36. Promesse Silencieuse

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Summertime Sadness - Lana Del Rey

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Summertime Sadness - Lana Del Rey

—Ashton—

-Mais tu sauras une chose ma Jezzy, personne ne mérite d'être blâmé parce qu'il ressent, pas même toi, lui susurré-je.

Touché coulé.

Face à ma réplique, je vois qu'elle commence à paniquer. Je le sais parce que son souffle s'est accéléré et parce qu'après tout ce temps passé ensemble, je sais reconnaître ses signes lorsqu'elle angoisse.

Je l'observe un instant, laissant un silence planer, tandis que je cherche n'importe quel autre signe qui me prouverait que j'ai raison.

Après quelques secondes, je me rends compte qu'elle arrache nerveusement les peaux mortes du contour de ses ongles.

Je ne supporte pas de la voir se torturer ainsi l'esprit, alors je prends délicatement ses mains dans les miennes, les pressant légèrement pour tenter de lui faire comprendre que tout ira bien.

Je culpabilise un peu de ne pas m'être inquiété plus tôt, ou peut-être n'aurais-je pas du tout dû le faire.

Mais je ne peux pas partir de cette ville sans savoir où nous en sommes vraiment tous les deux.

Ayant probablement besoin d'un soudain réconfort, elle pose sa tête sur mon torse, alors que je viens l'enlacer de mes bras.

-Je ne pense pas que tu aie raison. Et puis je préfère ne rien ressentir je crois, me murmure-t-elle, si bas, que j'ai peur d'avoir une hallucination auditive.

Je finis par prendre son visage entre mes paumes avec douceur.

Lorsque je lui parle, je préfère pouvoir la regarder dans les yeux. Je veux pouvoir voir toutes les émotions qu'elle se refuse de ressentir entrain de danser dans ses prunelles marrons chaud.

-Tu préfères ne rien ressentir, parce que tu ne sais plus comment faire... soufflé-je.

-Parce que ça me fait peur... avoue-t-elle, autant pour elle que pour moi, mais avant tout pour elle.

-Sauf que tu n'es plus toute seule, tu n'as plus à avoir peur Jezabel.

Ses pupilles me scrutent attentivement, tandis que je sens son pou s'accélérer sous mes doigts.

Une brève lueur d'espoir vient illuminer brièvement ses iris, alors que ses lèvres s'approchent des miennes.

Mon palpitant s'accélère lui aussi. Parce que je ne veux pas qu'elle pense que je vais rester pour elle, mais en même temps, j'ai envie qu'elle me demande de rester pour elle.

Même si pourtant, je sais qu'elle ne le fera jamais.

La tension monte entre nous, comme à chaque fois que nous sommes aussi proche.

Nos Âmes Ambivalentes [Tome 1]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant