Chapitre 6: l'enfer

2.9K 122 1
                                    



« parle ou meurs »












6

la même silhouette que sur le parking s'avance vers moi mais cette fois j'aperçois son visage, c'est un homme aux yeux vert , avec les cheveux bruns bouclés, il possède une légère cicatrice sous l'œil droit , et à un regard vraiment effrayant. Il est sans expression comme ci son esprit ne ressentait rien il me fixe d'un air presque dédaigneux même si à ce moment là j'ai plus peur que autre chose , ce n'est pas l'envie qui me manque de lui cracher dessus pour qu'il arrête de me regarder comme ci j'étais une moins que rien .

- alors c'est toi la voleuse d'arme ?
- je ...je ne comprend pas
- bien sur , vous ne comprenez jamais quand il s'agit d'assumer
- n...non je n'ai pas...pas volé
- alors pourquoi un de mes hommes assurent que c'est toi qui c'est frotter à lui la nuit ou nos armes ont été volé?

tout est entrain de se coller dans ma tête , arme, vole, frotter, il pense que je suis Camélia, mais je ne peux pas la dénoncer c'est ma petite soeur ... ce qui est sûr c'est que elle et moi nous ressemblons presque à l'identique au delà du fait qu'elle soit plus mince que moi . Et c'est aussi ce qui explique pourquoi elle n'était pas la ce matin ... elle savait qu'il allait la traquer.

- ce n'est pas moi
- ah bon ? alors tu insinues que mes hommes sont des menteurs ?
- n...non bien sûr que non
- si je pense que si tu es une puta de Enrico
- je ne suis pas prostitué
- alors tu es juste une salope qui aime se frotter aux hommes peut être mais j'en ai rien a foutre de toute façon , salope ou puta c'est la même chose

il s'approche de moi et fait glisser son couteau sur ma peau et appuie un peu plus sur ma clavicule ce qui me fait pousser un crie.

« tu peux crier autant que tu veux mi amor , personne ne viendra te sauver »

des larmes coulent le long de mon visage , je ne peux pas dénoncer ma soeur , car après ça elle sera elle a ma place et je ne le supporterai pas alors je décide de ne rien dire et prendre pour elle .

« parle ou meurs, c'est simple à comprendre? »

il commence a s'agacer et je le sens il parle plus fort et il insiste sur chaque mot qu'il prononce.

« ¿Dónde está mi joder carga? ( ou est ma putain de cargaison)
- je ne sais pas
- alors tu vas rester quelque temps ici peut-être que tu vas finir par t'en rappeler, tonta »

il va vraiment me laisser la ? pendant combien de temps ? cet endroit est effrayant et en plus le bruit de cette goutte qui tombe sans arrêt sur le sol m'énerve déjà ... qu'est ce que je vais faire ? il va sûrement me tuer de toute façon, pourquoi à t'elle fait ça ?

******

le lendemain

j'ai l'impression que cela fait des semaines que je suis là , un mal de crâne affreux me donne envie de m'arracher la tête depuis ce matin , personne n'est venue me donner à manger , si ça continue je vais mourrir de faim bien avant qu'il me tue . Et cette foutue goutte de merde qui sonne comme un automatisme dans mes oreilles je crois que je commence à devenir folle . J'entends qu'on ouvre la porte et des pas s'approche de moi , je commence à paniquer mais je vois que c'est la fille de tout à l'heure alors je me calme et je respire, Elle me tend un bout de pains et une banane, c'est déjà ça .

« je suis venue pour t'aider , je ne suis pas ton ennemi
- je vous pro....promets que je n'ai rien fait
- alors pourquoi ce garde affirme que si ?
- je ne le connais pas et je ne suis même pas ....
- cette pute ne mérite pas que tu l'aide , laisse moi faire mon boulot Elena et mêle toi de tes affaires
- ne lui fait pas de mal , j'ai bien vue que tu l'as ouvert au niveau de la clavicule tu cherche à la tuer où quoi ?
- je cherche à récupérer ma cargaison putain
- c'est pas comme ça que tu vas arranger les choses Demon »

alors c'est lui , bien sûr que c'est lui ... j'aurais du m'en douter , il s'approche de moi et regarde ma poitrine.

« Enrico a changé ses attentes de prostitué a ce que je vois , il a enfin compris qu'on préférait les femmes avec de la matière, par ce que bon y'en avait marre de ses femmes qu'on ne pouvait pas toucher , y'avait des rumeurs comme quoi il les choisit selon ses goûts à lui mais apparemment il a dû écouter ses clients ...
- ferme la demon
- dégage Elena
- je t'assure que si il lui arrive quoi que se soit je m'occuperai de toi
- ne me menaces pas sinon tu es la prochaine et cette puta n'a pas à avoir ta pitié»

il se tourne vers moi , et me regarde avec un regard sombre, comment peut il faire peur simplement en regardant.

« toi tu vas me dire où est ce que tu as mis ma cargaison avant que je t'explose le crâne...
- ce n'est pas moi
- bien sur que si c'est toi arrête d'essayer de nous mentir, tu m'agaces plus que autre chose
- mais ...mais je ne sais pas
- ARRÊTE DE DIRE JE Ne SAIS PAS , ET RÉPOND À MA QUESTION
- qu'est ce que vous voulez de plus , je ne comprend pas , ce ...ce n'est pas moi ! »

il tourne en rond , il commence a s'énerver et si ça continue je vais me prendre une balle entre les deux yeux , mais il met impossible de lui dire quoi que se soit. Comment m'a t'il trouvé si ce n'est pas moi ? Car je ressemble à Camélia mais n'importe qui saurait nous différencier. Il me fixe et retourne à l'étage , en prenant bien soins de claquer la porte derrière lui . Et moi je reste là , mais au moins j'ai pus avaler quelque chose de comestible. je ne sais pas dans quoi je m'embarque ...

Demon Où les histoires vivent. Découvrez maintenant