MOURIR OU AIMER: C'est quoi vivre d'amour?

CHAPITRE 49: On ne fait plus qu'un!

⛔Ce chapite contient des scènes plus explicites que les autres !!!
Attention aux âmes sensibles.
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" Le désir de la chair...
N'est-ce qu'instinct de procréation?
Ou désir de complémentarité? "
                                      Mbenda saha

*PDV Mbenda

À l'entente de ces dernières paroles, mes pupilles se remplissaient d'une joie démesurée.
Quand cette idée m'était venu en tête, je ne savais pas comment elle réagirait et je prenais peur...mais, je ne pouvais t'attendre. Car ce lien, je veux le renforcer, encore et encore. Que la flamme qui anime nos cœurs ne s'éteigne jamais.
- Es-tu sûre de savoir ce que ça implique ???
Lui demandais-je.

- La bague sera difficile à retirer? Et alors !
Répondit-elle spontanément.

- Oui mais, pas que. Ce composé qui durcira sur ton doigt, laissera une trace indélébile sur la partie en dessous de la bague. Donc, si celle-ci est détruite, il y aura cette trace à jamais. T'en rends-tu compte?

- Alors raison de plus pour qu'on n'ait pas une occasion de l'enlever. On ne s'emportera plus par colère, parce que tant qu'elle brillera sur nos doigts, on se rappellera des promesses faites aujourd'hui. Pour moi, c'est un mal pour un bien.
Me sourit-elle en prenant mes mains.

- J'ai déjà fabriqué le moule des bagues, quand nous y déposerons les débris cristallisés, il n'y aura plus qu'à y glisser nos doights. Je te préviens que c'est légèrement douloureux. M'inquiétais-je.

- Tant qu'on la partage cette douleur, elle me sera comme inexistante. Et puis, je ne suis pas fait en sucre. Ria-t-elle de nouveau alors que, moi aussi, je commençais à sourire.

Tel un automatisme, je me mis à genoux, avec comme seuls témoins, la mer orangée, le sable chaud, ce coin de paradis et le soleil couchant.

Je pris sa main gauche et j'y enfonçais délicatement le moule. Je me levai et elle fit de même pour moi. J'avais l'impression de ne rien ressentir. Ni le froid, ni la douleur, ni même l'air. Et pour cause, seul sa présence avait de l'importance, son corps, placé là me procurait, sensation.

Au moment de retirer nos moules de bagues respectifs, on s'agenouilla de nouveau pour prononcer nos vœux.

- Naarah Millenia ou devrais-je dire demoiselle Mbenda Saha...je me mets ici à genoux pour énoncer ce qui doit l'être. Si j'insère cette bague à ton doigt, c'est que j'ai décidé de prendre un engagement solennel envers toi, qui changera ma vie, mais aussi la tienne.
Depuis le jour de notre rencontre, tu as quelque chose d'irréellement magnifique. Je suis passé de la simple attirance physique à l'amour le plus passionné qu'il soit. Tu m'as fait découvrir de nouvelles émotions, de nouveaux frissons, tu m'as fait croire à la puissance des liens autres que ceux du sang.
Tu m'as vu pleuré, sourire, attristé, colérique. Tu as supporté mes faiblesses et sublimer mes forces. Tu as brisé tous les masques qui m'enchaînaient, tu gardes mon corps et mon âme à l'abri du froid.
Tu n'hésites pas à aider les autres, et parfois à être aidé. On a tous les deux perdu un être cher et ce passé en commun, me rapproche encore plus de toi. Tu m'as troublé et me trouble encore. Tu es la chaleur qui illumine mon monde, la lumière qui ne cesse jamais de briller. C'est pour cela que je t'ai appelé "my heat".
Tu es ma priorité, ma raison de vie et je ne me vois plus mes matinées sans toi. Tu es l'aimant qui dérègle ma boussole... Je t'aime my heat.

- Tu me fais pleurer le jour de mon premier mariage, c'est méchant et pourtant si mignon. Tu es le premier à qui j'ai parlé de mon passé. Tu as su m'accepter, m'épauler, me faire découvrir les mangas. Tu me protèges, tu t'es ouvert à moi, m'a fait confiance, m'a montré ce qu'il y a de plus beau et de plus sombre en toi. Tu es froid, le sourire faussé, les expressions préconçues et pourtant, j'ai été désarmée face à ton profil de mannequin, ton corps frêle et glacer, tes mains gelées. Tu m'aides à garder les pieds sur terre. Tu es mon équilibre thermique. Quand on a vu ce manga, Darling in the franxx, fasciner par le lien magnifique qu'ils entretenaient, je t'ai appelé mon "darling". Je t'aime encore plus.