Chapitre 11: jamais tranquille

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Dimanche 28 Août

PDV EXTÉRIEUR

Lexa arriva chez devant elle, elle sortit son jeu de clés et rentra. Son père qui se trouvait dans le salon, se leva en entendant la porte. Il arriva devant sa fille qui retirait ses chaussures pour pouvoir monter à l'étage.

- Te voilà enfin.

Lexa ignora son paternelle, ne voulant pas avoir plus de problème qu'elle n'en avait déjà mais lui, ne comptait pas la laisser tranquille. C'est même toujours pareille. Il l'a cherche jusqu'à ce qu'elle dise quelque chose qui ne lui plaît guère, ce trouvant une raison pour lui faire du mal et la punir sévèrement. Trop sévèrement.

- C'est une habitude chez les tafiolles de ne rien répondre ?

Lexa se mit à bouillonner, elle avait l'habitude des insultes homophobes de son père mais chaque mots lui faisait du mal et la mettait hors d'elle. L'adolescente répondit avec un regard noir et un ton aussi glaciale que son géniteur.

- Demande ta mère.

La jeune fille allait vite regretter ce qu'elle venait de dire. Un homme supportait rarement qu'on insulte sa mère et c'était le cas de Gustus. Même si elle venait d'insulter par intermédiaire sa grand-mère, elle s'en moquait complètement. La vielle femme et son mari ont rarement été là pour elle. Ils vivaient dans leur villa dans un quartier chic des Key West. Ils étaient tellement riche, qu'ils avaient trop d'argent pour eux tout seul alors ils faisaient un virement à leur fils unique tous les mois: deux cent mille dollar étaient versé sur le compte des parents de Lexa en plus du salaire à cinq chiffre de sa mère et les économies du couple qui s'élevaient à plusieurs millions de dollars.

Elle savait qu'elle aurait dû garder cette répartie pour elle cette fois mais c'était plus fort qu'elle. Tous les coups reçue l'avait renforcés. Elle avait développée une carapace de métal et un répondant digne de se nom pour faire face à son père. Même si l'homme avait très souvent le dernier mot, Lexa se battait tous les jours pour vivre et ne jamais perdre espoir, or cela faisait plusieurs mois qu'elle commençait à le perdre. Après neuf ans de maltraitance, de harcèlement scolaire et familiale, que pouvait-elle espérer de la vie ?

Une douleur vive la frappa faisant chauffer sa joue qui rougissait déjà. Le col de son t-shirt se fit empoigné et sa tête se trouvait à quelques centimètres de celle de son père. L'homme la regardait avec un regard de meurtrier.

- Répète.

Sa fille ne dit rien, seul son regard noir parlait pour elle. Sans qu'elle ne s'y attende, elle se prit son poing dans la figure tribuchant sur son sac.

- Lève-toi !

Lexa ne pouvait pas faire autrement alors elle obéit.

- Montes.

Elle monta les escaliers sachant pertinemment ce qui l'attendait. Dans les escalier, son père avait agrippé le dos de son t-shirt et la forcait à avancer. Une fois à l'étage, il l'a poussa vers la salle de bain de ses parents et mit sa fille dans la douche. Il alluma le pommeau de douche et avec de l'eau froide, il l'arrosa, du jet le plus fort.

- Dis-le !

- A... ARRÊTE..!

L'eau lui rentrait dans la bouche, elle pouvait à peine parler. Des larmes coulaient le long de ses joues alors qu'elle était au sol dans le coin de la douche, les genoux repliés contre elle, ses mains essayaient de garder l'eau a distance comme un réflexe qui s'avère plutôt inutile.

- DIS-LE ! TOUT DE SUITE !

- NON !

    -  DIS-LE PUTAIN !

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