Épisode 9🇦🇪

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Un bébé c'est fabuleux, ça apporte un équilibre incroyable. C'est un heureux accident qui est arrivé à ma chère Amelia même si la nouvelle ne semble pas enthousiasmer le papa.

— Je me suis rendue compte que j'étais enceinte à environ deux mois. Ça m'a fait un choc quand je l'ai appris, je m'attendais pas du tout car je prenais des contraceptifs, enfin c'est ce que je croyais puisque j'en avais assez de la pilule, j'ai dû arrêter un moment. Explique-t-elle avec un brin de sanglots dans la voix.

Je l'écoutais attentivement, et à ce moment là j'avais juste envie de lui tenir la main et lui dire que je serai là pour elle tout comme elle a été là pour m'aider dans n'importe quel moment.

— J'ai essayé d'avorter à Paris..

— Quoiii ?! Mais tu es folle ? Comment as-tu pensé une seconde à faire ce genre de bêtises ?...

— Oui je voulais le faire car je n'avais pas d'autres solutions ! Qu'allais-tu faire à ma place si le père du bébé refuse de le reconnaître, han ?

— Mais ce n'est pas la solution ! Penses un peu à toi.

— Il dit que je l'ai piégé pour le pousser à m'épouser.

— C'est ce qu'il t'a dit ? Je pensais que vous aviez un projet de mariage bientôt ?

— Je ne le reconnais plus Sibel, il a complètement changé. Il n'est plus Éric que j'ai connue dans le passé.

Comment Éric a pu faire ça à Amelia.. Il était tout pour elle. Elle tenait beaucoup à cette relation. Je dois m'entretenir avec lui. Peut être qu'il flippe à l'idée de devenir papa.

Pour certains, il n'est pas facile de faire le clair sur ce qu'on ressent en profondeur, cela demande un peu de temps, un peu de recul par rapport aux peurs et la panique que la nouvelle a pu susciter.

— Tu sais il faut souvent du temps aux hommes pour s'habituer à la perspective d'une grossesse. S'il t'a dit qu'il ne sent pas pret à devenir père, cela ne veut absolument pas dire que c'est définitif et qu'il ne le sera jamais. Ça va aller..Il faut prendre le temps de faire le point sur ce qui est important pour toi. Pour le moment, oublie le stress, et savour le moment. Je vais parler à Éric. Hum  ? Reposes-toi, je dois me préparer pour aller au dîner. Je reviens Okay ?

— Okay... prends soin de toi.

J'appréhende quand même de la laisser toute seule dans cet état. Je dois faire vite et revenir.

Je pars me doucher et me préparer.

Une van est venue me chercher pour me conduire au palais. Nous sommes arrivés en moins de dix minutes. Je vais à l'intérieur et il y avait déjà assez du monde. Une centaine de personnes y étaient conviés. Des personnages considérables par leur condition ou par leur mérite.

Le dîner se passait dans le jardin qui ressemblait à une forteresse, il y avait des lustres partout. C'était si beau !

Les hommes et les femmes étaient séparés. Et comme coutume chez les émiratis, après les << As-salam aleykoum>>, les hommes pour se saluer faisaient le nez‐à-nez. Une salutation qui consiste à se toucher le nez.

Je devais me débarrasser de mon manteau alors, suis allée à l'intérieur, il y avait un petit coin non utilisé de la maison où on accrochait les vestes

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Je devais me débarrasser de mon manteau alors, suis allée à l'intérieur, il y avait un petit coin non utilisé de la maison où on accrochait les vestes. Je l'ai enlevé pour le mettre à la penderie quand soudain un petit garçon est apparu derrière l'armoire, j'ai failli avoir un arrêt cardiaque. Ça m'avait surpris. Je pensais que c'était un lion, des singes et autres, comme les royaux adorent garder ces choses au palais,... oufff ! J'ai flippé. Je ne m'attendais pas du tout à le voir.

