Chapitre 12

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J'étais dehors avec Margaux, Emmy et Sylvia. Nous discutions joyeusement quand les garçons arrivèrent. Je ne parle pas de Cameron et de sa bande. Non, je parle d'Augustus, d'Ethan et Georges. Emmy rougit quand ils arrivèrent et je me mis en tête de trouver celui qui lui faisait cet effet-là.

« On va jouer au stade ce soir, un match amical contre une équipe de la ville d'à côté et il parait que tu joues bien. Ça te dirait de venir avec nous ? »

Augustus me posa la question et bien qu'intéressée, j'hésitais.

« Ça ne se passera pas comme ce matin, je t'en donne ma parole. Les gars savent que si on demande à quelqu'un de jouer c'est qu'il a le niveau. Me dit Ethan.

-Très bien, j'accepte.

-Rendez-vous au stade à 18h, on te filera une tenue. »

Ils nous saluèrent été partirent tranquillement en riant. Je me tournais vers Emmy dès qu'ils eurent disparus de notre champ de vision.

« Lequel ? lui demandais-je

-Quoi ?

-C'est lequel qui te fait rougir ? insistais-je »

Elle cacha son visage derrière ses mains sous les rires des deux autres filles.

« Ça se voit tant que ça ?

-Non mais j'ai un excellent sens de l'observation. Alors c'est qui ? Augustus ? »

Elle n'eut aucune réaction.

« Georges ? »

Elle ne réagit pas. Je souris.

« Ethan. C'est Ethan. »

Elle rougit fortement et j'éclatais de rire. Elle resta cachée derrière ses mains mais je la pris dans mes bras en lui disant que ce n'était pas une honte d'aimer.

« On peut venir te voir ce soir au match ? demanda Emmy peu sûre d'elle.

-Pourquoi vous ne pourriez pas ? »

Je continuais de discuter avec les filles quand la sonnerie retentit pour annoncer ma dernière heure de la journée. Je me dirigeais vers ma salle de science économiques et sociales et, cette heure étant ma première heure de cette matière dans cet établissement, je me présentais au prof qui me dit de m'asseoir au premier rang. Je pris place et sortais mon carnet pour dessiner en attendant le début du cours.

En l'ouvrant, je tombais sur mon dessin de l'heure précédente, deux signes dont les cous se rejoignaient en un cœur parfait. Je pense que c'est l'un des plus beaux dessins que j'ai fait de ma vie. Les ombres, l'eau, les plumes, tout était respecté à la perfection. On aurait simplement dit que c'était une photo en noir et blanc d'une scène idyllique. Je tournais la page et essayait d'engager une esquisse mais rien ne me venait, pas de formes de bases, rien, je n'arrivais pas à trouver l'inspiration. Je crois qu'elle s'est complètement épuisée dans les deux oiseaux. Elle s'est envolée avec.

Le prof commença à parler et je sortais de ma rêverie. Pendant une heure, je pris des notes sur tout ce qui pouvait s'avérer intéressant et utile. Je finis par remplir trois pages de choses que je jugeais assez importantes pour être prise en note. Quand la cloche sonna, je sortis de la salle et allais vers mon casier. Je l'ouvris pour récupérer mon casque et ma veste de moto avant de le refermer et d'aller vers le parking. Ma moto m'attendait et je grimpais dessus en m'équipant sous le regard des autres élèves. Je sortais du parking en faisant vrombir le moteur et prenais les chemins de terre que j'avais découvert en arrivant ici. Le sol était instable et j'adorais ça, ma moto partait un peu dans tous les sens et j'arrivais à la maison couverte de poussière et ma magnifique moto était couverte de terre et de boue. Je la rinçais rapidement au jet d'eau avant de rentrer dans la maison.

Le badboy et la prétendue badgirlOù les histoires vivent. Découvrez maintenant