Love one

Chapitre 19

         Jubal s'agenouilla devant la petite fille prenant ses petites mains dans les siennes, cherchant la meilleure formulation possible. Mais il n'y en avait pas, la vérité était là. 

- Oui ma puce. Mais je te promets qu'on va la retrouver et la ramener très vite. Tu sais pourquoi ? Parce qu'on a l'équipe la plus forte, que tata Maggie et tonton Oa sont les meilleurs agents. 

- Tu...tu restes avec moi ? Ou tu vas partir aussi travailler à retrouver maman ? l'interrogea Ambroisine les yeux brillants. 

- Tu aimerais que je fasse quoi ? lui demanda Jubal. 

- Que tu restes avec moi. Je veux pas être toute seule avec quelqu'un d'autre. 

- Je peux appeler Sam et tu serais avec Tyler et Abby...

- Non, je veux toi, parce que tu es comme mon papa, sanglota Ambroisine.

Maggie quitta la pièce les larmes aux yeux en voyant la réaction de la petite fille. Jubal avait attirer contre lui la petite fille et la berçait tendrement tentant de la réconforter. 

- Je te promets qu'on va retrouver maman. Et je ne te laisserai jamais d'accord ma puce ? Et tu comptes énormément pour moi, autant que Tyler et Abby, souffla Jubal en embrassant sa petite joue d'enfant. 

Ils restèrent encore quelques minutes enlacés avant que Jubal ne la laisse momentanément dans sa chambre pour rejoindre les agents dans la salle.  

- Retrouvez Isobel, prenez tous les agents dont vous avez besoin, tous les moyens possible. Le temps presse, on sait ce qu'ils font à leurs victimes et les tuent en peu de temps. Ambroisine a déjà perdu sa première mère, elle ne doit pas perdre sa seconde. Et je refuse de perdre Isobel. 

- On va la trouver. Elle a une force de vie. Et on sait qu'elle tiendra pour sa fille, commenta Oa en sortant. 

- Maggie, tu m'appelles lorsque vous la localisez. Je participe à la descente. Je confierai Ambroisine à Elise ou Sam. 

Isobel se tenait dans le hall de l'aéroport, elle observait les gens aller et venir impatiente.

- Isobel ! s'exclama une voix féminine qu'elle aimait tant. 

- Oh Clara ! souffla Isobel en enlaçant sa sœur jumelle. 

- C'est tellement bon de te retrouver ! 

- Tu m'avais manqués ! Regardes-toi, tu es ravissante ! sourit Isobel en observant son double.

- Une baleine surtout ! rigola Clara en caressant son ventre.

- Six mois ? 

- Le septième mois depuis deux jours. Ta nièce ne fait que de bouger en plus !

- Tu ne devrais pas arrêter l'avion ? s'inquiéta Isobel.

- Je peux encore, je suis étroitement suivie. Mais ton inquiétude me touche. 

- Forcément, tu es ma jumelle ! Viens là ! souffla Isobel en l'attirant de nouveau dans ses bras. 

 Isobel se réveilla en hurlant alors que l'aiguillon à bétail s'appliquait sur son ventre. Ils l'avaient battu à main nus après l'avoir marqué au fer. Elle savait qu'en temps normal leur victime serait déjà morte, mais de par son entraînement et son envie de vivre pour sa fille, Isobel tenait bon. 

- C'est qu'elle tient bon la pétasse ! On va voir si tu résistes à ça... siffla le chef en lui assénant un coup de barre de fer. 

- On peut jouer avec avant de la finir ? 

- Allez-y... 

Le trio s'approcha de nouveau d'Isobel qui se raidit, sachant qu'elle n'aurait pas la force de les repousser. Et qu'après ce calvaire ils la tueront... Ambroisine, sa petite et douce Ambroisine. Elle priait pour qu'elle surmonte sa mort, qu'elle laisse Jubal s'occupait d'elle... Mais connaissant son ami et la petite famille qu'ils forment au travail, Isobel savait qu'Ambroisine serait entre de bonnes mains. Et peut-être qu'elle, elle retrouvera Clara.                                                                            Jubal enfila son gilet par balle, Elise veillait sur Ambroisine dans le bureau d'Isobel. Il avait réussi à négocier avec la petite, une Castille pure et dure. 

- On y va, murmura-t-il dans son oreillette. 

Les agents pénétrèrent en silence dans le bâtiment, dégageant pièce par pièce. Le hurlement d'Isobel résonna dans l'espace, glaçant le sang de tout le monde. Jubal couru jusqu'à la source du bruit arme à la main ne vérifiant pas les pièces précédentes. 

- FBI ! Éloignez-vous d'elle immédiatement ! 

Son sang se glaça en voyant Isobel en sous-vêtements, mais surtout son état, les bleus sur son visage magnifique, sur son buste... sans parler des brûlures. Le suspect cracha des insultes sur les origines d'Isobel avant que Scola dissimulé parvienne à le maitriser. 

- Isobel ! s'exclama Jubal en se précipitant vers elle. 

Oa  la détacha, et sans attendre elle enlaça le cou de Jubal qui avait posé une main sur son épaule. Il la soutînt, le cœur battant, redoutant de découvrir l'étendue de ses blessures. 

- Ils... ils... m'ont marqués, hoqueta Isobel contre son cou. 

- On va te soigner, l'ambulance est dehors. Ça va aller, on t'a Izzy, souffla Jubal en la maintenant contre lui. 

Maggie et lui la soutinrent jusqu'à l'ambulance, les ambulanciers soignèrent aussitôt la brûlure sur son flanc et sur son ventre, avant de s'occuper des coupures dans son dos dû aux coups de fouet. Jubal ne cessait de caresser ses cheveux, son front, ses joues... 

- Ambroisine... murmura Isobel. 

- Avec Elise dans ton bureau. Je lui ai promit de l'appeler dès que je te retrouvais, c'était la condition pour pouvoir venir sur le terrain. 

Jubal composa le numéro d'Elise et mit le haut parleur. 

" Jubal ?"

" Peux-tu me passer Ambroisine s'il te plaît, ou mettre le haut parleur peu importe."

"Jubal ?" murmura la petite brune. 

" Ma libellule ?"

" Maman ! " s'exclama Ambroisine en sautant du fauteuil de sa mère. 

" Hey mon bébé ! Je t'aime ma chérie."

"Je t'aime très fort maman, j'ai été courageuse avec dadd... Jubal et après avec Elise mais j'avais très peur que tu ailles avec les anges." 

"Tu sais que maman t'a promit qu'elle se battrait toujours pour toi, pour rester à tes côtés." 

" Je peux venir te voir maman ?" 

" Les ambulanciers m'emmènent à l'hôpital, tu ne veux pas venir plus tard ?" 

Des reniflements se firent entendre à l'autre bout de la ligne. Isobel s'en voulu de lui causer de la peine après ce qu'il venait de se passer.

" D'accord ma chérie, c'est vrai que maman aurait besoin d'un gros câlin." 

L'appel avec sa fille la soulagea et remonta le moral d'Isobel tout comme la présence de Jubal.