— Comment t'appelles-tu ?

— Maj !

— Haaa ! Bonsoir Maj, je m'appelle Sibel.

— Pourquoi tu es venue ? Tu es invité ?

— Oui.

— Alors viens avec moi.

— Très bien.

Il m'a pris la main pour me conduire au jardin. C'était le même petit garçon qui était avec son Altesse prince Hamdan à Paris. Il est si mignon.

— Dis donc Maj, tu ne devrais pas déjà être au lit ?

— J'irai avec papa quand il arrivera.

— Haa ! Et où est ta maman ?

— Elle est restée à la maison pour prendre soin de ma petite sœur.

— Ah ! T'as une petite sœur alors ?

— Ouiii !

— C'est bien... Okay là je vais te laisser, tu vois mes amis là-bas ? Il faut que je parte les rejoindre.

— Mais promets-moi que tu viendras me voir après.

— Je viendrai, je te promets.

Après cela, il souriait en grand, signe qu'il était ravi puis il s'en alla en courant.

J'ai rejoint mes collègues et les ai salué par une poignée de main. J'ai pris place près d'eux. De loin, j'ai vu Anna assise avec quelques femmes que je ne connaissais pas. Elle a vécu des années ici, donc les relations sont faciles pour elle.

Nous avons commencé à manger. Une longue table était dressée du côté des hommes et de notre part, seules quelques dames titrées sont assises au premier rang. Derrière elles, nous nous tenons moi et mes collègues. Nous avons eu le privilège de nous asseoir près de ces nobles femmes qui n'étaient autres que les femmes de son Altesse sheikh Rashid al maktoum, ses sœurs, ses filles, ses nièces et les femmes de ses ministres.

Ma curiosité me pousse à chercher et à connaître parmi elles la femme du prince Hamdan. L'évoquer, ça me fait grave mal au cœur, je ne sais pas pourquoi je ressens ça. Je me sens jalouse. Mais qu'est-ce qui se passe avec moi ? C'est bizarre...

Je n'ai pas pu m'empêcher de demander à celle avec qui je me sens proche. Eva ma collègue.

— Toi tu saurais peut-être laquelle est la femme du prince ? Demandais-je discrètement.

— Qui, le prince Hamdan ? Me demande-t-elle.

— Oui, tu la connais ?

— Oui, oui, je l'ai vu l'autre fois quand nous étions venus prendre la mesure de la charpente. C'est celle qui est assise entre la mère du prince Lady Hind al maktoum et sa tante Dalia. Elle s'appelle Safiya al Thani.

— Ah ! Elle est belle.

— Oui.. Et à gauche de la tante Mayassa bint Hamad, c'est la princesse Latifa, la cheikha Manal, la cheikha Shamsa, maryam et la princesse Salma. Les trois autres sont les femmes des frères du prince. Hafsa, Aziza et Noora.

— Woah !.. Toi tu sembles connaître toute la famille dis donc !

— Pas tous hein. Ils sont nombreux sans oublier les tantes et les oncles.

Puis nous avons continué à manger. Les mets très nombreux, sont apportés en vagues successives. Au service des potages et entrées succède des rôtis et salades, puis des entremets. Le plat principal est le machbous et le plat national madrooba, et enfin le dessert. C'était délicieux. Les cuisiniers se sont surpassés.

En moins d'une heure, le dîner s'achève.

Alors que j'ai le regard dans le vide, je vois passer le prince Hamdan vers l'autre côté du jardin, mais il n'est pas seul. Il est en grande discussion avec une fille. Je fronce un peu les yeux et finis par reconnaître son visage. Anna ?! Mais bordel qu'est-ce qu'il fou encore avec elle ?

Trop curieuse, je décide de les suivre à distance pour savoir de quoi ils parlent.


À suivre...

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Désolée mes amours ❤️

La Perle Rare Du Prince HéritierOù les histoires vivent. Découvrez maintenant