● Chapitre VI

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« Comment peut-on être fière d'être riche, alors que tout cet argent on a pas suer pour l'avoir ? » Sakura H.

La seule chose qui soit immortelle en ce bas monde, c'est la bêtise humaine.

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- Deviens ma fiancée ! cria - avec conviction - un petit enfant brun à une jolie petite fille.
- Je ...Je bredouilla-t-elle, confuse.

Ils étaient âgés tout deux d'à peine 6 ans. La mère de la petite fille, étant une bourgeoise assez noble et élégante, s'était fait invité pour la première fois dans la demeure de celle de l'enfant brun - une de ses amis - pour y séjourner quelques mois. Cette maison se trouvait en Angleterre. La mère de la petite fille avait décidé qu'elle était assez " grande " pour y aller avec elle et l'avait placé dans une école, croyant que ce petit séjour, même court soit-il lui ferait apprendre quelques mots anglais et elle avait eu raison.

De ses magnifiques grands yeux émeraude, la petite fille dévisagea le garçon, les joues en feux.

- Mais...mais je t'ai déjà dit que j'aimais déjà Sasuke lui avoua-t-elle, embarrassée.
- Ce Sasuke n'était pas amoureux de toi et il est à Tokyo en ce moment ! Moi je suis là !
- Mais.. mais je retourne chez moi dans quelques semaines.
- Alors je serai ton fiancé jusque là !

Il dessina un sourire heureux après avoir poussé un cri de joie. Quant à elle, elle pencha légèrement sa tête sur le coté avant de lui dire :

- Mais et ton frère ?

Sortant de sa cachette, ce dernier apparu derrière le banc où était assis son frère jumeau et la petite fille. Les deux petits garçons, prenant des cours pour parler différentes langues, et ça depuis leur petite enfance,  parlaient donc couramment le japonais. Faisant parti d'une famille ayant un QI assez élevé ils n'avaient aucune difficulté à  apprendre les langues

- On va faire comme ça dit avec beaucoup plus d'assurance le concerné en prenant place à coté d'eux , vu que nous partageons tout, mon frère sera ton fiancé et comme il est très timide, je serai celui qui fait ce que font Mère et Père !

En entendant les paroles du garçon, la petite fille et son frère jumeau brun s'entre-regardèrent en rougissant avant de timidement hocher la tête.

Le marché conclu, les jours étaient passés de plus en plus vite; le frère le plus réservé se contentait de prendre la petite fille par la main ou de la porter sur son dos et l'autre, de lui embrasser les joues et de s'inviter le soir à prendre le thé dans sa chambre autour d'une petite table basse normalement réservé à ses grandes poupées.

Le denier jour, ils avaient concocté tous les trois  un plan pour prendre le grand gâteau qu'on les avait interdis et une fois l'opération réalisé ils s'étaient empiffrés avec. Le majordome les avait donc retrouvé par terre autour d'un gâteau à peine fini, les vêtements salis; il avait souri en les voyant - avec un regard de chien battu - s'accuser mutuellement et prétendre que c'était l'autre alors que la bouche de tous était maculée de crème chantilly et de chocolat. Cela avait été le dernier moment qu'ils avaient partagé ensemble avant que la petite fille ne parte. Les  jumeaux avaient été triste et le brun - qui été le plus sentimentale - lui avait dit quelque chose qu'elle n'oublia jamais.

- Tu sais, moi, ce qui m'a fait t'aimer...c'est tes jolies cheveux roses! You are very...Pretty.

Elle avait rougi; il parlait Anglais seulement quand il était très gêné. La petite fille avait pleuré en questionnant sa mère du regard. Pouvait-elle le prendre dans ses bras ? Depuis qu'elle avait appris à marcher, on lui avait appris à bien se tenir en présence de garçon de haut rang et cela quelque fut l'âge qu'il ai. Sa mère avait acquiescé et elle s'était sans retenu jetée dans les bras de ses deux amis, tellement qu'après que sa mère est souri tendrement, elle lui avait lancé un regard disant " N'exagère pas, petite fille".

Dis moi qui tu es et je te dirai qui je suis Où les histoires vivent. Découvrez maintenant