Partie 40-41-42

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DANS LA PEAU DE WEJDI


PARTIE 40 :


J'ai toqué à sa porte, y répondait pas alors j'ai ouvert doucement.. Ya Rabbi, mon coeur y battait à fond, mes mains elles devenaient moites et j'commençais à avoir les larmes aux yeux. J'ai regardé autour de moi, cette chambre rose de princesse ou y a 1 an même, Sofia y dormait.. J'ai dirigé mon regard vers le lit et j'ai vu Sofiane allongé sur le lit de Sofia, enroulé dans sa couette en fixant le plafond. J'me suis approché de lui.


*Moi ; Sofiane ?


Y répondait pas y fixé toujours le plafond. J'me suis assis sur le bord du lit, dos à lui.


*Moi ; Sofiane khroya (mon frère) j'sais que c'est dur pour toi wallah, même pour nous c'est dur mais faut pas tu t'laisse abattre comme ça. Tu t'rends mal toi, et tous ceux qui t'entoure, alors arrête de rendre malade et surtout de t'enfermer dans cette chambre wallah, ca va juste te faire encore plus souffrir. Change d'air.. Part loin, fait comme moi. Pourquoi j'ai bougé d'ici à ton avis ? Parce que tout me rammené à Sofia, quand j'la faisais sortir, quand j'venais chez vous à l'encienne, qu'on était pas marié et que j'venais tous le temps, t'rappelle quand j'dormais ici et qu'on passé v'la les nuits blanches avec elle ? C'est pour des trucs comme ça que j'suis partis, ca m'faisait trop de mal.. Putain Sofiane, si tu savais à quel point ça m'manque tout ça wallah.. Mais tu veux quoi ? C'est le mektoub (le destin) on peut rien y faire, c'est Allah qui l'a décidé... -quelques secondes de blanc- Vasy khrouya, je sais que tu vas pas me répondre mais mehlish, j'voulais juste te parler, te faire prendre conscience du mal que tu fais à tout l'monde, plus particulièrement à Khalti.. Joue pas l'égoiste Sofiane, Khalti elle vient de perdre sa fille, et malgrès tout elle garde toujours la tête haute, et j'pense pas qu'elle veut voir son autre fils sombré.. Alors réveille-toi frère, réveille-toi..


A la fin de mon récit il a toujours pas répondus, y s'est relevé du lit, miskine y galéré, y tenait presque même plus sur ses jambes, il avait maigris de malade, ses joues elles s'étaient cresé de fou et ses yeux y ressortaient, y avait du noir partout autour à cause des cernes, on aurait dit des cocards wallah, une grosse barbe, et une grosse touffe, le même état dans lequel j'étais y a quelques semaines.. Putain ça m'a fait un pincement au coeur, Sofiane c'était celui qui avait toujours le sourire, il sortait des conneries tout le temps, y savait comment redonner le sourire.. Y m'avais fait d'la peine wallah.. Bref, j'me suis à mon tour levé du lit et y s'est dirigé vers moi.


*Sofiane ; Wejdi, elle m'manque de fou wallah..


Et il a commencé à pleuré, putain ca m'a fait mal au coeur wallah, j'lai pris dans mes bras, c'est comme mon ptit frère Sofiane. J'arrivai pas à le regarder dans les yeux, c'était impossible, y ressemblait comme deux gouttes d'eau à Sofia, la même tête, les mêmes manières, tout pareil zebi, j'vais devenir ouf. En plus de ça j'arrivait pas à rester dans cette putain de chambre, y avait des photos partout, y avait encore son armoire, ses affaires, ses enciennes affaires de cours, son bureau, ses stylos, ses livres.. PUTAIN ! J'en pouvais plus, j'avais l'impression d'étouffé ici ! Ce jour là j'me suis rendu compte que j'étais pas encore prêt à affronter tout ça, tous ses trucs qui me ramené à elle, juste en arrivant à la cité j'avais l'impression qu'on serré mon coeur, qu'on m'empêché de respirer, alors imaginé vous l'état dans lequel j'étais dans sa chambre ?

Je suis partie mais m'oublis pas OmriOù les histoires vivent. Découvrez maintenant