Pour Imrân.

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Honnêtement, j'ai tout fait, tout essayé. Je ne voulais qu'une seule chose, c'est être aimée.

Je pense que le pire dans cette histoire est que c'est toi qui m'a parlé au tout début , c'est toi qui a voulu construire quelque chose avec moi pour au final m'achever peu à peu , la pire chose aussi, est de voir qu'on devient une personne insignifiante et sans intérêt aux yeux d'une personne qu'on aime plus que tout. On m'a souvent dit « il faut qu'il te dégoûte , tu l'oublieras » , tu sais, avec tout ce que j'ai encaissé je devrais être dégoûtée , mais je ne peux pas.
On m'a aussi dit de te bloquer , d'arrêter de te parler, et là encore, je ne peux pas.
Je souffre vraiment même si tu ne le vois pas et le verras jamais, j'ai beau sourire, rire et paraître heureuse , si tu savais à quel point je suis détruite au fond , j'ai perdu ma joie, mes vrais rires. Tout. Je subis ma vie.

Je prie tellement fort pour espérer notre fin heureuse, si tu savais à quel point j'en rêve Imrân.
Je te vois comme l'homme avec qui je veux me marier, tout faire, tout découvrir, avoir mes enfants, et les voir grandir. C'est avec toi, que j'ai envie de m'améliorer dans mon dîn. J'aurai tellement voulu t'offrir encore plus d'amour wAllah tu n'imagines pas.

Ce que je ressens ça n'a pas de chiffres, c'est l'amour sincère.

Tu as été mon premier amour, à mes yeux tu seras le dernier. Je ne veux pas être avec quelqu'un d'autre, comment pourrais-je me le permettre quand l'homme qui hante mes pensées c'est toi ? Chaque instant, chaque seconde Imrân, c'est avec toi que je veux les passer, si tu savais.

Depuis que tu es parti, mon âme déborde de tristesse, ma poitrine m'étouffe. Nos souvenirs me hantent, nos câlins, nos sourires et nos rires, comment pourrais-je vivre cela avec un autre Imrân ? Comment ?

Il n'y a rien de plus épuisant que de faire semblant d'aller mieux, honnêtement je me bats contre moi-même, chaque jour, pour rester en vie. Imagine que j'ouvre le tiroir de la salle de bain, en voyant les lames de rasoir, posées là, et j'hésite. Finalement je ferme le tiroir, et je retourne prier, demander à ce que nos cœurs soient finalement réunis.

Je t'attendrai, jusqu'à ce qu' الله veuille bien nous unir. Je patienterai, je l'ai fait, je peux continuer.

Je n'étais pas parfaite, je te l'accorde, mais j'ai fait de mon mieux. Mes intentions étaient pures, du début à la fin, mon cœur l'était aussi. Je t'aurai donné tellement d'amour. J'avais besoin de toi, c'est toujours le cas. Il fut un temps où tu m'as rendu si heureuse, mais tu m'as abandonné, quand c'est devenu trop difficile pour toi. Je voulais juste que tu restes. Tu m'as quitté, tu m'as laissé tomber. Maintenant je suis seule, chaque jour j'essaye simplement de vivre. J'essaye.

T'es le seul qui me parait spécial.

Je ne connaissais pas vraiment la douleur, jusqu'à ce que je pleure sur le sol, en sachant que tu n'allais pas changer. Maintenant je sais.

Je t'ai couru après, je t'ai appelé, tu n'as pas répondu. Je t'ai dit ce que je ressentais, j'ai reconnu des tords, qui n'étaient pas les miennes. Tu m'as tout de même laissé.

J'aurai aimé que tu puisses voir la façon dont mes yeux s'illuminaient en voyant tes notifications, la façon dont je ne pouvais pas parler de toi sans sourire, malgré le mal que tu m'as fait. La façon dont j'étais la plus heureuse lorsque j'entendais le son de ta voix. J'aurai aimé.

