chapitre 18

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Je m'extirpe de mon sommeil et décroche le téléphone après quelques minutes de sonnerie.

  - allô ? Dis-je en m'asseyant au bord du lit.

  - Angelo

Il est toujours aussi froid à ce que je vois, j'ai même l'impression qu'il l'est plus que d'habitude, m'en veut-il encore pour ce qui s'est passé ? Où l'idée de me tuée s'est évaporé ?

  - monsieur...

  - as-tu réglé l'affaire ?

  - oui comme vous me l'avez demandé.

  - bien que cela ne se reproduise plus jamais c'est clair ? Ajoute-t-il d'une voix grave.

  - très clair monsieur

Putain, il fait froid dans le dos.

  - bien, j'ai une affaire à te confier, je veux que tu t'en occupes dans l'immédiat.

Merde, et moi qui pensais prendre un peu de repos.

  - je vous écoute...

Quelques minutes après...

Je soupire et baisse la tête, je passe une main dans mes cheveux et fixe mon reflet dans le miroir. Cette affaire...Elle nécessitera beaucoup plus de temps qu'il le dit. Mais est-ce que ça ira ? D'après le rapport d'Anthony, l'autre connard prépare quelque chose, mais il n'a encore rien tenté  quoiqu'il en soit je dois rester prudent.

Je soupire une fois de plus et me laisse tomber en arrière sur le lit. Je fixe un moment le plafond quand celui-ci est soudainement caché de ma vue par un corps ou plutôt une poitrine plantureuse qui s'agite sensuellement sous mon nez. Je dévie mon regard de cette magnifique vue et fixe ses yeux. Elle me sourit et m'embrasse langoureusement sans prendre en compte notre position et le fait que ses tétons me touchent le visage.

  - pourquoi t'appelle-t-il toujours aussi tard ? Demande-t-elle en se retirant de mes lèvres.

  - je ne sais pas.

Et c'est la vérité, je n'ai jamais vraiment su pourquoi il le faisait et avec le temps j'ai fini par m'habituer.

Toujours au dessus de moi, elle reprend :

  - je ne comprends pas. Enfin si ça explique certaines choses mais pourquoi ne lui révèle t-il pas tout ?
 
  - ce n'est pas aussi simple que tu le crois.

Elle réfléchit un moment puis ajoute :

  - c'est quand même une histoire assez compliquée.

Ne l'écoutant plus, je fixe sa poitrine répétant ce même mouvement sensuelle et excitant, je me sens déjà à l'étroit dans mon pantalon. Putain ! Sans crier gare, j'empoigne son sein gauche que je fourre dans ma bouche en triturant l'autre de mes doigts. Elle gémit et souffle bruyamment en  plaçant ses mains de chaque côté de ma tête.

  - Angelo...ah...

Je suce ses seins pendant un moment encore et la ramène sous moi dans une position plus confortable. Sans prévenir, elle fonce sur ma bouche dans un baiser torride, j'aventure ma main dans sa culotte et constate avec plaisir qu'elle est excité autant que moi. Je souris et enfonce deux doigts en elle, elle lâche un crit et niche sa tête dans mon cou.

  - Angelo...je...je...gémit-elle de plus en plus fort. Ses parois se contractent contre mes doigts.

  - tu m'excite tellement Maria.

Je retire mon boxer ainsi que mes doigts et m'enfonce en elle. Elle crit de plaisir et entoure mon cou. J'ondule lentement en elle et accélère de plus en plus le rythme, je peux sentir son souffle haletant et ses gémissements contre ma peau. Ses cris se font de plus en fort, sentant l'orgasme venir, je m'enfonce une dernière fois en elle et jouit. Elle ne tarde pas à me rejoindre dans un soupire de plaisir.

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