Lui & Moi ? Une évidence

Partie 25

Chapitre 25 :

Je ne sais pas ce que j'attends de ce baiser mais certainement pas ce sentiment de contentement qui m'envahis. Doux. Tendre. Bouleversant. Voilà comment qualifier ce baiser. Je l'avoue, ça fait un moment que l'idée d'embrasser Yanis se balade dans ma tête. J'ai dû mal à croire qu'à cet instant précis je suis là, dans ses bras, à l'embrasser. Le seul bruit qui se fait entendre est celui de nos lèvres qui s'amusent à se chercher. Une de mes main s'est perdu dans ses cheveux tandis que l'autre caresse son visage. Je ne sais absolument pas ce qu'il ressent à cet instant mais moi mon cœur il bat à la vitesse de tir d'une mitraillette. Il resserre ses bras autour de moi comme s'il avait peur que je m'échappe, je me retrouve coller à lui, il n'y a pas un millimètre d'espace entre lui et moi. Il me tourne doucement de sorte à ce que je soit, à mon tour, appuyer contre le muret. Les baisers s'intensifient, ils deviennent de plus en plus long. Nos lèvres sont comme aimantées l'une à l'autre. Dans un dernier élan et en passant sa main derrière ma nuque, on partage un dernier baiser d'une extrême douceur en le faisant durer un petit moment jusqu'à ce que nos lèvres se détachent petit à petit..

Je baisse les yeux et il appuie son front contre le mien. Personne parle, un blanc immense s'installe. À cet instant, quelque chose de nouveau vient de naître entre Yanis et moi, je le sais, il le sais mais aucun de nous deux ne veux en parler. On laisse le blanc qui s'est installé planer, le silence est d'or comme on dit. Pourtant j'ai peur, oui j'ai peur qu'avec ce qu'il vient de se passer, ça change.. Je veux dire par là que j'ai peur qu'il change de comportement avec moi ou que notre amitié disparaisse. Avant toute chose, Yanis est un super pote avec qui je m'entend vraiment très bien, on est sur la même longueur d'onde, les même délires et tout.

- J'embrasse bien hein ?

- Bof hein.

Son visage s'est décomposer mdrrr je me suis taper une barre toute seule pendant cinq minutes.

- Ah ouais ?

- Ouais.

En même pas deux seconde je me suis retrouver sur son épaule, bon je l'avais chercher aussi.

- Alors je vais te jeter où ?

- Lâche moi !

- Sinon quoi ?

- Je vais le dire à ma maman.

Je me suis sentis tellement gamine à se moment là.

- Mdrrr même Grégory il dit plus ça.

- M'en fou ! Dépose moi par terre ou je crie !

- Si tu cris, je te fais tomber.

- Si tu me fais tomber, je te râle avec moi pour qu'on se casse la gueule tous les deux.

- Tu fais ça et je t'embrasse plus.

- M'en fous mdrrr.

- Ah ouais ?

- Ouais !

Cet abruti de la vie m'a fait tomber, doucement, donc je me suis manger, doucement, le sol pendant que lui se roule par terre tellement il était plier.

Il s'approche et me tend ses bras.

- Aller viens.