Chapitre 8

878 69 7
                                    

Assis sur le lit, Buck venait d'expliquer à T.K la stupide raison du comportement de ses collègues avant son départ.

- Je n'y crois pas. Ils ont pensé à quoi en faisant ça ? Lui demanda son amant.

- Je ne sais pas.

- Tu vas faire quoi maintenant ?

- Je veux entendre Chimney et Hen avant de me décider, mais j'aime mon métier.

- Tu aimes surtout le faire à la caserne 118.

- Oui.

En tournant la tête, il vit le sac de T.K.

- Tu t'en vas déjà ?

- Oui, j'allais t'en parler. Après un moment de persuasion, Judd m'a avoué que mon père a eu d'autres contrôles en ce qui concerne son cancer, il était patraque dernièrement.

- Je suis désolé, j'espère que tout ira bien.

- Moi aussi. Mon vol est demain à six heures.

- Je t'y conduirais.

- Tu n'as pas à le faire.

- Je le veux.

- Merci.

Il l'enlaça tendrement.

- Buck, fais-moi l'amour. Fais-moi oublier que dans moins de vingt-quatre heures, je vais savoir si mon père va revivre ces mois de tortures.

Pour réponse, il lui leva le visage, puis il l'embrassa langoureusement alors que ses mains commençaient à le caresser.

¤¤¤

Ils étaient à l'aéroport. T.K avait fait enregistrer ses bagages.

- Merci pour ces semaines Evan.

- Merci à toi pour m'avoir appris qui j'étais réellement.

Son amant lui sourit.

- Tu vas me manquer Evan.

- Toi aussi T.K.

Son amant l'embrassa tendrement.

- Au fait, avant que je n'oublie, Maddie m'a demandé de te calmer côté cadeaux pour ta nièce, mais je lui ai dit qu'il y avait peu de chance que j'y arrive car tu étais fou de ta nièce avant même qu'elle naisse.

- Tu as bien répondu.

Il prit son visage entre ses mains, caressa ses joues puis il l'embrassa à son tour avec tendresse.

L'appel se fit entendre, T.K devait partir. Il l'embrassa une nouvelle fois.

- Tiens-moi au courant pour ton père.

- D'accord et envoie moi des photos de Jee-Yun.

- Promis.

Après un dernier baiser, T.K passa la passerelle.

Il s'était retenu, mais des larmes coulèrent le long de ses joues alors qu'il entrait dans sa voiture.

*****

Larmes qui coulaient aussi le long des joues de T.K dès qu'il fut dos à Evan. Il ne pourrait jamais oublier ces semaines avec le blond et il savait que s'ils avaient vécu dans la même ville, ils se seraient mis officiellement en couple, mais la vie étant ainsi, Evan avait sa vie à Los Angeles et lui à Austin.

*****

Buck était chez Bobby et Athena. Il avait amené le petit déjeuner. May avait apprécié d'avoir des croissants et des pains au chocolat. Elle lui avait fait un bisou sur sa joue gauche et quand elle a su que T.K était parti chez lui, elle l'avait enlacé longuement.

- Tu vas faire quoi maintenant Buck ? Lui demanda Athena.

- Si le Capitaine Nash le permet, j'aimerais retrouver mon poste au sein de la caserne 118.

Il eut à peine le temps de finir sa phrase que Bobby le serra dans ses bras.

- Bien sûr que je le permets, ce n'était pas pareil sans toi. Puis si tu n'avais pas voulu revenir, j'aurais tout fait pour t'y pousser car tu es fais pour être pompier.

- Merci papa.

Ce dernier le serra plus fort.

- Avant que tu ne lui casses une côte mon chéri, tu devrais le relâcher, dit Athéna.

Son père de cœur le fit.

- Désolé, mais je suis si heureux que tu m'appelles ainsi Buck.

- Je te l'ai déjà dit Bobby, tu es l'une des personnes les plus importantes de ma vie, tu es mon père de cœur, même si je te rends fou la plupart du temps, je ne supporterais pas d'être une déception pour toi ou qu'il t'arrive quelque chose.

- Tu n'as jamais été une déception pour moi, Evan et je tiens à toi comme à un fils.

Un tic se fit entendre quand ils se prirent de nouveau dans les bras. Athéna les avait pris en photo.

- Première photo père fils.

Il vit Bobby sourire à sa femme.

- Tu me l'enverras ? Demanda-t-il.

- Fait, dit-elle.

- Maintenant fiston, quand veux-tu reprendre ?

- Quand tu peux me réintégrer.

- Donc dès la prochaine garde. Je n'avais pas envoyé ta démission au conseil, tu étais juste en vacances, non payée bien sûr.

- Merci papa.

Il le prit de nouveau dans ses bras.

- Demain, six heures à la caserne.

- J'y serais.

- Et laisse Chimney, Hen et Eddie s'excuser et te cajoler quelques temps.

- D'accord, répondit-il en souriant.

Fall af háuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant