Keep Driving - Harry Styles
L
L'amour vivait.
Louis le savait maintenant.
Après l'avoir ignoré, pendant des années peut-être, l'avoir lu sans ne jamais le croire.
Il aimait à son tour, et il se savait enfin aimé, pour lui, pour lui et rien d'autre que lui.
Harry lui avait tout donné, tout prouvé.
Des rêves à un amour plus fort que tout ce qu'il avait pu lire jusqu'ici.
Ils ne connaîtraient jamais une fin, Louis en était un peu plus que certain.
Le paraître d'un rapide qu'il comprenait ne l'effrayait même pas, parce que Harry en faisait partie, et que l'échos de sa respiration suffisait à calmer celle de Louis.
C'était juste l'amour qui voulait d'eux, à deux, ensemble, pour en vivre éternellement.
D'un ensemble qui résisterait aux éclats, de vie comme de toutes les nuits.
Celles qui les laissaient animer l'amour d'un rêve qu'ils connaissaient par cœur.
Louis était seul dans son lit, Harry se devait de retrouver l'art de ses cours.
Mais il sentait sa présence partout encore, entendait son rire, répétait ses mots continuellement.
Il en avait reçu, d'autres mots, qui lui envoyaient toujours plus d'amour.
Lou, j'ai retrouvé l'art qui ne réside pas tout près de toi. Je t'aime d'un amour aussi fort que celui des rêves. Qu'on peut faire vivre à jamais, sois en certain. Toujours plus d'amour qui s'envole jusqu'à toi, on se revoit très vite. Xx H
Et même en s'endormant, il savait qu'ils se retrouveraient quelque part dans le pays des rêves, qui vivait en eux.
Pour s'aimer dans toutes les réalités.
D'un à jamais qui signifiait toujours, comme l'amour.
Ils connaîtraient la noirceur, ils vivraient le vide.
Mais ils s'en sortiraient, unis d'une même force, qu'ils laisseraient prendre le contrôle.
Et comme Niall avait pu le dire, comme une vérité des plus éternelles : ça ira.
Parce qu'il ne peut en être autrement.
Que malgré les incertitudes dont est composée la vie, le temps laisserait une présence, un amour, qui pouvait vivre sans aucun doute.
Tout irait mieux.
Pour eux, Louis et Harry. Mais aussi pour le monde. Pour l'art, la musique, la littérature, la lumière et les vibrations.
Pour les rêves, dont celui dans lequel Louis s'était plongé, se sachant tout près d'un ange qui prônait la beauté de l'émeraude d'un unique regard.
La beauté des merveilles s'épanouirait au fil du temps, comme la plus jolie des douceurs.
La peur resterait loin, tout en survenant peut-être, pour prouver à chacun que la prudence doit rester vive.
Et que douceur pouvait très vite venir douleur, mais à l'inverse, douleur pouvait aussi bien devenir douceur.
Alors gardez espoir, en chaque vie, en la vôtre, en l'éclat de la lune et la lueur des étoiles. En la puissance du son, et la vérité des mots. Ne perdez jamais espoir en vous, par-dessus tout, parce rien n'est plus beau que de croire en soi pour aller faire briller les étoiles.
Parce que j'y crois moi, l'amour peut tout raviver, alors ça ira, je vous le promets.
Aussi bien que cette douce nuit que vivaient les deux amoureux peut-être, pour réussir à faire vivre une flamme que jamais ils n'avaient osé approcher. Jusqu'à trouver leur exception.
Celle qui a donné la chance à Louis de vivre d'autres choses que de livres, d'écrire sa propre histoire, de sa voix, de ses mots, de ses yeux, de son admiration pour Harry. Pour celui qui l'avait toujours attendu, simplement, sans jamais le chercher vraiment, jusqu'à ce qu'il devienne son inconnu peut-être.
Et quelque part, ils s'étaient trouvé comme ça, sans se chercher, tout en espérant un jour trouver la plus belle lueur d'espoir dans l'âme qui serait peut-être la plus belle évidence d'une existence.
Et il trouvait une belle beauté dans cette réalisation, s'il le fallait, Louis aurait pu attendre Harry toute une vie, pour vivre d'un amour qui raviverait son art.
Sa plus belle inspiration.
Harry était l'évidence de son existence.
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dreams - l.s
Teen Fiction" j'ai encore rêvé de toi, cette nuit... Harry comme Louis font le même rêve inlassablement. Ce même rêve qui les hante, les émerveille aussi un peu. Dans celui-ci les visages sont flous, les voix inaudibles et les lumières aveuglantes. Plus les jou...