15- entraînement des piliers

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Je n'ai pas fermé l'œil de la nuit, malgré la présence de Senjuro près de moi. Voyant mon état à la fin de ma lecture, il n'a pas réfléchi et est resté dormir avec moi, pour me consoler. Maintenant je sais tout. Tout. Ma haine pour ces démons, mais surtout pour Muzan a grandit, et me motive entièrement. Maintenant, je vais m'entraîner, je vais aider les jeunes pourfendeurs, et nous allons tuer une bonne fois pour toute Muzan. J'en fais une promesse, à ma mère, mon père, ma grand-mère, mais aussi à toi Kyojuro. Je n'oublie pas Akaza. C'est avec ton sabre, que je vais trancher sa tête. Je te le jure.

Le lendemain, j'ai réussi à retrouver de la bonne humeur, avec l'aide de Senjuro, et ai rejoins le domaine papillon, prête pour en découdre avec cette technique. Je vais la maîtriser mieux que mon père qui l'a crée.

-Érika? Ça va? On dirait que tu n'as pas dormis de la nuit! Me dit Shinobu posant ses doigts sous mes yeux.
-c'est le cas... on commence?
-bien sur!

L'entraînement commença, essayant de faire de mes doigts de la cendre, mais sans succès. J'ai recommencé et recommencé, sans faire de pause. Shinobu m'encourage à mes côtés, rejoins de temps en temps par Kanao, Aoi et les trois petites filles, toujours accompagnées de Nezuko. Le soleil est en train de se coucher, laissant une couleur orange dans le ciel. Shinobu a dû partir pour entraîner Kanao, me laissant seule.

-PUTIN!!

Sous le coup de la colère, étant à fleur de peau dû à mon manque de sommeil et aux événements, je viens écraser mon poing contre le sol, et regrette immédiatement, imaginant mes os se fissurer à cause de l'impact, ou bien imaginant ma peau s'ouvrir, se craquer, et m'apprêtant à sentir un vive douleur. J'attends. J'attends mais rien. Je ne sens ni douleur, ni contact avec le sol.

-oh mon dieu...

Je lève mon poing en l'aire et ne le vois pas. Seul un nuage de poussière rougeâtre et gris se trouve à sa place, mais la seconde suivante, la cendre vient se compacter, laissant place à mon poing, sans aucune douleur ou blessure.

-j'ai réussi...

Comment j'ai fais déjà? J'étais énervée et puis j'ai eu peur pour mon poing, imaginant des dégâts que l'impact causerait. Je regarde dans le livre de mon père et remarque une ligne griffonnée rapidement, tout en bas des schémas représentant les postures de mon père sûrement.

« Visualisation du corps de façon précise, comme par exemple visualisation des os, des vaisseaux, du sang circulant à très vers les veines, passant par le coeur et les autres organes, des muscles se contractant sous les mouvements, de la peau se tirant, pour une apparition parfaite de la cendre.»

Sans le vouloir, j'ai réussi, pensant à mes os se brisants... il faut que je recommence. Et c'est ce que je fis pendant les jours suivant, ne faisant que des pauses pour manger et dormir.  J'arrive à transformer des petites parties de mon corps, mais il me faut un temps de concentration qui peut être fatale. Il faut que ce soit plus rapide, mais aussi plus efficace.  Il faut que j'arrive minimum à contrôler tout le bas de mon corps à la fois, ou bien mes deux bras. Des zones beaucoup plus importantes. Cela fais deux bonne semaines que je m'entraînes ainsi.

-tu pourrais participer au entraînement des autres pourfendeurs, mais tu utilises que ta technique. Propose Shinobu.
-je vais en parler à Himejima, c'est lui le chef après tout!
-en effet...

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Souffle de la cendre (Sanemi x OC) - RÉÉCRITURE Où les histoires vivent. Découvrez maintenant