CHAPITRE 50: En route pour la terminale!

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"Le bonheur et le malheur, ils sont les deux faces d'une même pièce.

L'un, sera toujours accompagné par l'autre."

                                         Shin_uchida

*PDV Naarah.

Les faibles rayons solaires qui,  traversant les mailles des rideaux suffirent à me réveiller. Alors qu'un certain, resta là, somnolant. D'habitude, c'est lui le plus matinal, toujours à se lever vers 04 h 00 du matin, mais, là, il a l'air apaisé et heureux. Cela doit être la nuit d'hier, faut dire que ce moment était assez intense et suave.

Quand je vois ce corps qui semble si fragile, ce visage si doux, je ne peux le comparer avec ce Mbenda aux gestes si prononcés, si ardents. Il m'a surpris ! Je savais qu'il pouvait être entreprenant, mais j'ai découvert en lui cette sauvagerie. Et j'en suis heureuse, car je sais que je suis l'unique.

- Tu pourrais arrêter de me mater ? Tu vas finir par me faire rougir ! Dit-il la voix encore en sommeil.

- Darling impoli, tu pourrais au moins me dire bonjour. Répondis-je de manière taquine.

- Te voir ainsi, dans cette conjecture, légèrement éclairée par le soleil, me donne des envies...bonjour, ma chaleur. Chuchota-t-il dans mes oreilles en me mordillant l'oreille.

- Aie, c'est que ton approche pourrait marcher, darling. Rétorquais-je avec sourire avant de m'enfuir du lit.

Je réussis à prendre des vêtements et à m'enfuir. Heureusement que je connaissais bien cet endroit, sinon, darling m'aurait rattrapé. C'est ainsi que je rencontrai Lilia dans les couloirs.

- Salut sis...ça va ? Dis-je pour cacher mon embarras.

- Oui, salut Naarah, tu vas courir toi aussi et est-ce que ça va toi ? Répondit-elle en me regardant de haut en bas.

- Wesh, ça va et puis, qu'est-ce qui te fait croire que je vais faire du sport ? Cafouillais-je.

- Eh bien, tu portes un top, un jogging et tu courais, du coup...

- Merde, j'étais tellement pressée que je ne me suis pas rendu compte de ce que je portais. Maintenant, je vais devoir jouer le jeu pour essayer de brouiller les pistes. Pensais-je intérieurement.

- Sérieux, mais t'as raison, du coup, on va sur la plage. Riais-je faussement.

On était de suite sur le sable aux couleurs de plus en plus chaudes, signe que le soleil se lève. Cette chaleur est si agréable...bizzarement, je trouve tout ce qui m'entoure plus beau. Surement à cause d'hier, encore !

Je partage cette joie avec Lilia à travers notre conversation. Et subitement, celle-ci s'arrêta, regardant le coucher de soleil puis se rabâcha sur moi.

- Naarah, vous l'avez fait n'est-ce pas, franchis la ligne ensemble, je me trompe ? Avança-t-elle avec quelques doutes dans sa voix.

- Mais de quoi tu parles...je ne vois pas de quoi tu parles...euh...on devrait repartir. Essayais-je d'articuler avant qu'elle ne saute sur moi en me chatouillant.

- Tu vas me dire la vérité ou je t'assure que je ne m'arrête pas.

- Bon, c'est vrai...qu'on l'a fait et c'était assez agréable.

- C'était comment ? Raconte !!! Explosa-t-elle de curiosité.

- Je me suis senti, et je me sens toujours plus proche de lui, pendant ce moment magnifique, j'avais l'impression que nos esprits entraient en contact, et ce, au fur et à mesure que l'on se rapprochait. Mais comment t'as deviné ?

- C'est parce que j'étais un peu comme toi, là maintenant, quand ça m'est aussi arrivé pour la première avec Achille. Rougit-elle de gêne.

On passa ainsi la journée à nous raconter nos expériences communes. Rien d'une compétition, un peu comme des sœurs quoi.

