Tw : mentions d'agression, maltraitance.
Jude Kebena's pov.
Mes larmes coulent silencieusement sur mes joues pendant que mes yeux divague sur le paysage qui défile. Je me griffe discrètement la cuisse, pour stopper mes sanglots.
J'en suis sûre, ma mère est lunatique, voir même bipolaire. Elle devrait aller se faire diagnostiquer. Mais elle s'en fou totalement que sa fille soit touché de ses sauts d'humeurs.
J'ai même arrêté de l'écouter quand nous sommes rentrés dans la voiture, elle n'a fais que m'insulter, et a même voulu se retourner vers moi pour me frapper. Mais mon père l'en a empêché.
Je sais qu'il ne l'a que fait car il nous voulait pas subir une humiliation devant l'un de ses ami. À la maison, il disparaîtra rapidement, me laissant à mon sort.
J'écoute pendant une seconde le discours d'insultes de ma mère. Ses mots sont aussi tranchants qu'une lame de rasoir.
"Bordel de merde, qu'ai-je fais à Dieu pour qu'il me refile une traînée en guise de fille ?! Tu peux me le dire hein ?! Ça ne te fait rien toi ?! Que ta fille soit une énorme pute ?!"
"N'allons pas jusque là." Marmonnait mon père en prenant un rond point.
"Comment tu peux dire ça ?! Je te l'ai dit ! J'étais déjà sûre qu'elle usait de ses charmes sur son propre père ! Et maintenant chez les enfants de tes amis ?! Tu ne va rien dire ?!"
Je ferme la bouche une fois de plus, avalant avec difficulté le tas d'insultes que ma mère balançait.
Maman...
Je n'ai vraiment rien fais...
Pourquoi ma parole est remise en question ? Pourquoi ne me croient-ils pas lorsque que je leurs dis qu'il s'est faufilé dans les vestiaires de lui même ? Qu'il a tenté de me toucher ? Que je ne l'ai jamais invité, au contraire de ce qu'il a raconté ?
Maman, Pourquoi crois-tu ce jeune garçon que tu connais à peine, au lieu de ta fille ?
Ne sens-tu pas que je te dis la vérité ?
Je frémis encore lorsque que je repense à la scène. Moi, arrangeant mon tein lugubre après le shooting. Laurent, se faufilant derrière moi sans que je m'en rende compte. J'ai remarqué sa présence au moment précis où une main a parcouru l'arrière de ma cuisse en remontant.
J'ai tout de suite été paralysée, je n'ai réussi qu'à murmurer un seul non, presque muet. Mais mon refus n'a pas mis fin à ses envies, je ne suis même pas sûre qu'il l'a entendu.
Quand il a posé ses lèvres sur mon cou, il a murmuré qu'il m'a comprit, lorsque je lui ai lancé ce sourire.
Alors maintenant, un simple sourire est une invitation avec consentement ?
N'était-ce pas une marque de politesse, autre fois ?
J'ai déjà entendu des histoires horrible de victime, qui n'avaient adressé qu'un seul regard à leurs bourreau. Et ça a suffit pour qu'elles se retrouvent paralysées contre un mur.
J'ai toujours été persuadé que ça ne m'arriverait jamais, mais, le danger est là où on ne l'attends pas.
Je suis sortie, le cœur aux bouts de mes lèvres, une respiration irrégulière et les cheveux en bataille après m'être enfin débattue.
Mais ma mère semblait déjà connaître son camp. Et ce n'était clairement pas le mien.
La seule chose qui m'a surpris, c'est le regard presque rancunié du photographe quand il a aperçu son fils sortir de la même porte que moi.
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𝐍𝐲𝐜𝐭𝐨𝐩𝐡𝐢𝐥𝐢𝐚
Random𝘕𝘺𝘤𝘵𝘰𝘱𝘩𝘪𝘭𝘪𝘢 : 𝘓𝘰𝘷𝘦 𝘰𝘧 𝘥𝘢𝘳𝘬𝘯𝘦𝘴𝘴 𝘰𝘳 𝘯𝘪𝘨𝘩𝘵. 𝘍𝘪𝘯𝘥𝘪𝘯𝘨 𝘳𝘦𝘭𝘢𝘹𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘰𝘳 𝘤𝘰𝘮𝘧𝘰𝘳𝘵 𝘪𝘯 𝘵𝘩𝘦 𝘥𝘢𝘳𝘬𝘯𝘦𝘴𝘴. "J'étais malheureuse, je plongeais dans un vide immense, mais la lune et ses étoiles étaie...