22| Trou noire

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*Aryha*

- Tu as toujours mal, me demande Emery pour la cinquième fois.

- Oui, mais ce sont des courbatures et rien d'autres donc arrête de t'inquiéter.

- Je m'inquiéterai toujours quand il s'agit de toi.

Je lui offre un petit sourire rassurant et enlace sa taille pour fusionner nos deux corps, depuis hier soir, je n'arrivais plus à me détacher de lui, j'étais encore plus devenu addict à lui.

Mon addiction.

Nous étions parties nous promener en ville et nous voilà sur une fin de couché de soleil dans un des plus bel endroit, le Sky Garden avec une vue incroyable sur la ville.

- C'est magnifique, dis-je avec les yeux brillant.

- Ça tu peux le dire magnifique.

Alors que je me tournais vers lui, son regard s'encra directement dans le mien me faisant frissonner, il ne regardait pas la vue, mais moi son regard actuel est tellement indéchiffrable, troublant.

J'ai envie de lui.

J'en avais envie avant mais avec mes démons, je n'étais pas arrivé maintenant que j'avais réussie à les combattre, mon seul souhait était de me retrouver à nouveau dans ses bras, nue.

Je voulais encore ressentir son corps contre le mien, nos respirations s'emmêlaient, entendre nos gémissements s'unir à l'unisson, le sentir en moi et voir à quel point j'avais dû pouvoir sur lui.

Comme il en a sur moi.

- Tu penses à quoi tes pupilles se sont dilatés et ta respiration s'est emballée.

- À toi, tu es dans ma tête chaque instant.

- Arrête de me regarder comme ça.

- Je ne peux pas, je ne veux pas, dis-je dans un souffle.

Je le vois crisper sa mâchoire et son regard me liquéfie sur place, je crois que si on était à la maison, il ne serait pas retenu comme à cet instant et il serait en train de me pilonner contre un mur.

Je veux qu'il le fasse.

Mon cerveau carburait à cent à l'heure, mes lèvres devenaient sèches, je sentais déjà mon corps chauffé, comment une personne peut-elle nous faire cela, je ne me pensais pas aussi en manque de contact physique.

J'ai envie de baisé merde.

Mes pensées de plus en plus sales envahissaient mon cerveau, Emery réduit la distance entre nous, collant nos deux corps en ébullition et un courant électrique passa entre nous.

Ma poitrine se colla à son torse et pour la première fois depuis longtemps ce contact ne m'effrayait plus, je voulais qu'il les touche et les marques encore et encore.

Comme une urgence, nous nous sommes éloignés loin de l'autre avant d'entamer des pas pressés vers la sortie la plus proche, sa main dans la mienne, nous sommes partis.

°°°

Un mois plus tard.

Cela faisait une semaine qu'on était revenu de notre longue lune de miel et une semaine que je ne vois Emery que quelques minutes, il travaille d'arrache-pied depuis son retour.

Moi, j'ai repris les cours et je ne suis tout autant pas disponible, on ne se voit qu'au moment de dormir et de se réveiller, pendant ces quelques minutes, on essaye de se câliner au moins.

For the worstOù les histoires vivent. Découvrez maintenant