*PDV Mbenda

Je cherchai my heat, mais, elle avait réussi à m'échapper. Bon, rien de grave, je finirai bien par la trouver et à ce moment-là, je me vengerai alors qu'elle croira que j'ai tout oublié.

Maintenant, me baladant dans les couloirs, je cherchais comment m'occuper. Malheureusement, je ne faisais que penser à la nuit d'hier. C'était si fort, les limites corporelles étaient tellement inexistantes, que tout chez elle, me semblait plus proche.

La chaleur de son cœur ne m'avait jamais paru aussi intense. Et même en ce moment, je peux toujours ressentir cette proximité. Perdu dans mes pensées, je heurtai quelqu'un dont la voix était assez familière. C'était Achille.

On finit par parler un moment, il remarqua assez rapidement ce qui me tracassa. Et, n'étant pas étranger à cette sensation, ça devint notre sujet de discussion. Après quelques énormités qu'on lança communément, on finit par rire de tout ça. C'était cool comme balade finalement...

Donc depuis, notre relation semble plus forte qu'avant. En-tout-cas, les journées passées avec my heat, elles, semblaient encore plus plaisantent. Malheureusement, dans ces moments, le temps passe si vite que maintenant, nous sommes le 29 juillet. Le jour où je suis venu sur terre. Cette fois, on est juste sorti, on m'a offert quelques présents et puis, Naarah m'a demandé de lui rencontrer dans le bout de plage secret vers 19 h 00.

Je n'eus aucune idée de ce qui m'y attendit. Je fus terriblement surpris en voyant que le chemin vers le passage était éclairé de bougies...c'était magnifique sur le sable blanc. Sur place, mon regard se posa de suite sur une table joliment décorée et une silhouette plus que familière en robe rouge passion. Elle était vraiment belle, légèrement éclairée par les lumières de la table, mes yeux furent hypnotisés par sa beauté.

- Je sais que je suis canon, mais, arrête de me mater et viens t'asseoir. Dit-elle avec un petit sourire.

- C'est vrai, tu es très belle, my heat. Juste troublante.
Répondis-je, maintenant assieds et la regardant droit dans les yeux.

- Et toi, tu me déstabilises darling. C'est gênant.Répliqua-t-elle d'un ton bas, détournant le regard.

- Mangeons plutôt ce que tu as préparé. Des pattes bolognaises, un bon classique...

On partagea l'assiette, sinon, ça n'aurait pas de sens vu le contexte. J'avouai que j'espérai qu'on tombe sur la même patte. Ce serait trop cool de finir le repas dessus. Mais ça n'arriva point. Déçu, j'aidais à ranger quand my heat m'interpella :

- Darling, j'ai des nausées depuis un moment maintenant et je crois que...

- Il sera magnifique, enfin, s'il prends tes gènes et pas les miens. L'arrêtais-je.

- Quoi ? Tu me parles de quoi là, bébé ? Non, je voulais dire que je crois que c'est à cause du combo nouilles-noix de muscade de Lilia. Avança-t-elle perplexe.

- Sois plus claire la prochaine fois, t'a failli créer un malentendu.

- Comment t'aurais réagit si ça avait été le cas ?

- ça aurait été difficile de s'en occuper, mais j'aurais assumé, je ne t'aurais jamais laissé pour une raison qui est censée nous unir. Dis-je gêné.

Tu sais, avant, je voulais finir vieille fille. Je ne me projetais pas avec un homme alors, un bébé, encore moins. Tu m'as littéralement transformé darling. Merci !

Je pensais la même chose, quand je n'avais que ma famille dans ma vie. Je ne croyais pas en l'amour et encore moins à avoir un enfant ; il m'était si difficile d'imaginer une femme qui pourrait supporter tout ce qui est en moi. Et je trouve ça égoïste de faire venir un gosse sur terre, sachant qu'il souffrira. Mais aujourd'hui, j'ai envie d'être égoïste, pour toi, pour nous. Donc merci aussi!

Notre soirée se finit là. Le cœur plein d'espoirs et de rêve, nous entamions notre dernière année de secondaire et avec elle, la dernière et plus grande épreuve de notre couple.









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