Lettre 21

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Dimanche 8 janvier 2005

Ma douce Hermione,

Je n'ai jamais aussi bien dormi que la nuit dernière, cette sorte de thérapie que j'exerce sur ces billets sembles, je ne sais comment, porter leurs fruits. J'imagine que l'achat de mon nouveau pied à terre y est aussi pour quelque chose ainsi que le fait que vous monopolisez l'essentiel de mes rêves.

Oui Miss, vous êtes partout dans mes méandres nébuleux et charnels.

Dedans, il n'y a que nous et nos sens...

Laissez-moi vous dire comme mon âme n'a pas lésiné à vous rendre sublime et tentatrice, si bien que me contenter de vous observer m'a été impossible.

Dans mon rêve, je vous ai touchée.

Dans mon rêve, je vous ai senti.

Dans mon rêve, je vous ai goûté.

... et j'ai fini par vous posséder.

Hermione, dites-moi que mon subconscient ne s'est pas trompé et qu'il m'a livré la vérité.Que vous êtes tout aussi exquise et passionnée lorsque vous vous abandonnez dans les bras d'un homme.

Si c'est le cas, alors je ne pourrai jamais être comblé par une autre que vous soyez en certaine.

Rien que vous Hermione et seulement vous... pour toujours...

Voilà ce que j'ai répondu à cet homme lorsque je lui ai acheté cette maisonnette que j'occupe désormais, dans le parc des rocheuses que j'aime tant. Une garçonnière m'as-t-il présenté, qui en avait vue défiler des beaux morceaux avait-il insinué graveleux.

J'ai conclu l'affaire, Miss, pas pour les compétences douteuses du vendeur, mais parce qu'ici, je me sentais délesté du poids de la culpabilité. Depuis le perron, j'ai cette vue sur le Lily Lake qui me subjugue, et pour des raisons personnelles, elle m'inonde d'une aura bienveillante et me pousse à accepter l'idée qu'il m'ai possible de me construire un avenir contraire à solitaire.

Hermione, je n'ai depuis ce dernier rêve plus quitté le perron. Assis par terre, je gribouille cette énième lettre face à se lever de soleil qui se reflète dans les vaguelettes et je ne cesse, oui ne cesse de faire des plans sur la comète.

Mais j'ai confiance Hermione, j'ai si confiance dans quoi je m'embarque que je vous fais la promesse que s'il devait y avoir une nouvelle femme qui passe les portes de cette maison, il ne pourra s'agir que de vous.

A bat la garçonnière...

.SS

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