Lettre 17

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Dimanche 1er janvier 2006

Hermione, je viens de rentrer.

Sachez tout d'abord que je vous en voulais terriblement et pourtant, regardez là où j'ai finis.

Je ne suis qu'un fou bon pour l'asile, un déséquilibré aux multiples folies, curieuses et instables.

Vous avez plongé vous aussi ...

Je n'avais pas prévu d'y aller, jamais, pas après mon dernier billet. Mon cœur était à des années-lumière d'aller festoyer cette Saint Sylvestre devant le spectacle annuel des Waesley. Néanmoins, je n'ai pas su résister à l'envie de vous rejoindre, là-haut, sur l'observatoire de la tour, lorsque finalement, Minerva a laissé sous-entendre qu'à défaut d'être au chevet de votre compagnon malade comme un chien à l'infirmerie, vous y étiez.

Sachez que devant la masse de sorciers et sorcières qui attendaient, je n'ai vu que vous, oui seulement vous et le flot de vos boucles balayées par le vent. Dans ce coin, appuyée à la rambarde et dos à moi, vous observiez le ciel, prête à tous moments d'y déceler dans son immensité la première lueur d'un feu, pré-annonce du show.

Totalement charmé par votre candide impatience, mes ressentiments concernant notre dernière entrevue ont disparu, m'enlevant cette incertitude quant à mon ascension jusqu'ici. Je n'ai pas fait demi-tour comme j'avais prévu, non, au contraire, mes jambes muent par un profond désir m'ont fait avancer jusqu'à me positionner derrière vous.

Vous avez imperceptiblement tressailli Miss... Comme si, sans même se toucher, vous saviez.

En faite, nous nous appelions, et quand je dis ça, je ne veux pas dire de vive voix. Je parle de nos corps et nos âmes qui s'attirent et s'exigent.

Cette alchimie perceptible était comme la magie. On se ressentait sans tout à fait contrôler. D'ailleurs, vous avez faibli la première, juste d'un petit pas, mais qui vous a fait, vous coller à moi. Il n'en fallut pas plus pour qu'à mon tour, je cède et vous avale toute entière sous les pans de ma cape que j'ai rabattu sur nous.

Miss, personne n'a vue comment mes lèvres ont ravagé votre nuque, ni de quelle façon mes mains ont glissés sous vos couches jusqu'à rencontrer la peau nue de votre ventre. Ces sourds de Sorciers n'ont même pas entendu vos adorables couinements, bien trop obnubilés par les premières détonations tandis que je prenais en coupe votre sein moulé parfaitement à ma main et que l'autre accroché à votre taille endiguait votre déroutante agitation.

Merlin, Hermione, depuis combien de temps attendiez-vous que je vous touche ?

Je faisais si peu, mais vous réagissiez si fort que j'ai eu tout le mal du monde à me maîtriser. Je m'obligeais à ne pas m'aventurer plus loin, si ce n'est seulement sur votre sein, titillant du pouce son monticule dressé sous la dentelle que je rêve d'observer maintenant.

L'autre tenait votre ventre qui grondait une faim gargantuesque. Je l'appuyais fort, pour vous maintenir debout contre moi et feinter le monde, mais aussi pour vous faire sentir comme ma longueur s'étirait parfaitement le long de votre croupe.

Vos mains à vous tenaient ma cape, fermement, comme s'il s'agissait d'une mission vitale. Et vous n'avez pas failli, petite coquine, car derrière le rideau, se jouait une scène des plus obscène.

Personne ne devait soupçonner quoi que ce soit, au risque que tout s'arrête. Ce que vous avez parfaitement évité envers et contre toutes mes caresses.

Douce Hermione, je sens encore vos boucles soyeuses chatouiller mon nez lorsque avec, je les coiffais pour mieux venir du bout de la langue lécher l'angle parfait de votre mâchoire jusqu'à votre oreille. J'y chantais mes souffles et grognements de satisfaction en réponse à vos mouvements lascifs sur ma hampe prisonnière et entravée de vos fesses.

Ho, et j'ai encore vos mots qui, comme une litanie, berce encore mes pensées. Vous prononciez mon nom dans mon cou, « Severus », qui entre vos lèvres glissait comme je rêvais d'y voir ma virilité s'y enfoncer. Et vous poursuiviez, jurant et répétant O combien vous aviez tellement envie... sans jamais totalement finir tandis que je chiffonnais le deuxième de vos seins.

Le jeu n'était pas judicieux, Granger... vous le saviez aussi bien que moi. Nos mouvements cachés en harmonie avec nos soupirs étouffés sur la peau de l'autre ne faisaient que monter l'intensité de notre besoin sans pouvoir le satisfaire vraiment.

Nous manquions de temps pour ça, et d'intimité évidemment, bien que...

Honnêtement Hermione, si les explosions simultanées dans le ciel n'avaient pas été ceux d'un bouquet final dessinant dans le ciel le décompte de la nouvelle année, je me serais contenté de ma cape pour nous cacher.

Seulement, dix secondes n'était de toute évidence et vous en conviendrez, pas assez long pour que je soulève votre jupe sur le dessus de vos fesses rebondies, que j'ouvre mon pantalon et en libère ma queue vous quémandant et encore moins assez pour que je vous prenne convenablement contre cette barrière au bord du vide devant cette vue splendide.

Ce n'est que partie remise... Je vous l'ai promis sur vos lèvres avant de partir.

D'ailleurs, j'oubliais, Bonne année Miss...

.SS

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