17- Que la guerre commence

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Je cours suivis de près par Sanemi. Je ne me souci de rien excepté la maison du maître. Nous sommes tout près, encore un effort! Comment cela a pue arriver? Il a fallu d'un instant de distraction, d'un moment de repos, d'une seconde d'égarement, pour que tout déraye.

Je sens les branches me griffer le visage mais je m'en fiche, le maître est en danger, lui et toute sa famille. Nous ne pouvons pas le perdre, cela est impossible. Mes pieds manquent de se prendre dans les grosses racines, mais à chaque fois, je bondis par dessus elles, ne pensant qu'à une seule et unique chose.

-je la vois! Dis-je apercevant entre les arbres les brique noir du toit, de la maison du maître.

On va y arriver, il est encore temps pour nous! Je saute par dessus une racine, glisse sur la terre, le yeux fixé sur cette maison que je vois toute proche, et pourtant si loin.

Mais tout ces efforts... n'ont pas suffis.

Il n'a suffit que d'un son, d'une lumière, d'un tremblement, d'une explosion pour comprendre.

Je reste interdite, les yeux grands ouverts, immobile face à ce que je vois

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Je reste interdite, les yeux grands ouverts, immobile face à ce que je vois. La maison du Maître vient d'exploser, sous les yeux de Sanemi et des miens, stoppant tout nos mouvements, mais aussi notre respiration. Nous allons arriver et pourtant, la fumée noir s'élève dans l'aire, et la maison brûle devant nos yeux. Le maître est mort... sa femme est morte... ses enfants sont morts... de nouvelles vies tuées par cet être noir, ce monstre qui ne possède par une seule once de bien.

-Muzan... siffle-je entre mes dents, serrant ma mâchoire et mes poings.

Il nous a tous pris... tous nos espoirs, toute notre détermination, tout nos efforts, mais surtout, tout nos proches, toute ces vies, tout ces humains innocents...

Une odeur de chair carbonisé vient chatouiller mes narines, faisant monter en moi des nausées, mais surtout une colère titanesque. Parmi toute ces senteurs répugnantes je parviens à sentir la sienne. La plus répugnante de toute. Il est là, devant nos yeux, au milieu des débris de la maison du seigneur Ubuyashiki.

-Sanemi. On fonce.

Il ne me répond pas, et dégaine simplement son katana, me signalant être près, et c'est directement après avoir dégainé les miens, que nous franchissons la distance nous séparant de l'ancienne maison si vivante du seigneur Ubuyashiki.

Lorsque nous arrivons, directement je le vois, emprisonné dans des piques, en train de se régénérer, suite à une attaque de Himejima déjà présent. Derrière nous, arrivent tout les autres piliers, tous dégagent une peine et une colère semblable à la mienne et à celle de Sanemi. Je remarque même Tanjiro paniqué, accompagnée de Tomioka.

-C'est lui!! Cri Himejima. C'est Kibutsuji Muzan! Il ne mourra pas si on le décapite!!

Des frissons de terreur me prennent lorsque les yeux rouges de ce monstre  se posent sur moi. Oui, pas de doute il est bien là devant nous.

Souffle de la cendre (Sanemi x OC) - RÉÉCRITURE Où les histoires vivent. Découvrez maintenant