Car je t'aimerai toujours

الانهيارات

Et quand je pensais que mon cauchemar s'était terminé, que notre belle histoire pouvait enfin continuer, me revoilà, le cœur lourd, la poitrine compressée, blessée, usée et, fatiguée.

Mon amour n'était-il pas assez ?
Ne suis-je pas assez ?

Le revoilà, perdu dans ses pensées, sa peur de l'engagement prend le dessus, et a finit par nous consumer.

« Je t'attendrai » lui ai-je promis, je l'attendrai.

Angoissée, tétanisée je suis, a l'idée de revivre ce que j'ai vécu, et lui me dit « de ne pas trop y penser ».

Vraiment ? Comment cesser de penser à l'homme que je veux épouser ? L'homme dont je suis éperdument amoureuse depuis plus de deux ans, qui m'avait enfin dit qu'il voulait se marier avec moi. L'homme, le premier homme, dont je parle à ma mère.
Le seul qui avait réussi à ré afficher ce sourire longtemps parti de mon visage, comment ?

Sais-tu, Imrân, que l'homme dont je rêve jour et nuit c'est toi, que celui qui hante mes pensées c'est toi, que celui qui, en une blague, est capable de faire sortir mon plus beau rire, celui grace a qui mes yeux silluminaient dès que je l'apercevais.

Sais-tu, que je donnerai mon âme pour la tienne ?
Sais-tu ?
As-tu une idée, de ce que je peux ressentir, maintenant que je dois te laisser réfléchir et mettre au clair ce que tu veux, pour une durée indéterminée ?

Penses-tu à cette attente insoutenable, pendant laquelle je me demande sans cesse « quand va-t-il se décider ».

L'effondrement, le revoilà, mon pire cauchemar.

Quand ma vie s'était enfin illuminée à tes côtés, tout redevient noir et obscure.

Je le savais, qui suis-je pour être aimée ? Pourquoi le seul homme que j'aime plus que tout, a constamment des doutes sur notre relation.

Suis-je inutile à ce point ? N'ai-je donc rien à t'apporter ?
L'amour sincère que je te porte depuis tout ce temps, n'était-il pas suffisant ?..

Je t'attendrai, aussi longtemps qu'il le faudra, tout me rappelle toi, ton absence me rend triste pourtant ça n'est que très récent.

Je me suis faite abandonnée à nouveau, à croire que je ne suis bonne qu'à ça, être abandonnée.

Je patienterai, car comme tu l'as dit, « c'est la seule chose à faire ».

Sabr