CHAPITRE 33 : Une fille ordinaire

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*PDV Britney

-pensées de Britney-

Je suis parti d’Amérique pour voir de nouveaux horizons et surtout pour changer d’air ; enfin c’est ce que je pensais trouver en France. Malheureusement, j’ai rencontré cette fille que je croyais être mon amie mais elle m’a trahie et comme-ci ça ne suffisait pas ; il faut que je retrouve cette même fille ici au Cameroun. Naarah Millenia.

Elle a été le plus grand drame de toute ma vie. Je me rappelle encore de notre première rencontre, il y a un an de cela en 2021. Naarah avait une mère franco-camerounaise et un père camerounais, elle fessait 1m63environ, elle avait un teint claire, était brune, des yeux noirs très profond et je peux ajouter qu’elle avait tout ce qu’il faut où il faut. Elle n'a pas trop changé depuis le temps.

Et maintenant que je suis au Cameroun pour un an, elle se dresse encore sur mon chemin !!!

***

Pour l’instant, je ferais comme-ci j’étais toujours son amie. Le destin m’a mis sur sa route pour pouvoir me venger. Je lui ferais souffrir comme elle l’a fait avec moi.

Je vais commencer par me renseigner sur sa vie actuelle. Heureusement que je ne lui ai pas craché ces quatre vérités à l’époque. Au moins, elle a l’air de se souvenir encore de moi ; tant mieux sinon j’aurais été déçu.

Après m’être présentée, je suis allée m’assoir sur le banc libre le plus proche d’elle. Afin que l’enquête commence.

- Salut Naarah, ça fessait longtemps ! Dis-je d’un sourire forcé.

- Non je vais super bien mais toi qu’est-ce que tu fais ici ?
Me posa-t-elle avec ce sourire que je déteste tant.

- Mon père diplomate avait des affaires très urgentes à régler ici, d’où ma présence.
Lui expliquais-je en gardant toujours le même sourire.

- Et t’es là pour combien de temps ? Lança-t-elle soudainement.

- Pour un peu moins d’un an. Mais c’est une vraie chance que de te trouver ici.
Continuais-je de dire en gardant faussement mon calme.

- C’est le destin qui nous a surement réunis, pour qu’on renoue nos liens d’amitiés.
Renchéris-je immédiatement.

- Et comment ça s’est finalement dérouler avec Julian ? M’interrogea-t-elle alors que mon sang bouillonnait déjà de rage envers elle et envers lui ; celui qui m’a presque tout prit.

- Je l’ai jeté, il ne me méritait pas. En plus, je pensais l’aimer mais ce n’était qu’une illusion, rien de plus.
Mentis-je  en serrant le poing sous la table.

Après tout ça, nous avons parlé de tout et de rien sans toutefois alerter le professeur. La pause arrivée, Naarah me traina pour voir un garçon que je décrirais bien.

Il avait les cheveux noirs comme presque tous les camerounais, il avait le teint un peu plus foncé que celui de Naarah, des yeux noirs mystérieux, mince genre mannequin, il fessait 1m77 environ, un air innocent mais un brin ténébreux et il n’est pas moche il faut l’avouer.

Je fus étonnée quand elle me révéla qu’il était son copain. Ma première réaction fut :

- What, it’s your boy-friend ! Exclamais-je immédiatement.

- En effet, aurais-tu un problème avec ça.
Dit-elle sarcastiquement et toujours avec sourire.

- Non mais tu m’avais dit que tu ne croyais pas en l’amour.
Répondis-je encore sous le choc.

MOURIR OU AIMER: C'est quoi vivre d'amour?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant