Chapitre 9

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Propriété des Sanogo

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Propriété des Sanogo.

Discrètement, le jeune homme qu'était Grégoire, écouta à travers le mur d'une pièce, la rencontre impensable qui s'effectuait dans la pièce voisine. Le chef de famille tant respecté, se confronta à ce qu'il désirait voir mourir sur le champ au sein même de son bureau. Mais le grand homme qu'était monsieur Adeoye ne se laissa aucunement intimider par son regard. Il lui tendit même  respectueusement une poignée de main.

« Le contrat que je vous propose monsieur Sanogo se nomme ainsi, le contrat du roi.

- Je vous écoute, lui accorda avec une oreille attentive monsieur Sanogo.

- Nous sommes aujourd'hui, comme les représentants de deux nations en guerre. Nous nous sommes jamais rencontrés, mais il semblerait que nos soldats mènent la bataille sur le front que nous avions créé.

- J'essaie de comprendre vos propos monsieur Adeoye ? L'interrogea le vieux Sanogo en serrant chaque trait de son visage.

- Je vous propose la paix de nos nations respectives et qu'à la place nous nous lions pour créer un seul et même puissant empire. Bien sûr, je partagerais aimablement mes richesses que je possède et en retour j'espère que vous ferez pareil.

- Pourquoi je devrais me plier à votre suggestion ? Vous me pensez faible ?

- Il semblerait que vos finances virent depuis des années au rouge. Je vous félicite d'avoir gardé la tête hors de l'eau depuis tout ce temps, mais je ne pense pas que cela va continuer longtemps. En apportant ma pierre à l'édifice je peux vous assurer que ce ne sera pas uniquement votre tête que vous allez sortir de l'eau.

- Et pourquoi je devrais me plier à votre contrat, peu importe ma décision ne va pas changer.

- Je veux juste chercher un moyen de vous aider, mais si ça ne vous convient pas eh bien je n'aurais pas d'autres choix que de prendre des décisions fermes », lui répondit monsieur Adeoye.
Monsieur Sanogo se plongea finalement dans une grande réflexion.

« En acceptant ce contrat de roi qu'attendez-vous de moi ?

- Que vous assurez la paix de nos nations. Mais si l'un de nous ébranle la paix, il perdra automatique sa nation ».

Un peu plus tard, monsieur Adeoye quitta sous la forte pluie qui s'abattait la résidence des Sanogo. Il entra dans la voiture que conduisait son fils aîné qui l'attendait depuis des heures à l'extérieur.

« Alors ? L'interrogea réticent Chike.

- Eh bien, on verra ça, lui répondit son père. Il tombera bêtement dans son propre piège ».

16 mars

Mon réveil a sonné de nombreuses reprises mais impossible pour moi de me lever de mon lit. Je venais à nouveau de réaliser un rêve dans lequel je suis restée bloquée plusieurs années. Il m'est impossible de le décrire tellement que les années ont été terribles. J'ai vécu sans l'avoir demandé l'un de mes pires cauchemars. Ce que je craignais le plus est que ce rêve se réalise dans ma réalité. C'est en pleure que je plonge ma tête dans mon coussin. Je maudits cette malédiction qui sévit depuis un siècle au sein de ma famille. Il est encore à présent temps pour moi de faire marche arrière et arrêter le processus. Si je ne le fais pas, de braves personnes y perdront tragiquement la vie. Tout ce que j'arrive à chaque instant à construire s'effondre à cause des membres de ma famille.

L'alliance de nos songesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant