Moi, Érika Takami, est devenu pourfendeuse pour tuer les démons hantant notre monde.
J'ai écrit un journal retraçant toute ma vie.
Mes camarades, mes amis, ma famille et moi, nous nous sommes battu jusqu'au bout pour retrouver une vie sans mangeur...
Comme me l'a dit Shinjuro, je suis partie le lendemain directement le QG, pour cette réunion individuelle, ma première. Je ne sais pas si cela est courant, mais je suis anxieuse et je me pose beaucoup trop de questions.
Cela a un rapport avec la convocation de père ? Est-ce grave? Pourquoi cela ne concerne que moi?...
Le voyage fut le plus long de toute ma vie, pourtant, la distance entre chez moi et le QG n'a pas changé. Je me suis juste trop torturée l'esprit...
Lorsque j'arrive dans le grand jardin de la maison du Maître, c'est sans surprise que je me trouve seule. J'attends bêtement à l'ombre, appuyée contre le tronc de l'arbre préféré de Obanai, mais 5 minutes plus tard, la femme du maître sort, me surprenant.
-Érika, entre donc, tu es la bienvenue. -merci madame. Dis-je m'inclinant devant elle avant de monter sur le perron, la suivant à l'intérieur. Comment va-t-il? J'ose demander hésitante. -son état ne fait que de dégénérer de jour en jour... il ne peux plus ce lever, il vous attend dans sa chambre juste là, suivez moi.
Je fais ce qu'elle me dit, levant mes chaussures devant la porte, devenant de plus en plus inquiète, non plus à cause de ma convocation mais belle et bien à cause de la santé du Maître. Cet homme si pur que je respecte au plus haut point ne va pas bien...
-entrez, je passe après vous, je dois aller prendre des médicaments. M'indiquer souriante la femme du Maître. Érika Takami est ici. -merci. Dis-je lui rendant son sourire.
Je fais trois pas dans la pièce et vois face à moi, le Maître, couché dans on lit, affaibli, ses marques violettes bien présentes... je m'agenouille instantanément lorsque ses yeux démunis de couleur se posent sur moi.
-approche Érika, vient t'asseoir à mes côtés.
Sa voix m'apaise directement, instaurant une atmosphère légère dans la pièce. Je me relève m'assois à genou à côté du Maître, et pose mes sabres devant moi, par signe de respect.
-tu te demande sûrement pourquoi tu es ici mon enfant. -oui Maître. Je ne vous cache pas que cela m'intrigue beaucoup. J'imagine que cela est bien plus important qu'une simple mission, votre corbeau serait venu m'informer directement. -en effet, tu as tout bon. Depuis que tu as rejoint nos rangs, tu m'as beaucoup intrigué. Ton don et ton talent est un grand mystère pour nous tous.
Il marque une pause pour attraper son mouchoir et l'apporter à sa bouche toussant à plusieurs reprises, tâchant le tissu blanc de sang rouge, me brisant le cœur mais surtout m'inquiétant. Je me penche pour l'aider à se relever correctement, soulageant sa tout.
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-merci mon enfant. Sache que, malgré le fait que je sois aveugle, je sens de l'inquiétude sur ton visage. Tout cela est inévitable pour moi, tu le sais bien, alors, il est préférable de sourire, pour alléger les peines de ce monde. -vous avez raison, mais je ne peux m'empêcher d'être inquiète... -tu es bien trop gentille... c'est une grande qualité que tu as, avoir le souci des gens qui t'entour. Tu es une excellente guerrière, je dirais même excellente gardienne. Tu sais protéger les personnes.
