Je me maquille seulement de mascara et ajoute du rouge à lèvres noir pour plus me ressembler. J'espère que nous sortons à deux, car j'aurais l'air encore plus étrange au milieu du cast. Je regarde mon nouveau tatouage à la jambe qui cicatrise encore. C'est un unalome. Lui aussi à une signification, mais je n'ai pas le temps d'y penser que Ben m'appelle.
- Hart, tu t'es noyée ?
- J'arrive, je dis en mettant un peu du parfum que Julie m'a offert.
Je sors et mon meilleur ami relève la tête de son téléphone portable.
- Whaou, je vais en rendre jaloux, siffle-t-il.
Je rigole avant de lui mettre une petite tape.
- J'ai une copine monsieur le dragueur.
- Elle m'a dit de prendre soin de toi, elle n'a pas dit comment.
- Tu me répugnes, je ris en attrapant mon sac.
- Let's go princesse.
Nous sortons et allons passer une soirée ensemble pour la première fois depuis un moment. Je suis heureuse et nous parlons de tout et de rien, sans manquer de nous chamailler sur le chemin du bar. Il me tient la porte et je rentre avant de nous commander deux bières. Nous choisissons de nous installer à une table pour continuer de discuter.
- Alors, triste de repartir ?
- Plutôt, mais je suis heureuse de retrouver Julie.
- Je comprends, personne ne m'attend moi, dit-il avec un air triste.
- Frankie sera tellement heureux de retrouver son père, je le détrompe en riant.
Nos bières arrivent, nous trinquons avant de continuer.
- Oui, sûrement, mais personne d'autre ne m'attend.
- Moi, je t'attendrais, t'as intérêt à tout me raconter Jones.
- Promis.
Je regarde les danseurs assoiffés se diriger vers le zinc pour se réhydrater. Je me perds un peu dans mes pensées et Ben me ramène à la réalité.
- Tu sais garder un secret ?
- Bien sûr.
Il regarde de droite à gauche comme si nous étions écoutés et se rapproche de moi.
- J'ai auditionné pour un nouveau rôle.
- C'est ton travail, je réponds sarcastiquement.
- Si tu ne veux pas que je t'en dise plus...
Je l'attrape par le bras et le rapproche de nouveau de moi. Je sens son haleine de bière en face de moi, mais je m'en fiche, il m'intrigue.
- Je crois que tu connais personnellement Mélanie Laurent et Dave Franco.
Mes yeux s'écarquillent et je lâche :
- Dis-moi en plus.
- Un film qui s'appelle six underground, réalisé par Michael Bay, pour Netflix.
Je retrousse le nez, mes anciens employeurs...
- Et Mélanie Laurent et Dave Franco ont déjà été castés ?
Il hoche la tête.
- Dis-moi tout.
- D'accord, d'accord, mais tu tiens ta langue !
Je fais comme si une fermeture fermait mes lèvres et le regarde comme une petite fille à qui l'on a fait un cadeau.
- Je ne sais pas grand-chose, mais c'est un film d'action, j'ai été approché pour le rôle de quatre.
- Comme dans Divergente, je fais remarquer.
- Eh bien, je te rassure, il est tout aussi badass.
Je tape dans mes mains et nous finissons la soirée à discuter de tout et de rien, du futur rôle de Ben et de notre avenir.
*Ellipse*
Je dis au revoir à tout le monde avant qu'ils ne partent pour le plateau. Roger et Brian sont également là et au moment de dire au revoir à mon idole, celui-ci me glisse à l'oreille :
- N'oublie jamais pourquoi tu te lèves, May.
Je lui souris et passe à Ben, je prolonge le câlin et le remercie encore de cette opportunité.
- Raconte-moi tout en revenant Jones, je compte sur toi.
Il acquiesce et je m'éloigne vers la voiture qui me ramène à l'aéroport. Je monte ensuite dans l'avion et lorsque j'arrive à Londres, je rejoins Julie qui m'attend malgré l'heure matinale alors qu'elle vient de finir son service.
- Mon amour !
Je saute dans ses bras et l'embrasse passionnément.
- Tu descends ?
Je la regarde, mes pieds ne touchent plus le sol, j'accepte et elle me pose à terre. Je rentre dans la voiture et une boule de poil blanche fourre sa truffe dans mon cou.
- Oui, Fillius, tu m'as manqué aussi.
Les deux chiens se battent à l'arrière alors que Julie met ma valise dans le coffre. J'envoie un message à Ben pour lui dire que je suis bien arrivée lorsqu'elle me rejoint dans l'habitacle.
- Je vois que tu en meurs d'envie, raconte-moi, sourit-elle en démarrant.
Je souris et elle pose sa main sur ma cuisse, je commence alors mon récit, surexcitée. Lorsque nous arrivons, je n'en suis encore qu'à la moitié. Nous pénétrons dans l'appartement et nous installons dans le canapé. Je continue mon récit alors que ma copine pose sa tête sur mes genoux, elle s'endort doucement et je m'arrête de parler. Je lance un film et attrape un plaid que je place sur les épaules de mon amante. Je finis moi aussi par m'endormir et lorsque je me réveille, je suis appuyée contre le bras du canapé, Julie près de moi. Je joue avec ses cheveux avant de regarder l'heure, il est six heures de l'après-midi. Nous devrions bouger, mais je suis si bien ici que je me rendors.
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Hey tout le monde, un nouveau chapitre à cette heure tardive parce que je suis inspirée. N'hésitez pas à commenter et voter, ça fait toujours plaisir, sur ce, bye 💞
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Keep Yourself Alive ~ Ben Hardy
FanfictionDonc, la fille qui marche dans les rues de Londres, c'est moi. Je m'appelle May Hart, j'ai 26 ans et ça... c'est ma vie. Je suis journaliste et vis à Londres, enfin, la plupart du temps. Le gars qui vient de me faire perdre un tympan, c'est Ben, mon...