Dᴏᴜᴢɪᴇ̀ᴍᴇ ᴄʜᴀᴘɪᴛʀᴇ

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𝐌𝐄́𝐓𝐀𝐍𝐎𝐈̈𝐀

Dᴏᴜᴢɪᴇ̀ᴍᴇ Cʜᴀᴘɪᴛʀᴇ,
Hᴇʀᴍᴇ̀s Cᴀʀᴘᴇɴᴛɪᴇʀ


Dᴏᴜᴢɪᴇ̀ᴍᴇ Cʜᴀᴘɪᴛʀᴇ,Hᴇʀᴍᴇ̀s Cᴀʀᴘᴇɴᴛɪᴇʀ

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De haut en bas, rapidement. C'était le mouvement qu'effectuait mon genou frénétiquement. Je me mordais la lèvre en saisissant mon téléphone avant de le déposer puis le reprendre.

Je regardais devant puis baissais le regard, frottant mes mains sur mes genoux, relevant mon regard vers la fenêtre, le plafond, le couloir que Joanna venait de traverser pour se rendre aux toilettes.

Une semaine. J'avais rien touché depuis une semaine. Je m'étais retenu de rien touché, je m'étais retenu à m'en arraché les cheveux, m'en arraché la peau même.

Et c'était insupportable.

J'avais envie de hurler, de pêter un câble, de détruire tout ce qui m'entourais, de juste me lever et craquer.

Je savais très bien où elle était. Très très bien même.

Dans ma chambre, sous le matelas, le matelas le plus éloigné de la fenêtre. Le côté juste en dessous de mon oreiller.

Des pas se firent entendre et j'avais nerveusement tourné la tête vers l'encadrement de la porte d'où revenait Joanna.

Elle s'était arrêté en posant son regard sur moi avant de s'approcher de ma personne. J'avais reculé encore assis sur le canapé en sentant le sang bouillir dans mes veines.

Même le sentir circuler dans mon corps me stressait, m'irritait.

Je me mordillais la lèvre, plus fort que je ne le voulu. J'avais nerveusement passé ma main dans mes cheveux avant que celle-ci ne soit rejoint par mon autre main. J'avais tiré mes cheveux à me les arracher, effectuant une pression telle que mon cuir chevelu hurla pour de l'aide.

- Hermès ! Joanna avait accouru vers moi avant de poser ses mains au dessus des miennes, sur le haut de ma tête, debout face à moi alors que j'étais encore assis.

Honteux, j'avais baissé la tête. Je me sentais encore plus vide.

La drogue servait à me donner un aperçu de ce que pouvait être le bonheur, l'euphorie. En outre, j'avais cherché à en voir plus, plus encore et lorsque cette effet de joie et de bonheur ultime s'en allait, je ne pouvais m'empêcher d'en consommer à nouveau pour me retrouver une nouvelle fois dans cette état. C'était comme un violent retour sur Terre où à chaque fois je me rendais compte que je n'étais qu'une misérable sous-merde après m'être senti comme le roi du monde.

Comme une météorite s'écrasant sur la Terre.

Sauf que la Terre n'avait plus d'atmosphère pour se protéger en gros, une destruction inévitable.

𝐌𝐄́𝐓𝐀𝐍𝐎𝐈̈𝐀Où les histoires vivent. Découvrez maintenant