Juste une étincelle, tome 2

Chapitre 44

Bonjour à toutes et à tous, juste quelques mots pour m'excuser du retard pour ce chapitre. Les heures manque dans mes journées et je n'ai plus aucun chapitre d'avance. Je fais au mieux et au plus vite pour être dans les temps pour le prochain, mais je ne peux rien promettre. Encore désolée pour ce retard et bonne lecture !

******

PDV Christelle

Il fait nuit depuis de longues heures maintenant, Juliette ronfle doucement à côté de moi et Tess et Lou dorment à poing fermés dans leur lit à barreau. J'aimerais dormir aussi paisiblement qu'elles, mais une phrase de Julie tourne en boucle dans ma tête « Laisse moi la chance d'être fière de moi ». Elle ne l'a jamais été, et vu le regard fuyant qu'elle avait, je ne doute pas une seconde de la véracité de ses mots.

Je la crois et pourtant je ne cesse de me remémorer tous les moments de sa vie où je les vu sourire fièrement. Comment peut-elle dire qu'elle ne l'a jamais était ? Je me souviens parfaitement du jour où elle a levé la coupe du tournois intercommunale avec son équipe de basket à six ans, elle était clairement fière d'elle. Tout comme la première fois qu'elle a réussit à faire du vélo sans petites pédales, ou le jour où elle a osé sauter du haut du plongeoir à la piscine et encore la fois où avec Mathias ils ont gagné la course de brouette organisée lors de la fête du village.

Il y a aucuns doutes, elle a déjà était fière de se qu'elle a fait, et je ne comprend pas pourquoi elle pense le contraire.

Lou s'agite dans le lit, ses paupières trembles et sa sucette tombe. Elle doit faire un mauvais rêve, je me redresse sur le bord du lit et remet sa tétine dans sa bouche et son doudou contre sa joue :

-Shh, je chuchote, c'est rien ma puce, je caresse tendrement son front, je suis là, tout va bien.

Lou s'apaise au fil de mes caresses, elle se détend et je retire ma main. Toujours assise au bord du lit, je regarde les jumelles dormir en silence.

Je sens le lit bouger, Juliette marmonne des mots incompréhensibles et vient enlacer ma taille. Sa tête sur ma cuisse, elle parle sans que je ne la comprenne :

-Tu parles en dormant chaton ?

-Hum, non, je t'ai demandé si Lou et Tess étaient réveillées.

-Ah, c'était ça ce charabia, je rigole sans faire de bruit et elle ressert ses bras autour de moi, non, elles dorment encore.

-Pourquoi pas toi ?

-J'y arrive pas.

Je glisse une main dans ses cheveux quand elle ouvre les yeux :

-Tu penses encore à Julie ?

-Oui, je la pousse un peu pour pouvoir me rallonger et lui ouvre mes bras, j'arrive pas à comprendre.

Elle vient se blottir contre moi et entrelace nos doigts :

-Je sais pas si c'est vraiment ce qu'elle voulait dire chaton, je sais qu'on en a déjà parlé mille fois, mais c'est qu'elle y tient vraiment beaucoup à ce camp de vacance.

-Elle avait l'air si triste, je connais ma fille, je te dis qu'elle le pensait vraiment.

-Tu lui as dit que tu acceptais ?

-Non, pas encore.

-Tu attends votre appel habituel de dimanche ?

-Oui, j'embrasse nos doigts liés, mais c'est long, et je m'en veux d'être passé à côté de ça, et si j'avais raté d'autres choses ?