Lettre 2

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Mardi 20 septembre 2005

           Miss Granger,

Je ne pensais pas noircir un nouveau parchemin en votre nom et pourtant...

Sachez que je vous ai vue. Vous pensiez sûrement que personne ne pouvait vous apercevoir, mais moi si. Bien malgré moi rassurez vous.

J'étais comme chaque mardi à l'heure du thé dans le bureau de notre Directrice lorsqu'à travers la fenêtre, je suis tombé sur votre petite silhouette sillonnant ce chemin vers la cabane d'Hagrid.

Sûrement pour prendre le thé aussi, j'imagine ...

J'allais me détourner de votre agaçante démarche lorsque je me suis aperçue que malgré le temps pluvieux, vous ne vous étiez non seulement pas protégé de la pluie à l'aide d'un sortilège, mais qu'en plus vous sautiez à pieds joints dans les flaques sur votre passage.

C'était tout à fait puéril Miss Granger.

Et je n'ai d'ailleurs pas hésité entre rire comme vous le faisiez sous ce torrent ou trouver cela pathétique.

C'était un spectacle grotesque et j'ai vite repris le cours de la discutions que Minerva entretenait seule.

Ç'aurait pu être une parenthèse insignifiante dans ma journée surchargé et pourtant, le soir venue, j'ai pesté contre vous Miss Granger.

Pourquoi ?

Tout bonnement parce que j'ai une conscience Miss, et que je savais l'infirmerie à court de remède contre les rhumes. J'ai consacré ma soirée à brasser de la Pimentine sachant pertinemment que vous n'alliez pas sortir indemne de votre imprudence.

Granger vous êtes toujours aussi agaçante. 

.SS

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