Chapitre 40

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31 décembre

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31 décembre


« Un homme choisit la femme avec qui il veut se marier, tandis que la femme le fait avec celui qu'elle peut »

Il y a un an, j'aurais pu trouver ce dicton vraiment idiot et illogique, mais il semblerait que c'est clairement ce que j'ai vécu avec Hakeem, même si je n'avais clairement pas programmé de me marier un jour. Il se pourrait que ce soit la pire idée que j'ai entrepris. Je suis sûre de ne pas être responsable de ce qui s'est produit, mais je ne cesse de me sentir coupable. Je souffre de savoir Hakeem loin de moi et aussi qu'il soit plongé dans une douleur atroce. J'en suis sûre et certaine que je ne suis pas née pour être heureuse mais pour être le souffre-douleur de ma famille.

Résultat, je n'ai pas fermé une seule fois les yeux de la nuit. Mes yeux sont à présent rouges devant l'écran de mon ordinateur. Je voulais m'accorder du temps sur mes écrits afin de ne penser plus à rien. Mais cela n'a enfin de compte pas fonctionné, Hakeem était présent dans toutes mes pensées. Je retire de mon nez mes lunettes de vue que je sens lourd. Je suis extrêmement épuisée mais impossible pour moi de fermer les yeux. C'est à ce moment que je me réveille de mes esprits en me rendant compte que j'avais écrit tout une histoire sur Hakeem et cela inspirée par la propre histoire que j'écrivais depuis des années. Je souffle et pose à mes côtés mon ordinateur que je ferme complètement. Je ne cesse de me poser ces mêmes questions :

Hakeem allait-il s'en sortir ?

Depuis le terrible scandale sur l'entreprise des Adeoye, Hakeem est pointé du doigt comme étant un terrible homme ayant développé sa richesse sur le dos de ses employés qu'il aurait exploité et surtout des femmes qu'il avait abusé. La future pauvreté possible de Hakeem ne me faisait pas du tout peur, mais c'est de le savoir enfermé derrière une cellule de prison qui me rendait craintive.

Je refuserai d'être l'une de ces femmes aveuglées par l'amour qu'elles portent à leurs hommes pour fermer les yeux sur les atrocités qu'ils commettent dans l'ombre. Je voulais croire en l'innocence de mon époux, sans oublier les victimes muselées habituellement par les hommes puissants et le gouvernement corrompu et défendant comme accoutumé leurs tendances de pervers. Dans toute ma tourmente je ne prête pas attention à la sonnette de ma porte qui retend. Je me lève de mon lit et me dirige tout droit jusqu'à ma porte. Cependant, mon cœur rate un battement lorsque je constate qu'il s'agit de mon frère Gary. Il me fixe avec son air le plus dur qui me fait sans cesse froid dans le dos.

« Ga...ry ? », lui demandé-je pétrifiée.

Personne, n'y même ma mère connaissait l'adresse de mon appartement. Elle n'était même pas au courant de ma séparation actuelle avec Hakeem.

« Bon, on a du temps avant que je t'emmène », me prévient Gary en entrant dans mon appartement bien sûr sans y avoir été invité. Je le regarde incrédule prendre place sur mon sofa blanc. Il jette un coup d'œil à l'appartement que j'avais pris soin de tout de même décorer dans ma déprime. Cela m'a aidé en quelque sorte à gérer mon anxiété.

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