chapitre 15

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- et bien qui vois-je ? Kelly la suceuse de bite. Dit-elle en s'approchant de moi un rictus sur les lèvres.

- t'empeste le sexe comme à chaque fois Sarah. T'en a pas marre de baiser tout ce qui bouge ?

- c'est toi la petite salope qui passe son temps à se prendre des bites ! Réplique t-elle aussitôt les sourcils froncés en signe d'énervement.

Je savais que ce sourire ne durerait pas sur ses lèvres. Elle veut jouer la peste, mais elle n'aime pas qu'on la traite de pute, pourtant c'est ce qu'elle est.

- oh t'es déjà énervé ? Dis-je un sourire en coin.
- c'est bien tu reconnais au moins que t'es une pute qui s'est fait la moitié de l'école.

Sarah grogne furieuse, les poings serrés.

Alors que je pensais la voir partir, elle sourit plutôt et passe ses doigts dans ses cheveux, l'autre sur sa hanche, elle ajoute d'un air hautain :

- t'es une sale suceuse kelly. Dis-moi, combien de bites sont passées dans cette chose qui te sers de bouche ?

La main sur le menton, elle fait mine de réfléchir alors que ses pétasses derrière, gloussent comme des pouffes.

- ah je sais ! Toute l'école ! Même les profs t'en a pas épargné. Encore moins celui qui a été licencié par ta faute.

J'écarquille les yeux, comment est-elle au courant de ça ? J'ai demandé à ce que cette histoire reste confidentielle ! le cœur battant, des souvenirs me reviennent et d'un coup j'arrive plus à respirer. Merde ça recommence.

Je serre mes livres contre moi et fusille cette pute. Ce connard de proviseur l'aurait-il tout raconter contre une baise ? Si c'est le cas combien d'élèves sont au courant ?

- bah t'a quoi kelly ? T'a perdu ta langue ou tu penses à lui ? Peste t-elle un grand sourire aux lèvres.

- peut être qu'elle n'arrive pas à l'oublier. Ajoute une des pétasses.

Je serre les dents.

- c'est normal après tout c'était quand même son premier a....

- vos gueules connasses ! Putain bouclez-là !

Elles éclatent de rire.
Bien fière de m'avoir mise en colère.

Ne voulant pas rester une minute de plus avec elles, je me retourne et marche vers la bibliothèque.

- c'est bien casse toi !

Je leur fais un doigt d'honneur sans me retourner.

C'est sûr j'irai voir ce trou d'uc qui nous sert de proviseur.

Arrivée à la biblio, je claque la porte pensant être seule et souffle longuement en m'adossant contre elle. Merde je pensais avoir enfouie ces souvenirs et ce sentiment douloureux...

- mais non ! Il suffit d'une pétasse pour les réveiller ! Craquais-je en tapant fort dans une chaise.

- putain mais ferme-là !

Surprise, je regarde en direction de la voix et remarque Marc assis un livre à la main.

j'aurais rit sûrement de le voir avec un bouquin étant donné que la lecture n'est pas son fort, mais ses yeux me lançant des éclairs en ce moment, effacent toute envie.

Il a l'air énervé, quelle mouche l'a piqué ?

- tu branles quoi ici ?

Assis nonchalamment sur la chaise, il me fixe sans pour autant répondre.

DangerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant