TW : Scène de meurtres, Armes.
Jude Kebena's pov.
Quand mon réveil a sonné ce matin, je ne me suis pas levée. Ça ne m'est jamais arrivée.
Je me suis réveillée 5 minutes après, quand ma mère est arrivée en criant dans ma chambre de me réveiller et vite. J'ai grimacé mais j'ai obéis.
En m'habillant, j'entendais ma mère continuer à gueuler dans toute la maison. J'ai bien évidement avalé un déjeuner, pour pas me faire disputer encore une fois.
J'ai bien regretté.
Je me retrouve à genoux, dans les toilettes pas très propre du lycée, à 8 heures du matin, à vomir la brioche et le jus de fruit que je me suis forcé à prendre.
La journée commence merveilleusement bien.
Après avoir vidé mon ventre entièrement, j'attrape la lanière de mon sac et me relève. J'essuie ma bouche avec ma manche.
Je sors rapidement des toilettes, en espérant croiser personne. Bien évidement, je ne croise même pas l'ombre d'élève, il est beaucoup trop tôt pour qu'ils se pointent à 8 heures pile au lycée.
Je profite du calme pour me promener dans les couloirs. Du coin de l'œil, j'ai l'impression d'apercevoir une ombre.
La même que la veille.Je frissonne en accélérant le pas. Rapidement, j'arrive devant la salle de ma première heure. C'est la salle d'histoire.
Je n'apporte pas de réel intérêt à cette matière, les événements racontés dans cette dernière ne sonr pas ceux auxquels je m'intéresse. Mais je souhaite quand même avoir la meilleure moyenne de cette classe.
Ce qui est plutôt simple, ma classe ne porte pas d'intérêt dutout aux notes, j'ai alors une grande avance sur eux. Mais il y a quand-même des élèves qui me donnent du fil à retordre.
Parfois, je me surprends à les épier de façon obsessionnel. Mais bon, ce n'est rien que l'esprit de compétition en moi, n'est-ce pas ?
J'aperçois notre professeur arriver, en me voyant, il affiche un grand sourire. Pour être honnête, j'ai toujours été mal à l'aise à ses sourires et à ses regards.
J'ai l'impression que parfois, il oublie le contexte, qu'il est un professeur et moi son élève. Dans ces moments-là, il ne cesse de me complimenter et je suis sûre qu'il s'empêche de m'inviter dans un autre contexte.
C'est un charmant prof, plutôt jeune comparé aux autres professeur en tout cas. Mais je ne mélangerais pas mes cours et ma vie privée. J'ai toujours tout fait pour réussir, et ce n'est pas maintenant que je vais déranger mes habitudes pour un homme.
Un homme deux fois plus âgé que moi.
Rapidement, je m'assois à ma place, sors mes affaires. Quand le professeur est occupé à mettre en place le cours, j'attrape mon téléphone, vérifie mes messages et le met en veille. Je déteste être dérangé quand je travaille.
La sonnerie retentit, les élèves arrivent en prenant leurs temps tandis que je relis les notes que j'ai pris du dernier cours.
La leçon d'aujourd'hui porte attention aux régimes totalitaire. Ennuyant, n'est-ce pas ?
Malgré la passion qu'on ressent dans la voix du professeur, je n'arrive pas à accrocher aux explications. Je préfère plutôt, rediriger mon regard vers des élèves, un en particulier.
Tyler. Cet autre élève qui porte un intérêt aux notes. Toutes mes années, j'ai du me battre contre lui pour rester la meilleure élève de la classe. Mais je l'envie tellement aussi, ses parents sont aux petits soins avec lui, le contraire des miens.
Je reste là à le fixer alors qu'il suit passionnément le cours.
Que se passerai-t-il si...
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Les cours sont finis enfin, le soleil est caché par quelques nuages tandis qu'un élève marchait tranquillement dans la rue.
Tyler.
Ne se souciant plus du monde extérieur, il avait enfoncé ses écouteurs dans ses oreilles et se contentait d'avancer.
Mais il ne se doutait pas que j'étais derrière lui. J'essayais d'avancer calmement, ignorant les pulsions qui parcouraient de plus en plus dans mes veines. Mes phalanges me faisaient tellement mal à force que je serrais mes poings.
