Chapitre 15

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Et ce soir là, j'espérai, du plus profond de mon cœur, qu' الله reprenne mon âme.

Pendant qu'une fois de plus tu t'endormais sur tes deux oreilles, sans te soucier de mon état, je me tordais dans tous les sens, en me demandant si peut-être j'étais le problème, peut-être que je suis trop difficile à aimer.
Peut-être me manquait il des qualités, ou peut-être j'avais trop de défauts.

J'ai évalué chaque solution, calculé combien de paracetamol je devrais prendre pour causer une overdose, en espérant en mourir, pendant que tu vivais ta soirée comme si de rien était.

Je me suis effondrée en sanglots, en demandant à الله quand est-ce que ce cauchemar finirait.

J'ai crié de douleur, en disant à الله que je suis épuisée, ya Allah, qu'est-ce que je suis épuisée et Toi même Tu le sais.

On m'a dit « t'es une battante wAllah comme j'en ai rarement vu dans ma vie wAllah je pèse mes mots je t'admire, pour moi t'es trop trop forte ».

Sais-tu pourquoi on m'a dit ça ?

Car toutes les raisons s'offrent devant mes yeux pour te haïr du plus profond de mon âme, et malgré ce manque de respect, malgré le fait que tu me traites comme une moins que rien, jamais, jamais je n'ai pensé à te quitter, pas une fois.

Elles m'ont dit « rend toi compte de ta valeur, il n'y a rien qui te retiens avec lui, il te manque juste de respect »

Et malgré tout c'est toujours toi que je veux, même moi je n'y crois pas, me voir être devenue si vulnérable face à toi m'attriste moi-même.

1 semaine et demi maintenant que tu m'ignores, et je ne saurai compter toutes les fois où j'ai fixé le vide, en me demandant si الله me pardonnera si je mettais fin à mes jours, car comme je l'ai dit, je sais exactement comment le faire.

Mettre des mots sur mes maux, c'est ce que je fais maintenant, car tu as refusé de m'écouter lorsque que je te criais que je souffrais.

Si je mets fin à mes jours, est-ce à ce moment que tu te souviendras de moi ?

encore ya Allah ? je vais encore devoir vivre cette dépression, et me regarder vivre en n'y prenant aucun plaisir ?
encore, encore, et encore ?

Ya Rabbi, je n'ai rien fait d'autre que l'aimer, et Toi même tu savais comme mes intentions étaient pures du début à la fin.

Je me console parfois en me disant qu'au moins le temps d'un court moment, tu m'as aimé toi aussi, et je souris alors, juste le temps d'un court moment.

Je t'ai donné une chance, encore, et encore, et encore, et encore, et encore..
Mais tu as saisi ces opportunités pour me détruire un peu plus chaque fois.

Un jour on goûtera au bonheur, on s'en remettra.

Je dépose les armes, ya Allah je me suis battue si fort, désormais je suis fatiguée, mon âme est fatiguée, ma santé me le fait comprendre, mes yeux me le disent, la lumière s'est éteinte.

Il m'a encore, laissé.

Car je t'aimerai toujoursOù les histoires vivent. Découvrez maintenant