CHAPITRE 15 : L'accident de plage

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*PDV Mbenda    

Depuis l’affaire avec la fête foraine, la routine nous avait repris mais aujourd’hui il fessait particulièrement chaud et à la plage cela signifiait qu’il fallait mettre son maillot et se détendre sauf pour moi.

Ça ne me disait trop rien d’aller me bronzer sur le soleil ou de me baigner mais une certaine Naarah m’a persuadé de venir.

Malheureusement, elle savait qu’avec son sourire charmeur elle pourrait me forcer mais pourquoi je tombe toujours dans le panneau.

En tout cas, le fait est fait et je ne pouvais rien y changer. Elle avait mis un maillot qui ne couvrait pas assez à mon gout et voir les autres garçons lui mâter me dérangeait un peu.

Je portais un maillot assez léger mais qui ne me montrait pas torse nu.

L’une des plus grandes raisons pour lesquelles je ne voulais pas venir est que je suis pudique !

Je suis un mec réservé et qui n’aime pas marché à moitié nu et ça m’allait.

Naarah ne fessait que me dérangé en fleuretant avec les garçons des environs. Elle voulait que je me baigne mais ça ne me plaisait pas du tout alors elle me fessait du chantage.

Cela ne me permettait pas d’être indifférent mais je ne le montrais pas dans l’espoir qu’elle arrête mais rien ne marchait.

Je voulus donc faire la même chose qu’elle mais ça m’intéresse pas de rentrer dans son jeu.

Je ne voulais montrer aucune faille ! Elle se mit alors à changer de tactique, maintenant elle me fessait du charme mais ça ne prenait pas cette fois car j’étais préparé.

Heureusement que son marchand de glace préféré venait de faire son apparition pour refroidir la situation. Ce qui nous fit nous éloigner de la plage.

Elle mangea sa glace et je pensais qu’elle aurait arrêté cette obsession de me mouiller mais non, dès qu’elle a fini elle tenta encore son charme sur moi.

- Mbenda, tu es sûr de ne pas vouloir nager un peu !
Dit Naarah avec ses yeux plongés dans les miens.

- Non, je te l’avais dit avant de venir donc tu savais à quoi t’attendre. Répondis-je sans faillir.

- Je vois, donc tu te fous de moi c’est ça ! Pourquoi…tu veux pas…jouer avec moi hein ; t’es trop nul. Répliqua-t-elle avec ses larmes de crocodile.

- Va te baigner toute seule si tu en as vraiment envie, tu vois ! Je veux pas et c’est tout…
Rétorquais-je en détournant les yeux.

- Ok alors au revoir et si je meurs, je sais que mon père saura te punir manon !
Dit-elle sérieusement.

- Mais ton père ne sait rien de notre sortie…
Répondis-je étonné.

- Je lui ai tout dit avant de venir en cas de refus catégorique de ta part. alors viens au moins me regarder nager !
Ricana-t-elle l’air heureux d’avoir l’ascendant.

Je répondis à sa demande et je la regardais dans l’eau. Il faut avouer que ce n’était pas un spectacle déplaisant et les garçons près de moi ne pourraient dire le contraire. Mais quelque chose a attiré mon attention.

Dans l’eau, il y avait un animal bizarre qui se rapprochait dangereusement de Naarah et c’est alors que je reconnus l’apparence d’une méduse électrique.

Par contre, elles ne vivent pas si près de la cote. J’essayais de faire sortir Naarah de l’eau mais elle fut frappé en première et tombant évanouie temporairement, je couru vers elle.

Heureusement que j’étais près de la mer. J’ai retiré mon haut puis je suis tombé dans la flotte quand je réussis à la faire sortir de l’eau en la soulevant avec mes bras. Elle se réveilla alors que je n’étais pas encore sur la plage.

- Quoi ! Qu’est-ce qui vient de se passer et puis c’est toi Dorcel vraiment…
Dit-elle encore un peu sonnée.

-:Oui c’est moi et tu devrais t’en sortir sans problème.
Répondis-je avec un petit sourire.

- Non parce que je ne comprends pas ce que tu me cachais. T’es vraiment pas mal sans ton haut et le torse mouillé.
Dit-elle avant de détourner les yeux.

- Euh !!!
Répliquais-je surpris par sa réponse.

- Tu es trop canon comme ça et puis merci pour le sauvetage. Répondit-elle alors que je marchais sur le sable chaud.

- De rien ! Et puis, comme ça on est quitte pour la fois où on s’est rencontré sur la plage.
Rétorquais-je…

- À bon seulement pour ça… Chuchota-t-elle en marchant.

Son visage gênée, son corps et la position dans laquelle nous étions me fessait palpiter le cœur et après cet incident, j’ai vraiment de mal à nier que j’ai des sentiments très fort pour elle. Mais est-ce que c’était réciproque.   

       

   

       

       
   

       

MOURIR OU AIMER: C'est quoi vivre d'amour?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant