Chapitre 11

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28 mars Après de belles festivités, Hakeem et moi nous nous sommes envolés pour notre lune de miel en Côte-d'Ivoire, un voyage payé par ma mère et mon frère

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28 mars
Après de belles festivités, Hakeem et moi nous nous sommes envolés pour notre lune de miel en Côte-d'Ivoire, un voyage payé par ma mère et mon frère. Selon Hakeem, leur geste était l'expression de leur volonté à ce que nos relations soient meilleures. Dans ce cas si c'était le cas, j'acceptais leurs premiers pas.

À peine que nous ayons posé pied à l'hôtel, j'ai dû rendre visite à de la famille sous les recommandations de ma mère. Apparemment, mon père s'était calmé vis-à-vis de mon mariage, je ne connaissais pas les raisons, mais c'était tant mieux. Cependant, j'avais oublié à quel point les membres de famille pouvaient être odieux et impolis. Je ne les connaissais pas personnellement et je n'étais pas non plus proche d'eux, mais les visiter pendant le premier jour de mes vacances, a été très lourd pour moi. Si ce n'était pas des remarques négatives sur mon physique, c'était des remarques maladroites, limite déplacées à l'égard de Hakeem. Ce n'est pas l'origine culturelle le problème, c'était tout simplement leur éducation.

Forte heureusement, le soir nous sommes rentrés à l'hôtel Hakeem et moi pour passer du bon temps.

Le lendemain, je me suis recueillie sur la tombe de ma grand-mère. Sachant que je n'avais pas pu assister à son enterrement, cela a été une plus grande déchirure pour moi. Je lui ai présenté Hakeem en lui promettant d'être heureuse comme elle l'a toujours souhaité.

Le mercredi, Hakeem et moi nous l'avons consacré à découvrir la Côte-d'Ivoire, principalement Abidjan où l'on séjournait. Entre une activité nautique, une visite culturelle et naturelle. Le temps que l'on avait était tellement court que l'on ne pouvait pas se permettre de tout voir. Mais il y a une leçon que j'ai appris avec ce séjour, je ne referai plus jamais du jet-sky avec Hakeem qui n'a pas du tout le sens du danger. Cet homme n'est pas seulement Hulk, mais aussi un inconscient. Il allait tellement vite que j'ai failli être projetée dans l'océan et y être emportée. Je me suis accrochée à sa taille au point même de la broyer. Mais nous avons passé un bel après-midi avant de manger un bon garba en fin de soirée. Ce que je préférais, c'était de manger chez les vendeurs ou vendeuses à la sauvette ou dans les makis. Je trouvais que la nourriture était beaucoup plus délicieuse que dans les grands restaurants ou l'hôtel. Mais ce n'est qu'un avis personnel.

30 mars

Hakeem et moi profitons de notre dernière soirée à Abidjan avant notre vol demain nuit. Le ramadan commençait samedi et nous devons saluer la famille vendredi soir. Pour cet instant rien que pour les deux, nous dînons dans un beau restaurant près de la plage. Je regarde Hakeem manger en silence tout en hésitant à le questionner sur une chose qui me trottait beaucoup chez lui. Je suis à présent sa femme, je ne devrais pas me retenir de lui exprimer les choses.

« Hakeem... ?
- Ouais... ? Me répond-t-il en parlant en même temps avec la bouche pleine.

- Je voulais savoir...enfin, d'où vient la fortune de ta famille ? ».
Hakeem mâche plus rapidement afin de me répondre et ce sans aucune hésitation.

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