5. L'ombre d'un sourire

177 19 8
                                    

Maggie Lindermann - Human

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

Maggie Lindermann - Human

Une fois dans celle-ci, je ferme précautionneusement la porte derrière moi

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

Une fois dans celle-ci, je ferme précautionneusement la porte derrière moi. Je pause mes vêtements sur le couvercle de la cuvette des WC avant de commencer à retirer l'entièreté de mes habits.

Alors que je porte ma main droite à mes cheveux pour les dénouer, je remarque que je porte encore le bracelet bleu phosphorescent. Je le fixe longuement, avant d'enfin me décider à le retirer et à le jeter dans la poubelle de la salle de bain.

Une fois entièrement nue, je me glisse dans la cabine de douche et ferme la porte de celle-ci. J'allume l'eau, et la mets à la température idéale pour moi. Je me positionne sous le pommeau de douche, et laisse l'eau chaude venir s'écraser sur ma tignasse noire, avant de parcourir son chemin sur ma peau et de venir tracer de longs sillons sur mon épiderme. Après quelques minutes, mes muscles finissent enfin par se détendre, et un léger sourire de satisfaction vient étirer mes lèvres.

Après avoir passé plus d'une heure sous la douche, je me décide enfin à sortir de la cabine. J'attrape ma serviette et m'enveloppe dedans.

Je me positionne face au miroir et passe l'une de mes mains sur la surface lisse pour en enlever la buée qui la recouvre. J'observe longuement mon reflet et me mets à tenter de reproduire l'ombre d'un sourire convainquant que je pourrai éventuellement afficher durant le reste de la journée, mais ma tentative est définitivement vouée à l'échec, puisqu'à chaque essai, mes "sourires" font de plus en plus peur.

C'est bon, je jette l'éponge, j'abandonne pour aujourd'hui, ils devront se contenter de mon visage de marbre jusqu'à ce que j'aille me coucher.

Je finis de sécher l'entièreté de mon corps, avant d'enfiler mes sous-vêtements pardessus lesquels j'ajoute un ensemble de survêtement gris et me décide enfin à sortir de la salle de bain. L'humidité provoquée par la chaleur de l'eau que j'ai utilisée, sort sous forme de vapeur au même moment ou j'ouvre la porte de la salle d'eau.

Arrivée au pied des escaliers, ma sœur, suivie des deux paternelles, entrent dans la maisonnée. Maya monte les marches quatre à quatre pour venir me sauter dans les bras, tant-dis-que ma mère se dirige directement dans la cuisine - les sacs de courses dans les bras - sans même m'accorder la moindre attention.

Nos Âmes Ambivalentes [Tome 1]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant