Aizawa Shôta x reader

Chapter 17

Je reconnais la voie d'Izuku et de Lida dans le brouhaha. Aizawa me lâche précipitamment et j'atterris lourdement sur le sol. Je récupère une chaussure et me penche vers l'autre mais je me cogne contre le front de Shôta. Je me le frotte vigoureusement. Je mets une chaussure tandis qu'il me met l'autre.

On se cache derrière un arbre. Je lisse mes vêtements et on sort de notre cachette le plus naturellement possible.
- Tiens, vous êtes enfin arrivés ?, dit Aizawa comme si rien ne c'était passé. Ils sont exténués. Ils ont rencontrés les héros qui vont s'occuper de les aider durant le camp et Midoriya a récolté un coup bien placé par le petit Kota. Ils ont mangés et sont partis dormir.

Le lendemain, je me réveille toute cassée. Je n'ai pas bien dormi sur mon matelas mais on n'y peut rien. Je pars manger. Ils m'ont laissé ma part. Les élèves sont déjà dehors avec les élèves de la seconde B. Je me balade pour voir ce qui se passe. Ils font tous des exercices pour améliorer leur alter. J'ai plus l'air d'une touriste que d'une stagiaire. Je flâne entre les élèves, rigole avec eux avant que Aizawa ne me chasse car je les distrais.

Je les aide ensuite à préparer le repas. L'après-midi, je ne trouve rien à faire. Je prends un crayon et une feuille qui traînée et je m'installe à une table. Tant qu'à faire, je pourrais m'initier au dessin. Je prends une image de mon chat comme modèle et me concentre mais ce n'est pas fameux. Je froisse la feuille et tente de faire un panier jusqu'à la poubelle.

La boule de papier rentre ! Appelez moi Lebron James à partir de maintenant. Je m'applaudis moi-même quand Aizawa arrive.

*PDV Aizawa*

Je la vois assise toute seule à une table en... s'applaudissant ? Je me surprends à sourire. Elle me regarde et me sourit. Je sens mon coeur s'emballer et je repense à la courbe de ses jambes et ses hanches dans mes mains. Je respire calmement en m'approchant d'elle.

- J'ai réussi à mettre un panier dans la poubelle d'où je suis !, me dit-elle en s'exclamant.
- Super.
Pourquoi je parais aussi peu intéressé ? Alors que je pourrais l'écouter me déblatérer des choses inutiles toute la journée sans que je l'interrompt.

C'est la soirée. Les élèves vont se faire passer un test de courage mais je prends ceux qui ont des notes catastrophiques avec moi. C'est l'heure des révisions. Ils ont proposés à T/P si elle voulait de joindre à eux mais elle a refusé. Je me demande pourquoi.

Ils me donnent du fil à retordre comme ils veulent rejoindre les autres. Je commence à m'énerver mais T/P pose sa main sur mon épaule et me fais un clin d'oeil. Je papillonne des cils pour ne pas laisser paraître que ce simple geste m'affecte. Je hausse les épaules et m'appuie contre la porte en croisant les bras.

Elle prend un temps avec chaque élève et lui explique la notion qu'il ne comprend pas. Je souris en la voyant si impliquer et sors sur le pas de la porte. Je distingue une ombre et c'est Dabi.

~

Izuku est à l'hôpital. L'alliance des supers vilains nous à attaquer alors que le lieu du camp d'été était tenu secret. Il y a définitivement un traître parmi nous. Je sors du supermarché, mon sac dans ma main. Il fait nuit noir aujourd'hui. Je respire l'air frais et profite du calme de la rue où je me suis engagé.

Soudain, j'entends des pas rapides  derrière qui s'approchent. Je sens d'abord son parfum avant de sentir sa présence à ma droite.
- Aizawa !, dit-elle distinctement. Attends moi donc, tu vas bien trop vite.
Elle enroule son bras autour du mien et le serre anormalement fort. Je sens qu'elle tremble un peu.

Je lui souris.
- Désolé, j'avais oublié que tu avais des petites jambes, dis-je en entrant dans son jeu.
Elle rit nerveusement. Je l'entraîne à la lumière de la rue principale.

- Tu peux me dire ce qui se passe, dis-je en chuchotant.
- Un homme bizarre a commencé à m'appeler et me suivre. Mais comme par hasard, il n'y avait personne dans les rues au alentour. J'ai eu de la chance de tomber sur toi. J'ai vraiment cru qu'il n'allait pas me lâcher.

Je jette un regard par dessus mon épaule mais il n'y a personne.
- Je crois bien qu'il est parti après m'avoir vu.
- Bien sûr. Tu es le grand Eraser Head non ?
Je hoche la tête.

- Et maintenant ? Tu vas rentrer chez toi ?
- Je ne sais pas. Je ne me sens pas prête à rester seule chez moi.
Je vois qu'elle frissonne légèrement.
- Tu veux boire quelque chose ?
- Oh oui pourquoi pas.

On se dirige vers une camionnette-stand. Je prends un café et elle prend un chocolat chaud. On s'installe sur un banc.
- J'ai remarqué que tu ne bois jamais de café.
- Oui. En fait je n'aime pas ça, s'exclame t-elle avec une grimace amère.

- Tu ne veux pas goûter le mien ?
Je lui tends mon gobelet du bout des doigts comme il est chaud.
Elle le prend en frôlant mes doigts et bois une toute petite gorgée.
Elle fronce les sourcils, ses yeux à demi-clos et sa bouche tordue par le goût du café.

Je ris devant son visage qui est drôle et si magnifique en même temps.
- Qu'est-ce qui est drôle ?, s'enquit-elle en s'essuyant les lèvres du revers de sa manche.
- C'est juste...
Je ne sais pas si je devrais le dire.
- Ta tête était... très belle à l'instant.

Je l'ai quand même dit. Je détourne les yeux quand je la vois sourire. Ses joues sont devenues plus rouges et son regard est vraiment de braise.
- C'est vrai ?, dit-elle, amusée.
Je ne dis rien.
Elle rit doucement et se lève avant de me tendre sa main.
- Ça te dit qu'on se balade ensemble ?

Je finis mon gobelet et attrape sa main. Elle la sert fort et m'entraîne derrière elle. Je la suis et l'écoute parler pendant un temps indéterminé. On finit par arriver dans un parking.
- Tu vas rentrer ?, demande t-elle.
- Ma voiture est garée ici donc je pense que oui.
- Je peux m'inviter chez toi ?
- Si tu veux.

Je m'installe au volant et me concentre sur la route pour ne pas penser à elle. On arrive rapidement. Je ferme la porte d'entrée et la rejoins dans le salon.

Je m'installe à côté d'elle.
- Ça va ?, je demande, un peu inquiet.
Elle me regarde. Longtemps. Je soutiens son regard pour lui montrer que je suis là pour elle. Elle sourit soudainement et passe ses bras autour de ma taille. J'enroule les miens autour de son cou.

On reste comme ça un moment quand elle se redresse et passe une main sur ma joue. Je sens que mon coeur s'accélère et je pose ma main sur la sienne...

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