20. Crazy in love

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Jude Kebena's pov.

La neige était tombé toute la journée sur notre petite ville. Avec Ace, nous avons passés l'après-midi dans un supermarché, en compagnie de sa sœur que nous sommes allés chercher.

Ace n'arrêtait pas de s'excuser, comme si il pensait que pour moi, la présence de sa sœur me dérangeait. Alors qu'au contraire, j'appréciais vraiment passer du temps avec elle, de plus, les vacances de Noël étaient arrivés, et Daisy passait la plus part de ses journées cloîtrée dans sa chambre à ne rien faire.

Donc désormais, chaque matin nous allons la chercher afin d'aller nous promener tous ensemble. Cela va faire 3 semaines que je n'ai pas vu mes parents.

Nous les avons croisés une seule fois, avec Ace. Mais nous avons réussi à nous cacher sans qu'ils ne m'aperçoit. Je n'étais pas étonnée de voir qu'ils ne semblaient pas particulièrement tristes sans moi. Ma mère sautait dans les bras de mon père, comme si c'était la femme la plus heureuse sur terre.

Mais en réalité, je m'en fiche, car c'est moi la femme la plus heureuse sur terre, car je suis aux côtés d'Ace.

Il n'y a pas un jour dans lequel il ne me comble pas. Il est terriblement attentionné, et fais attention à chaque détails me concernant. Ce que je préfère, c'est les soirs où nous nous installons ensemble, et que nous parlons ensemble.

Mais j'avoue que quelque chose me tracasse. Parfois, dans la nuit, je le sens bouger, et s'éloigner. À chaque fois, je reste contracté, éveillé par la peur qu'il m'abandonne. Puis quelques instants après, il revient contre moi, me murmurant de me rendormir.

Je n'ai jamais osé lui demander ce qu'il fait quand il part, et je sens qu'il ne semble pas particulièrement partant pour m'en parler.

Pourtant, moi je n'arrête pas de lui parler de ce que je ressens chaque jour. Que ce soit l'amour pour lui, ou même cette rage qui bouillonne de plus en plus.

J'ai bien remarqué qu'il semble troublé quand je lui en parle. Il est toujours tendu après nos conversations sur ce sujet. C'est pour ça que ces derniers jours, j'ai arrêté de revenir sur cela, même si ça continue de me ronger, de plus en plus rapidement.

En ce moment, nous dormons souvent dans les bois, ce qui fait que nous croisons pas mal d'animaux sauvages. Et à chaque fois que j'en vois, je sens une étrange sensation au bout de mes doigts, comme si quelque chose en moi me criait de me jeter que cet animal.

Ça devient de plus en plus fréquent, de plus en plus puissant, et c'est devenu dur de garder ça pour moi. Mais Ace semble tellement heureux, je ne veux pas être la cause de son mécontentement.

Ce soir, nous sommes assis autour d'un feu qui, miraculeusement, est encore là. Ce dernier est la seule chose qui me sépare de Ace, nous nous retrouvons face à face.

"Tu te rappelle de la fois, où je t'ai jeté un verre ? Il t'a touché d'ailleurs ?" Demandais-je en rigolant légèrement.

"Oui je m'en souviens très bien...ma pauvre épaule..." Sourit-il en feignant la douleur.

"Faut me comprendre ! Un taré se retrouve sous ta fenêtre chaque soir, évidemment que j'allais montrer qui j'étais !" M'exclamai-je.

"Je ne savais pas que tu était si sauvage..." Murmurait-il.

Je cache à peine mon sourire en passant une main devant. Je remarque que le feu commence à disparaître, réduisant la lumière. Sans l'apercevoir, je sens Ace passer ses bras autour de ma taille, me forçant à me lever.

Je le suis sans parler, jusqu'à le sentir s'assoir contre un arbre, me prenant contre lui. Je pose ma tête sur épaule et respire son parfum. Je n'ai pas envie de dormir, et ce soir je suis de nature curieuse.

𝐍𝐲𝐜𝐭𝐨𝐩𝐡𝐢𝐥𝐢𝐚Où les histoires vivent. Découvrez maintenant