Partie 49

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Chapitre 49 :


Je l'a regarde pour voir si son visage me rappel quelque chose mais je n'ai pas la moindre idée de qui est cette fille. Je ne vais pas l'a faire entrer chez moi quand même. Je n'ai absolument pas confiance. Cependant, elle connaît mon prénom et elle a su comment me trouver donc qui est-elle ? Une amie ? Une connaissance ? Une quoi ? C'est forcément quelqu'un que je connais.


- Je peux entrer ?

- Non. Tu veux me parler ? Ok, on peut le faire dehors. Je ne te connais pas, enfin pas que je me souvienne et je ne laisse pas n'importe qui entrer chez moi.

- Je comprend..


Elle inspire comme si elle allait faire un discours d'adieu, comme si elle était au bout de sa vie. Oulaaa tombe pas dans les pommes ma pauvre hein.


- Tu.. enfin ça va ? T'as pas l'air bien ? T'es toute pâle.. tu veux boire un truc ?

- Non non merci Lina mais ce que je vais te dire.. c'est dur pour moi..


Fiiioulala, si il y a bien une chose que je ne supporte pas, c'est bien les personnes qui tournent autour du pot pour dire quelque chose d'important. Ouvre ta bouche et dit le une fois pour toute. Le truc de dire un mot, s'arrêter, recommencer, s'arrêter de nouveau.. aaah non, j'ai horreur de ça !


- Si t'as un truc à me dire, tu le dis et basta ! Arrête de faire un texte à trou !

- C'est à cause de moi que t'es tomber dans les escaliers du lycée.


Alors là.. je crois que l'heure a arrêter de tourner. Le temps que j'assimile la phrase qu'elle venait de me dire..

C'est à cause d'elle. C'est à cause d'elle. C'est à cause d'elle. C'est à cause d'elle. C'est à cause d'elle. Putain ! C'est à cause d'elle que je ne me souviens de rien, que je n'ai pas la moindre trace de ces sept derniers mois, que j'ai l'impression d'être lâcher dans un monde inconnu. Tous ce foutoir dans ma vie, c'est uniquement à cause d'elle ! Elle m'a pris la chose pour laquelle je subit de terrible maux de tête, ma mémoire. Toute ces fois où je me bats pour me souvenirs de la plus petite image, du plus petit son qui pourrait m'aider à savoir ce qui c'est passer durant ces derniers mois, tous ça à cause d'elle !

Je commence à respirer de plus en plus vite, mes poings se serrent, mes ongles s'enfoncent dans la chair de mes mains, je tape du pieds, je fais craquer mes doigts.. Putain, je vais exploser !

Je me lève en lui tournant le dos, je ferme les yeux en appuyant très fort sur mes paupières pour me calmer. J'ai envie de lui enfiler un grand nombre de gifle, de l'étriper, de l'étrangler, de l'a couper en petit bout pour l'enterrer dans mon jardin !


- Je.. Lina.. je sais pas quoi te dire..

- Alors ferme ta gueule ! Franchement, je fais un effort surhumain pour ne pas te démonter les os alors ta gueule !

- Lina, je suis vraiment désolé.. je.. je sais ce que tu dois ressen..

- Non ! Non tu ne sais pas ! Ne dis surtout pas que tu es désolé ! Que tu sais ce que je ressens parce tu ne sais absolument pas ce que je vis en ce moment. Tu ne sais pas ce que sais de te réveiller dans un hôpital et voir ta mère en larmes à ton chevet. Tu sais ce qu'on ressent quand on ne se souvient pas des gens qu'on apprécie ? Tu sais ce qu'on ressent quand des gens te demande '' Tu te souviens de moi ? ''. Imagines, imagines juste un instant que tous ce que tu as fait ces sept derniers mois se soit envoler, plus rien, nada. Que toutes les personnes que t'as rencontrer soit devenue de parfait étrangers. Tout simplement que ta vie soit sur '' stop ''. Je dois tout recommencer. Je dois ré-apprendre à connaître mes amis et ma famille ! Oui, tu vois, mon frère m'a dit qu'il avait une copine. C'est le genre de chose dont je voudrais me souvenirs pour pouvoir le taquiner et rigoler avec lui quand il rougit quand on parle d'elle mais je ne peux pas ! Il y a plein de personnes autour de moi qui me regarde avec pitié. Tu n'imagines pas ce que ça fait de voir que les gens te regarde comme si tu étais un petit animal blessé, comme si tu étais une pauvre petite chose fragile, comme une bête de foire. Alors non, non Sandra, tu n'as vraiment aucune idée de ce que je ressens.

Lui & Moi ? Une évidenceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant