9| Ou pas...

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*Aryha*

J'allais commencer ma première journée de travail, j'étais un peu stressé bien évidemment, surtout que ce lieu était plein à craquer d'étudiant et de mec lourd, ma phobie.

Ce soir, il y avait match, l'équipe des Violets de NYU contre Ohio states, ce match allait être décisif pour les sélections prochaines, s'ils remportaient, il accéderait en quart de final.

Ce qui signifie que s'ils gagnent, ils viendront tous ici et je savais que je n'allais pouvoir échapper longtemps à Emery mais je priais quand même pour ne pas le voir ce soir.

Pourquoi il a fallu que sur tous les étudient du campus, je tombe sur son groupe de pote et sa meilleure amie, non d'un chien, j'avais la poisse à ce point.

Je ne pouvais qu'essayer de les éviter, mais cela sembler être une tâche difficile, aux alentours de 22 h, je sentais mon cœur battre vite, je me devais de faire une pause.

- Je peux prendre ma pause Mad ?

- Vas-y ma puce, tu es toute pâle.

Je me dirige vers l'arrière du restaurant, Mad a fait installer une petite salle de repos, elle est tellement bien veillant envers ces employés, je me sers une petite boisson du frigo.

Je m'asseyais et prenait mon médicament, j'avais effacé tous mes réseaux après qu'il y avait eu toute cette polémique sur moi et j'avais dernièrement envie d'en recréer sur mon nouveau nom.

Mais je vais attendre un peu, j'avais encore cette phobie que les gens me retrouvent et puisse encore me salir pour une chose que je n'avais pas faite, une chose qui m'avait brisé.

Mais je m'interdisais de ressasser le passé parce que j'étais venu ici pour avancer, pour oublier, même si on n'oublie jamais vraiment.

Avant de retourner en salle, je vérifiais une dernière fois ma tenue et mon visage, le jugement des autres me faisait extrêmement peur, j'avais été élevée comme ça.

Dans toutes les écoles que j'avais faites, de la maternelle au lycée, on nous avait appris à toujours craindre le regard des autres, même si je ne voulais pas ressembler à ma mère et à ma sœur. Je n'y arrivais pas, chasse le naturelle et il revient au galop.

Nos enseignements nous avait appris à dépendre des autres, dans le sens affectif, nous avions toujours besoin d'un commentaire positif, un compliment pour qu'on se sente bien dans notre peau.

Alors que j'avançais pour rejoindre la salle, un brouhaha sans nom se faisait entendre, les étudiants acclamèrent leurs stars, l'équipe de foot venait d'arriver et les ovations envers eux ne s'arrêtaient plus.

J'observais de loin leurs emplacements pour ne pas avoir à les croiser, j'allais rester le plus longtemps possible loin d'eux, je ne voulais vraiment pas le voir.

Je venais de lancer une commande auprès des cuisiniers, j'étais en direction d'une table, mais dans la précipitation des commandes, je n'avais pas remarqué vers où je m'étais dirigé, c'est en entendant le rire de Yuna que j'avais réalisé.

Alors que j'allais partir en douce, des voix m'appelant me firent tourner la tête vers leurs tables et mes yeux entrèrent directement en contact avec les siens et un sourire se dessina sur son visage.

Le mien, lui, se décomposé parce que putain de merde, il était plus beau que jamais et la réaction de mon corps me fit paniquer, mon cœur, moi qui avais du mal avec eux, lui était bien l'exception à la règle.

Sous l'effroi de la situation, je marmonnais quelques excuses avant de m'en aller rapidement, j'ai prévenu Mad tout en m'excusant avant de me rendre au vestiaire.

For the worstOù les histoires vivent. Découvrez maintenant