Tw : Paralysie
Jude Kebena's pov.
Une voiture dérape, le crissement des pneus se fait insupportable au sein de mes oreilles. Les joues rougies et gênée, je m'éloigne du visage extrêmement proche d'Ace.
Je n'arrive même pas réalisé que nous avons failli nous embrassé, et je ne supporte pas cette idée. Je ne peux pas me permettre de perdre mon seul ami et de casser notre lien d'amitié qui se fait aussi important chaque jour.
Ace semble ressentir la même chose que moi, mais ses yeux sont couverts d'un voile étrange que je n'arrive pas à discerner. Je détourne les yeux sur l'ordinateur et le film qui continuait de tourner tandis que nous nous étions concentré sur autre chose.Tu es tellement répugnante, Jude.
Je tourne de nouveau mon regard vers Ace, mais il ne me regarde pas, toujours perdu dans son esprit. J'ai horriblement peur de devenir transparente à ses yeux, je ne veux pas le sentir s'éloigner de moi alors que nous venons à peine de nous retrouver définitivement.
Doucement, je passe ma main sur la sienne, le réveillant enfin de sa transe. Il pose d'abord les yeux, un bref instant, sur mes lèvres avant de les relever sur moi. Sa bouche s'ouvre légèrement, comme si il s'apprêtait à prendre la parole, mais il abandonne son idée et se renfrogne sur lui-même.
Je sens mon cœur se briser légèrement, chaque fragments de ce dernier provoque un écho super puissant quand ils tombent en moi. Je refuse de remplir de nouveau le vide en moi avec cette amertume que j'ai développé pendant mes années de solitude.
Dans un mouvement désesperé, je tends mon bras vers lui et aggripe son épaule, il sursaute à mon toucher.
"S'il te plaît...ne m'abandonne pas pour ça...c'était une erreur, S'il te plait...S'il te plait Ace..." Murmurai-je.
"Je ne m'en vais pas, Jude. Je reste là, avec toi, pour l'éternité." Me rassure-t-il en me prenant dans ses bras.
Contre lui, je me sens constamment bien, en sécurité. J'aimerais rester pour longtemps contre lui, pour l'éternité. Je me mets à imaginer un avenir où je pourrais être à la fois dans ses bras, et à la fois la tête dans les étoiles. Je crois bien que maintenant, j'ai un rêve.
J'ai dû quitter les bras d'Ace, quand il m'a annoncé qu'il devait partir malheureusement. Maintenant, je me sens profondément seule et faible dans ma grande maison. Plus que jamais, j'ai froid.
Et quand la nuit est tombé, j'ai observé les étoiles et la lune qui m'avaient tant manqués, puis j'ai cherché le sommeil, pendant des heures, recroquevillée dans mes draps, observant du coin de l'œil ma fenêtre que j'avais laissé ouverte afin d'apercevoir encore la lune qui était dans mon champ de vision.
J'ai horriblement mal à la tête, j'ai l'impression d'être frappé sans cesse, mon corps entier me fait mal pour être exacte. Mes épaules sont tendues, sans que je le veuille, et mes jambes me font souffrir davantage. Et j'ai beau les plier et les déplier à plusieurs reprises, les fourmillements terriblement douloureux ne s'en vont pas.
J'ai attendu toute la nuit, des larmes silencieuses et surtout absentes m'accompagnant. Je n'étais même pas capable de pleurer de douleur. Je ne pouvais seulement supporter cette douleur incessante.
Quand le soleil s'est levé, je n'ai pas trouvé la force de me lever, mes jambes étaient engourdis dans ma couverture, mes yeux me piquaient tant je les avais frotté pour trouver le sommeil.
Après un moment à contempler le ciel levant du matin, j'ai fais un effort surhumain pour tendre mon bras hors du lit, et attraper mon téléphone posé sur mon chevet. Faiblement, j'ai composé le numéro de mon père avant de déposer le téléphone contre mon oreille.
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𝐍𝐲𝐜𝐭𝐨𝐩𝐡𝐢𝐥𝐢𝐚
Rastgele𝘕𝘺𝘤𝘵𝘰𝘱𝘩𝘪𝘭𝘪𝘢 : 𝘓𝘰𝘷𝘦 𝘰𝘧 𝘥𝘢𝘳𝘬𝘯𝘦𝘴𝘴 𝘰𝘳 𝘯𝘪𝘨𝘩𝘵. 𝘍𝘪𝘯𝘥𝘪𝘯𝘨 𝘳𝘦𝘭𝘢𝘹𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘰𝘳 𝘤𝘰𝘮𝘧𝘰𝘳𝘵 𝘪𝘯 𝘵𝘩𝘦 𝘥𝘢𝘳𝘬𝘯𝘦𝘴𝘴. "J'étais malheureuse, je plongeais dans un vide immense, mais la lune et ses étoiles étaie...