Je le vis tourner dans une des ces rues étroites qui parsemaient notre ville. Je me mis à jubiler intérieurement quand je tourne à mon tour.
Il n'y avait personne autour de nous, rien que moi et lui.
D'un coup, un couteau apparaît dans ma main. Je le serre bien dans ma main en m'approchant de Tyler.
Ce dernier s'est retourné et me regardait, effrayé. Tout son corps tremblait à mesure que j'avançais.
Il tremblait d'effroi.
Je tremblais d'impatience.Je n'étais plus qu'une boule d'énergie, d'adrénaline et de folie.
Je lève mon couteau en l'air, le regard de Tyler le suit puis...
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"Mademoiselle Kebena ?" Entendis-je près de moi.
Je tourne ma tête vers la voix qui m'a échappé de ma rêverie.
Enfin, si on peut appeler ça un rêve.
Je tombe face à mon professeur. Celui-ci me regarde, visiblement déçu que je ne sois pas intéressé par son cours.
Excusez moi monsieur, j'étais entrain de rêver que je tuais l'un de vos élèves.
Je ravale ma pensée en m'excusant le plus sincèrement. Je prie pour que le professeur ne tarde pas sur mon sort davantage, car je ne supporte plus de sentir les regards de toute ma classe, y compris Tyler.
"Tu viendra me voir en fin de cours." Prononça-t-il.
Je grimace discrètement, je suis déjà assez mal à l'aise par mon imagination pour trouver un moyen de refuser les avances que mon prof va me faire.
Malheureusement pour moi, je n'ai pas longtemps pour trouver des excuses, car j'entends la sonnerie signifiant la fin de la première heure.
Je range mes affaires en soupirant, puis me dirige lentement vers le bureau du professeur. Pendant une minute, je réfléchis à m'enfuir rapidement par la porte de sortie mais le professeur me devance et se met en face de moi.
Il remonte les manches de sa chemise, essayant de m'impressionner, mais je me tais. Je lève innocemment les yeux vers lui.
"Quelque chose vous tracasse, mademoiselle Kebena ?" Me demande-t-il.
J'hoche négativement de la tête et prétexte que je suis assez fatiguée ces derniers temps. Ce qui est partiellement vrai.
"Vous devriez vous reposer." Me conseille-t-il.
Prête à lui répondre ironiquement, je me rappelle qu'il s'agit de mon professeur, et je ne tiens pas à ce qu'il pense qu'il peut sympathiser avec moi.
Alors que je m'apprêtais à m'en aller, je sens sa main se poser sur mon épaule. Je me fige instantanément.
"Bonne journée, Jude." Murmure-t-il dans mon dos.
J'avale difficilement ma salive et pars, en courant presque. J'ai l'impression que mon épaule me brûle. Je ressens un poids sur cette dernière.
C'est stupide, Jude. Il n'a que poser sa main sur ton épaule. Pourquoi tu t'emporte autant ?
J'entends mes propres dents grincer quand je traverse le couloir. Je tourne, et rentre dans un fracas dans les toilettes, elles sont bien évidement vide. Je m'enferme dans une des cabines et m'assois. Je reprends ma respiration en tenant ma tête entre mes mains.
Tu dois arrêter Jude. Ce n'était rien.
Ce n'était rien.
Ce n'était rien.
Je serai en retard pour mon deuxième cours, et pour une fois j'en ai rien à faire.
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𝐍𝐲𝐜𝐭𝐨𝐩𝐡𝐢𝐥𝐢𝐚
Random𝘕𝘺𝘤𝘵𝘰𝘱𝘩𝘪𝘭𝘪𝘢 : 𝘓𝘰𝘷𝘦 𝘰𝘧 𝘥𝘢𝘳𝘬𝘯𝘦𝘴𝘴 𝘰𝘳 𝘯𝘪𝘨𝘩𝘵. 𝘍𝘪𝘯𝘥𝘪𝘯𝘨 𝘳𝘦𝘭𝘢𝘹𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘰𝘳 𝘤𝘰𝘮𝘧𝘰𝘳𝘵 𝘪𝘯 𝘵𝘩𝘦 𝘥𝘢𝘳𝘬𝘯𝘦𝘴𝘴. "J'étais malheureuse, je plongeais dans un vide immense, mais la lune et ses étoiles étaie...