Ils arrivèrent devant une petite maison qui aurait pu être charmante dans d'autres circonstances. Ethan détacha de nouveau Isobel qui avait les yeux humides, il l'avait titillé le reste de la route. Elle se dépêcha d'aller sortir Ambroisine du coffre, et la serra fort contre elle.
- Mon petit coeur, souffla Isobel en embrassant son cou.
- Je veux rentrer à la maison maman, pleura la petite fille de trois ans.
Isobel la berça doucement, alors qu'Ethan les faisait avancer le canon de l'arme posé contre le bas du dos d'Isobel.
- C'est notre nouvel maison Ambroisine. Tu vas avoir une nouvelle chambre, on sera bien. Et tu pourras m'appeler papa, déclara Ethan.
La petite ne dit rien, mais cacha son visage dans le creux du cou de sa mère qui caressa tendrement ses cheveux lui murmurant des mots rassurants. Du soir, il força Isobel à cuisiner comme une famille normale, et il se chargea de coucher Ambroisine. Mais la petite se cacha dans le placard. Ethan était assit dans le canapé près d'Isobel mais cette dernière s'éloigna le plus loin possible de lui. Énervé, il ligota Isobel de sorte qu'elle ne puisse plus bouger, et s'installa à côté d'elle, passant un bras autour de ses épaules.
- S'il te plaît, laisse Ambroisine partir, et je ferai tout ce que tu veux...
- Oh vraiment ? s'étonna Ethan moqueur.
- Oui, tout. Mais laisse ma petite fille partir, rend la à Jubal et... et je serai tienne... pleura Isobel qui était encore une fois prête à se sacrifier pour protéger sa fille.
- Intéressant, sourit Ethan en caressant le bras d'Isobel.
- Pitié, elle n'a rien à voir avec ça. Si tu sais la vérité, tu sais qu'elle a déjà perdu gros. Elle est terrorisée, laisse la partir. Et... et je te donnerai la famille que tu veux... murmura Isobel la voix brisée.
Ethan caressa le visage d'Isobel, réfléchissant à l'éventualité. Cet échange avait été entendu par Jubal et l'équipe qui encerclait la maison. Grâce à Elise et Ian, ils les ont retrouvés en peu de temps. Ils virent Ethan quitter la pièce pour monter à l'étage... C'est à ce moment-là que le SWAT défonça la porte.
- Jubal ! Il est monté ! Ambroisine ! hurla Isobel.
Les agents montèrent tandis que Maggie détachait Isobel et vérifia si elle était blessée. Scola descendit avec Ethan menotté et le sortit.
- Ambroisine ? demanda Isobel le coeur battant vite.
- Elle n'est pas là... annonça Oa
-Comment ça, elle n'est pas là ? L'étage ? questionna Maggie.
-C'est vide, on a fouillé les placards, mais la fenêtre de sa chambre est ouverte.
- Je crois qu'elle s'est enfuie, intervint Jubal
- C'est une forêt... hoqueta Isobel.
- On va la retrouver, promit Jubal en partant.
Jubal réfléchit comme une petite de trois ans effrayée, il s'enfonça à son tour dans la forêt priant pour qu'elle n'est rien. Des reniflements l'attirèrent, il s'approcha de ce qu'il semblait être l'entrée d'un terrier.
- Ambroisine ? Ambroisine, c'est Jubal. Ma puce sort de ta cachette, tu es en sécurité nous sommes là. Maman est en sécurité avec Maggie. J'ai quelqu'un qui t'attend dans ma voiture, un certain chat avec des ailes de chauve-souris.
Des petits pas feutrés s'élevèrent venant de sa droite, Ambroisine rampait en dehors de sa cachette, les cheveux ébouriffés, les yeux rouges.
- Jubal, hoqueta la petite.
- Princesse ! Dieu soit loué je t'ai ! souffla Jubal en la serrant contre lui alors qu'elle se nichait contre son torse.
- Maman...
- Elle est en sécurité ma puce, vous êtes en sécurité toutes les deux. Tu vas bien ? Es-tu blessée ? demanda Jubal en regardant son visage remettant une mèche de cheveux bouclés derrière son oreille.
- Non, mais il faisait peur et tapait maman. Je me suis sauvée comme maman m'a apprit.
- C'est bien ma puce, c'est bien.
- J'ai peur, pleura Ambroisine.
- C'est fini trésor, je suis là, je vous protège. Et il y a l'équipe, on va aller retrouver maman et monsieur ailé.
Le duo s'arrêta au niveau de la voiture de Jubal où il attrapa le doudou de la petite qu'il lui donna. Ambroisine le serra fort contre sa poitrine.
- Ambroisine ! s'exclama Isobel qui sortait de la maison.
- Maman !
Isobel enlaça Ambroisine toujours dans les bras de Jubal.
- Elle n'a rien, prévint Jubal en posant son autre main dans le dos d'Isobel.
- Merci Jubal.
- C'est normale, tu le sais. Allez je vous ramène à la maison, déclara-t-il.
- Tu montes derrière avec nous ? Comme ça je suis entre toi et maman. Tatie Maggie peut conduire, souffla Ambroisine en regardant Jubal avec ses grands yeux larmoyants.
- Maggie ?
- Bien sûr, souffla l'agent touchée par l'adjectif utilisé par l'enfant.
VOUS LISEZ
Love one
FanficTout le monde connaît Isobel au travail mais personne ne la connait en dehors... Et pourtant, elle n'est pas du tout la même personne.