6| Impression

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*Emery*

J'avais passé la nuit à rejouer encore et encore cette scène, celle où je croyais l'avoir aperçu hier soir, quatre mois que je n'avais plus vraiment eu de nouvelle d'eux, j'étais retourné en Amérique sans prendre le numéro de téléphone d'Aryha et Henri lui ne répondez pas souvent au téléphone en fait c'était le numéro de la librairie, je n'avais donc aucun moyen de la contacter.

Lui non plus, cela faisait une semaine que son téléphone passé sur répondeur, alors est-ce que j'avais bien vu hier soir, quand j'étais parti, Aryha ne voulait pas quitter Londres, je ne pense pas que ce soit elle, mais en tout cas cette personne lui ressemblait beaucoup.

Avec quelque différence, elle semblait plus pleine de vie et sa coupe de cheveux était différente, alors peut-être m'étais-je trompé, cette fille m'obsédait depuis que je l'avais rencontré, elle m'avait intrigué à l'instant où j'étais entré dans cette librairie.

Elle ne voulait pas sortir de ma tête, je pensais tellement à elle que j'avais arrêté de fréquenter des filles parce qu'elles n'étaient pas elle, même si certaine persistaient je n'éprouvais plus d'intérêt pour elles, ce qui dés plus à plus d'une.

Son odeur, la couleur de ses yeux, ses cheveux, je les voyais constamment devant moi, comment était-ce possible d'avoir autant quelque dans la peau, en ayant qu'une simple conversation avec elle, cela me frustrait et m'énervait la plupart du temps.

Cela déteignait tant sur mes émotions que j'avais de plus en plus du mal à le cacher à mes colocs qui l'avaient remarqué, en même temps c'étaient mes frères.

Ils voyaient bien que quelque chose cloché, mais je n'arrivais pas à me confier à eux, vu comment ils avaient réagi quand je lui avais rendu visite à l'hôpital.

Je comprenais parfaitement leurs réactions, la dernière fois que j'avais suscité un tel intérêt pour quelqu'un ça, c'était mal passé et j'avais souffert, voilà pourquoi j'étais devenu le gars impassible qui baisé tout ce qui bouge.

Mais j'avais arrêté d'avoir des rapports avec des filles pratiquement tous les jours, je m'étais plus tôt contenté de coup d'un soir de temps en temps quand le besoin devenait trop fort, mais j'avais constamment notre fan club sur les côtes.

Je m'étais levé avec un mal de tête atroce, je n'avais pas l'habitude de boire, je ne buvais même jamais, mais hier soir en pensant l'avoir entrevue. Mon cerveau tourné constamment autour d'elle, alors je me devais de faire quelque chose, une distraction, ce que je regrette amèrement ce matin.

Parce que mes pensées étaient toujours tournées vers elle, ainsi pour décuver et me changer les idées, je décidais d'aller faire mon jogging dans le parc près de notre immeuble le WSP, ma mère m'avait acheté un penthouse pour la fac et je lui avais demandé que ce soit une colocation.

Tandis que Kaïs vivait déjà avec nous depuis notre départ de l'Angleterre, Côme, Soan et Evan eux sont arrivés dans nos vies pendant notre première année de fac, j'avais sélectionné mes colocs avec soin, façon de le dire.

Enfin c'étaient des personnes qui étaient dans le besoin et je les avais aidés, j'avais vu quelque chose en eux et j'étais fier de ce que notre amitié était devenu, ils étaient ma famille, Yuna y compris.

Je continuais à me perdre dans mes pensées en me dirigeant vers le parc, j'entamais alors une petite course tranquille juste pour prendre l'air et me dégourdir les jambes, quand je passais les mecs de la fac me saluaient et les filles battaient des cils pour que je leur porte un semblant d'intérêt.

Mais ce n'est pas elles qui emplissaient mes pensées, je voyais toujours cette même chevelure rouge flamboyant, alors que je m'arrêtais non loin de la fontaine pour regarder les familles et passants. On était samedi, le parc était plein même de bonne heure.

For the worstOù les histoires vivent. Découvrez maintenant