*Aryha*
Je fixais le plafond comme à chaque nuit, je ne dormais que quatre heures par nuit.
Je me faisais toujours réveiller par les mêmes cauchemars, les mêmes démons qui me poursuivaient, je travaille dans moins de deux heures, Monsieur Bolling m'a donné un travail dans sa librairie-café.
Je me sens bien ici, enfin, je ne vivais pas dans le plus luxueux des appartements, un studio de 20 m², l'immeuble entier lui appartient, il louait les autres apparts alors, il m'a offert le gite et un travail.
Je lui en serais éternellement reconnaissant, car avant lui, je vivais dans la rue et mendier, mes parents et ma sœur m'ayant renié tout ça à cause de lui.
Cela faisait tout juste un mois qu'il m'avait recueillis, il m'a dit " j'ai toujours rêvé d'avoir des petits enfants et surtout une petite fille, mais la vie en avait décidé autrement", sa femme était décédée. Ils voulaient profiter de la vie avant de se poser, il n'est plus jamais tombé amoureux et a consacré sa vie à sa librairie, il me racontait ces voyages à travers le monde ce qui m'avait fait rêver.
Je faisais mon possible pour oublier, ils avaient préféré le croire, lui, que moi, leur propre fille, j'étais la menteuse de la famille, la honte, le vilain petit canard, depuis petite, j'étais l'enfant non voulu alors, je subissais tout.
Je voyais ma grande sœur être chouchoutée, aimée et regardée, tandis que moi, je devais rester enfermé dans ma chambre quand il y avait des invités, davantage quand la famille Egerton, ma sœur, était fiancée à leur fils.
Je viens d'une famille riche, on n'avait plus les moyens, mon père est un chef d'entreprise et propriétaire de nombreux endroits et côtoie la haute société et les hauts politiques. Ma mère était une ancienne mannequin de renommée, ma sœur travaille depuis peu avec mon père, nous avons 3 ans d'écart, elle a 23 ans.
Ma mère et mon père n'avaient plus voulu de moi quand on a détecté mes problèmes cardiaques à mes 10 ans, je ne devais faire aucun effort, je devais rester au calme, je m'essoufflai vite.
Je représentais un poids pour eux, car mon souffle au cœur nécessitait le suivi d'un médecin et d'un cardiologue, pour eux c'était une dépense inutile tant que j'étais en vie et que ce n'était pas grave. Je pouvais rester sans opération malgré qu'ils en eussent largement les moyens.
Je prenais un médicament pour ralentir mon rythme cardiaque, mais le prix des médicaments était couteux et je peinais à me les financer, Monsieur Bolling m'aidait, mais je refusais la plupart du temps et je faisais mon possible pour éviter toute complication, car je n'avais pas les moyens de payer des frais d'hôpitaux.
- Bonjour Sunshine.
- Bonjour Monsieur Bolling.
- Je t'ai déjà dit de m'appelle Henri.
- Je sais, mais je vous dois tellement et c'est comme une marque de respect.
- Toi là, petite tête dure. Tu as encore mal dormi ?
- Comme d'hab, je hausse les épaules.
Il soupirait, on commença le classement des nouveautés du jour, il avait commencé la pâtisserie tôt ce matin, je les décorais et les plaçais dans la vitrine, j'arrangeais la salle et la parfumais.
Les premiers clients arrivent généralement vers 7 h 30 en un mois, j'avais eu le temps de me familiariser avec les habitués.
La librairie se situe au coin de rue d'un quartier chic d'affaire, tous les gratte-ciels sont à 15 minutes à pied, étant un des meilleurs cafés de la ville, toutes les assistantes venaient chercher le café de leur patron le matin. Je les attendais débouler ici et elles n'étaient pas des plus appréciable, la sonnette retentis.
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For the worst
Roman d'amourPour le meilleur et pour le pire. Mais comment fait-on pour vivre le meilleur quand on a toujours vécu le pire. - Laisse moi te montrer, Laisse moi te faire vivre le meilleur. Emery - Aide moi, Aime-moi, Regarde moi, je veux vivre le meilleur. Aryh...