10. Menace

104 13 1
                                    

Else - Paris

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

Else - Paris

La lumière du soleil filtre à travers les fins rideaux de ma chambre que ma mère a installés dans chaque pièce de la maison

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

La lumière du soleil filtre à travers les fins rideaux de ma chambre que ma mère a installés dans chaque pièce de la maison.

Je cache ma tête dans mes oreillers pour retourner dans l'obscurité et retrouver un sommeil profond, mais une atroce douleur viens me lanciner le visage.

Ça y est, l'envie de dormir m'est passée, je me tourne sur le dos, face au plafond et me passe une main maladroite sur la gueule. Geste que je regrette immédiatement quand je sens mes plaies me tirailler à nouveau.

Je finis par me décider à ouvrir les yeux, les rayons du soleil m'éblouissent à l'instant même où je soulève mes paupières. Je m'en protège de mes mains, le temps que mes rétines s'habituent à la luminosité de la pièce.

Après quelques minutes, je pose mes iris sur le plafond immaculé de blanc, et les souvenirs de la soirée d'hier me reviennent peu à peu.

Le combat de MMA auquel j'ai participé la veille au soir s'est dans l'ensemble bien terminé pour ma part.

J'ai fini par mettre mon adversaire KO après un « Ground and Pound ». J'ai peut-être fini vainqueur pour cette fois, mais je suis loin d'en être sorti indemne.

Je me revois vaguement monter dans la caisse de l'un de mes potes, et une fois que l'effet de l'adrénaline s'est dissipé, j'avais avalé une bonne partie d'une bouteille de Whisky pour atténuer la douleur qui avait finis par prendre possession de moi.

La raison de mon mal de crâne qui me torture le cerveau s'explique alors.

Je me remémore les quelques minutes passées seul avec la diablesse dans la chambre.

La manière dont ses yeux bruns pétillaient quand elle a pu m'infliger cette atroce douleur avec ces foutues compresses imbibées d'alcool pour désinfecter mes plaies.

Cette fille est une vraie garce quand elle le veut.

Et je dois avouer que ça me plaît.

Le contact de sa peau contre la mienne me revient et je ne peux m'empêcher de ricaner face à l'instant où j'ai osé poser mes mains sur ces cuisses et à la manière dont elle m'a demandé de les retirer au même instant ou un frisson la parcourait tout entière.

Nos Âmes Ambivalentes [Tome 1]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant