Lettre 20

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              Cher Severus,

Il faut croire que l'homme secret que vous êtes à ses failles.

L'une d'elle m'a révélé votre date d'anniversaire ainsi que votre absence prévue ce week-end pour l'occasion.

Des informations judicieuses qui ne m'ont laissé que peu de temps pour vous choisir un présent.

J'étais à me remémorer nos trop cours moments, nue dans mes draps, passant et glissant mes doigts là où vous m'aviez marqué des vôtre, lorsque l'idée en canon avec mon plaisir m'est venue.

Le vestige indélébile  de nos instants éphémères.

Puisse-t-il vous accompagner là où vous aller et vous faire savoir qu'il me tarde déjà de vous retrouver.

Tendrement,

Hermione. 

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Vendredi 6 janvier 2005

          Ma douce et impétueuse Hermione,

Comme j'aurais aimé posséder au moins la moitié de votre audace pour vous faire parvenir cette  nouvelle lettre. Mais comme vous l'avez si bien dit, je suis un homme secret.

D'ailleurs, il me tarde d'avoir une discussion avec la faille que vous avez mentionnée, il semble maintenant évident qu'elle en sait bien plus que je ne l'aurais crû.

Mais revenons-en à ce présent...

Hermione, j'ai cette main qui écrit et l'autre qui tient ce string indécemment souillé par notre jeu de la veille.
Je suis certain de ne pas vous surprendre en vous disant que ce n'est pas ma plume que je me passe sous le nez depuis.

Merlin me vient en aide ! ... votre odeur... grand dieu... est un parfait mélange de confiseries et du chaud de vos entrailles. C'est comme flirter avec l'enfer et d'être tenté d'y plonger.

Je suis sur le point de m'y noyer volontiers Miss, tant vos effluves douceâtres et exquis m'enivre.

J'ai cet appétit qui gronde depuis ma première grande inspiration dedans, pourtant, je jure n'avoir loupé aucun repas si ce n'est votre petit corps qui me nargue sans cesse et que je n'ai eu qu'à loisir d'éveiller.

Il me tarde, Hermione, de ma rassasier de vous, et de m'abreuver du seul élixir qui coule sans que je n'aie besoin de le brasser. 

Un comble pour un virtuose et maître en potion. 

En attendant, je me contente de la caresse que votre lingerie me fait. Entremêlée à mes doigts, je ne cesse d'y respirer dedans. C'est puissamment excitant, dangereusement addictif et adorablement réconfortant.

Par avance Miss, je tiens à m'excuser, car je crains toutefois que votre cadeau ne devienne plus souillé qu'il ne l'ait déjà. Je sais d'avance que je ne résisterai pas à l'envie d'y voir ma semence s'y étaler et se mêler à vos jus. 


Merlin... c'est déjà si bon rien qu'en l'écrivant...

... vous ne m'en voudrez pas, après tout l'idée même de ce cadeau vous ai venu de la même façon.

D'ailleurs, prononcez-vous mon nom Miss, lorsque la petite mort vous emporte ? Je pourrais facilement le savoir si j'osais... en attendant laissez-moi vous avouer qu'il n'y a que le vôtre que je prononce lorsque je déverse mon plaisir de vous.

Soit, j'avais dans l'idée de partir demain à l'aube, mais un grand bol d'air frais me semble nécessaire dorénavant. Je plie bagage et m'en vais retrouver mon Colorado de ce pas.


Soyez certaine que je penserais à vous Hermione. Après tout, je ne pourrais plus jamais faire autrement n'est ce pas ?

Plus maintenant, alors que je porterais un peu de vous dans ma poche.

Merci pour ce cadeau, il me tarde déjà de vous retrouver aussi. 

.SS



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