Les filles, si je peux vous donner un conseil, car je pense avoir suffisamment d'expérience, c'est écartez -vous des relations harams, ne sombrez pas là dedans, tout n'est qu'illusion. Votre nom a été écrit à côté de celui de votre âme soeur il y a 50 000 ans. Ne doutez pas. Si vous êtes perdues, remettez en vous à Allah, car Il est Le Seul qui pourra vous aider. Tout commence avec votre relation avec الله, si vous ne L'adorez pas comme il se doit, vous ne goûterez jamais au bonheur.
Aujourd'hui je fais des duaas, je prie si fort, je supplie الله de nous réunir car je l'ai senti. C'est lui, mon âme soeur. Nous avons commencé dans le haram, mais je ne vois pas comment ça pourrait être quelqu'un d'autre. J'ai vu en lui l'âme qui complétait la mienne. Et je ne lâcherai pas.

Je t'aime ni avec mon esprit, ni avec mon cœur. Le cœur peut s'arrêter, l'esprit peut oublier. Je t'aime avec mon âme, l'âme jamais ne s'arrête ni n'oublie.

Cependant.

Je n'oublierai jamais les nuits où j'ai pleuré si fort que je n'arrivais plus à respirer.
Je n'oublierai jamais les problèmes cardiaques que tu m'as causé, le cœur brisé au sens propre.
Je n'oublierai jamais tous les efforts de ma part que tu as ignoré.
Je n'oublierai pas le fait que tu me voyais, mais que tu ne me regardais pas, tu m'entendais, mais tu ne m'écoutais pas.
Je n'oublierai pas.

Maintenant je sais ce qu'est la dépression, je n'ai plus d'air, je n'ai plus aucune force phyisque ni morale, je me force à faire les choses. Je ne sais plus ce que le mot « plaisir » signifie, je ne sais plus à quoi ressemble le bonheur. Je ne me sens pas à ma place. Je suis malade. Mais je ne t'en veux pas.

Tu as été cet homme, qui m'a changé de toutes les manières possibles.
Aujourd'hui, je ne suis plus la fille d'avant, souriante, qui rigole, toujours joyeuse.
Aujourd'hui je suis une fille brisée, usée. Je n'ai plus cette étincelle dans mes yeux, mon regard est vide. Mais je ne t'en veux pas.
Ma propre mère m'a dit « qu'est-ce qui t'arrives ? pourquoi tu n'es plus comme avant ? on dirait un fantôme ».
Je ne sais pas maman, je ne sais pas.

Je ne peux plus vivre cette histoire avec toi pour l'instant. J'attends que nos âmes s'unissent enfin. Je patiente d'une patience amère, mais je patiente.
En attendant, je vis notre histoire à travers nos souvenirs, le son de ta voix me manque, t'entendre rire aussi.

La vérité c'est que je n'ai pas les bons mots pour exprimer à quel point tu me manques. Le jour où tu m'as laissé pour de bon, une partie de moi est morte ce jour là.
C'est en vivant ainsi, que je comprends qu'il n'y a pas besoin de mourir pour être mort

J'ai été forte longtemps, je suis sur le point de m'effondrer, je suis au dessus de mes capacités. La moi d'avant n'est plus là. Elle est partie, avec toi.

Je me sens tellement vide, dans un corps mort qui est toujours en vie.

Tu n'étais pas comme les autres, j'ai souffert, j'en souffre toujours, terriblement, mais je ne t'en veux pas.

Je vais dormir chaque soir, en me demandant pourquoi je n'étais pas assez pour toi. Mais je ne t'en veux pas.

J'ai écrit tout ça, pour témoigner de mon amour. Malgré tout ce qu'il s'est passé, je n'ai jamais osé, et je n'oserai jamais, mal parler de toi. Je ne peux pas te détester, ni sentir de rancœur vis-à-vis de toi.
Tu es à mes yeux, l'amour de ma vie.
Certaines personnes ne comprendront pas, diront que je suis folle d'aimer autant. Comment pourrais-je être folle, alors qu'il est dans mon âme depuis des siècles avant la création du ciel et de la mer, الله a écrit son nom à côté du mien, j'en suis certaine.

Cette histoire fut la mienne, rien n'a été inventé, ni sorti de son contexte.
Je vous remercie sincèrement du temps que vous m'avez accordé, pour me lire et me comprendre.
Merci pour tout.

Quant à toi Imrân, sache que je t'ai aimé, et que je t'aime toujours, du plus profond de mon âme.
Je t'ai promis que jamais je n'arrêterai, et je n'ai jamais rompu une promesse.

Je ne peux pas t'oublier, car je t'aimerai toujours.

Car je t'aimerai toujoursOù les histoires vivent. Découvrez maintenant