CHAPITRE 40 : Une courte pause!

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"Un malheur n'arrive jamais seul, c'est ainsi qu'est venu le calme avant la tempête dont personne ne s'y attends"
                                      Mbenda saha
 
- Naarah, Mbenda, je tiens vraiment à m’excuser. J’ai été stupide d’avoir laissé mes sentiments me dominer, au point de foutre en l’air une amitié aussi sincère que la tienne Naarah. Sanglotais-je en baissant la tête, serrant mon jean comme si ma vie en dépendait.

- Mais qui te dit que notre amitié n’existe plus ? C’est à cause de moi tout ça, je n’aurais jamais dû laisser cette affaire s’envenimée, désolé ! Exprima Naarah en me relevant la tête.

- J’ai voulu briser ton couple et toi tu me réconforte, putain, il a de la chance de t’avoir ton copain. Pleurais-je maintenant dans les bras de Naarah.

- Moi, je pense le contraire mais, il serait sûrement d’accord avec toi. Murmura-t-elle entre deux caresses.

- Vous allez rester longtemps comme ça ou on attend la nuit si vous voulez. Intervint Mbenda brusquement en se grattant la tête.

- Tu as raison, Naarah, je vais bientôt repartir avec mon père mais, j’espère que cette fois on restera en contact. Tu es comme une sœur pour moi maintenant et sache que même-ci je dois prendre des années, je rembourserai ma dette envers toi. Je veux que vous soyez heureux.
Dis-je par cette tirade.

Plus je m’éloigne d’eux et plus les émotions recommencent à faire surface. C’est inévitable, les larmes coulent à nouveaux mais cette fois c’est le cœur léger que je les accueille. J’espère pouvoir les aider tôt ou tard.
C'est mon seul souhaitaprès ce que j'ai fais!

*PDV Naarah  

Britney à l’air heureuse, à vrai dire, je ne saurais expliquer pourquoi je ressens cela. On finit par s’en aller à notre tour. Nous arrivâmes enfin à la maison de Dorcel, alors que la pluie repartait au quart de tour.

Il faut dire que le temps change si rapidement ici. J’étais donc là seule avec Darling quand il me proposa un film d’horreur. J’acceptai avec plaisir, cela me rappelait les séances de visionnage à l’hôtel.

On regardait : "No body sleeps in the Wood to night 2". J’avais vu le premier donc ça tombait bien. Je pris une couverture et du popcorn fait maison. On a éteint les lumières pour se mettre dans l’ambiance.

Darling est juste à côté de moi, il lança le film et…sérieusement, c’est barbant. J’ai dû être réveillée au moins trois fois. Darling semble ailleurs, il ne donne pas l’impression de regarder le film.

- Et si on changeait de film ?
Dis-je gênée par la situation.

- Okay, je voulais juste savoir si tu pouvais vraiment me suivre en terme de film d’horreurs, j’en ai un beaucoup plus tordu, enfin beaucoup plus effrayant.
Répondit-il dans un rictus des plus inquiétants mais, qu’a-t-il en tête.

- Ça me blesse que tu penses cela mais, tu ne pourras m’insuffler la moindre frayeur.
M’exclamais-je l’air hautain.  

- Dans ce cas, on va faire un marathon. D’abord, "The Farm" puis "Annabelle" et "la nonne 1". Testons ta résistance par ce temps, my heat. Annonça-t-il sûr de lui.

- Tu ne me fais pas peur Darling. M’écriais-je, toute confiante.

Au début, ça pouvait aller. The farm était supportable, Annabelle un peu moins mais j’ai flanché à la nonne 1. Les portes qui se mouvaient à cause du vent, le temps qui empirait et Dorcel inexpressif ne m’arrangeaient pas beaucoup. J’avais peur de sortir de la pièce là.

Je me levais d’un bond pour sommer Darling d’arrêter mais, les lumières se sont éteintes. Une  angoisse alors inqualifiable me prit, j’eu comme seul reflex de m’effondrer par terre, entrainant Darling dans ma chute.

Maintenant par terre, en contact physique direct avec Dorcel. Mon angoisse se dispersa, mon cœur battant plus fort, son souffle me parvenant directement, je ne pus qu’avancer :

- Pourquoi m’as-tu fait voir ces films d’horreurs.
Face à face, alors que les lumières se rallumèrent.

- Je pensais que les circonstances dans lesquelles nous étions, te feraient tomber dans mes bras et qu’on passerait une soirée un peu cliché en amoureux mais, puisque t'es adepte de film d'horreur. Je sais, c’est un peu machiste mais, je croyais que je serais plus subtil comme ça.
Expliqua-t-il gêné.

- Tu sais très bien que tu n’as pas besoin de ça pour me faire me retrouver dans tes bras.
Murmurais-je à même ces oreilles.

Et dans la seconde qui suivi, il scella nos lèvres dans un baiser des plus langoureux. Il ne me laissa pas respirer, ce baiser était plus fort que les autres. Et quand enfin il daigne me laisser respirer, il se rabatta sur mon cou. Ce suçon me fait m’agripper à son torse, effleurant ainsi sa chair. Je sens alors quelle chose de grandissant au niveau de son jean.

Et dans ce moment de plus en plus intense, je m’évanouissi. Je me réveillai dans la chambre de Dorcel, toujours habillée, alors qu’il me proposa une tisane.

Il était au rebord du lit, m’observant tout sourire mais, sans prononcer le moindre mot.

- Pourquoi tu me regardes comme ça ?
Demandais-je pour rompre le silence.

- Disons que t’es assez mignonne quand tu dors en m’agrippant le bras comme une sensu.
Ricana-t-il, me rendant compte que je tiens bien son bras.

- J’ai dû te prendre pour mon oreiller. Avançais-je en détournant le regard.

- Si ça me permet d’être plus proche de toi alors, je veux bien devenir ton oreiller pour de vrai.
Souffla-t-il tout sourire, s’allongeant près de moi.

- Ton corps froid allié à cette forte pluie me fige sur place, pourquoi me troubles-tu autant Darling ? Exprimais-je en caressant son visage glacé.

- Parce qu’on est complémentaire. On s’attire et on se repousse comme des aimants et c’est ce lien qui nous fait ressentir des choses si profondes. Murmura-t-il la main dans mes cheveux.

On ne tarda pas à s’endormir, laissant inachevé ce qu’on avait entreprit.

Plusieurs jours passèrent, ainsi, les résultats du premier trimestre furent annoncés. Et en même temps, cela signait le début des "congés de noël". Nous étions en décembre.

Et un nouveau vent allait bientôt souffler. Un vent froid et obscur.

     

 

  

   

                 

                     

     

                                

               

     

                                

               

   

                                

MOURIR OU AIMER: C'est quoi vivre d'amour?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant