𝐌𝐄́𝐓𝐀𝐍𝐎𝐈̈𝐀
Processus de transformation complète de la personne ressemblant à celle ayant lieu à l'intérieur d'une chrysalide.
« C'est un terme grec. En psychologie, cela représente un processus de changement du cœur, de l'esprit. Au sens plu...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
- Donc, tout va financièrement mieux pour ta mère maintenant ?
Elle mit un certain temps avant de répondre.
- Oui.
Je me replaçais contre elle en soupirant doucement. Tant mieux. La discussion à l'aspect sérieux avait très vite laissé place à une ambiance bon enfant. Joanna s'était allongée dans son lit en m'invitant à la rejoindre. J'avais la tête appuyé contre sa clavicule alors que son bras caressait le haut de mon crâne. Je luttais pour ne pas m'endormir devant la série Netflix que je n'avais pas du tout suivi.
L'un de mes bras encerclait son ventre. Je le sentais monté et descendre au rythme décontracter de sa respiration. Je ne pouvais pas rêver meilleure soirée.
- Hermès ? Tu dors ?
- Non. Je me redressais légèrement.
Mon nez frôla sa joue et je me figeais en remarquant la proximité qu'il y avait entre nous. Sa respiration chaude et la mienne se mélangeaient, je n'osais plus du tout bouger. Son visage de si près était absolument merveilleux à admirer. Je ne savais plus où porter l'attention. Ses yeux ? Ses joues ? Son nez ? Ou alors... peut-être ses lèvres ?
Joanna se trouvait dans le même état que moi. Ses yeux jonglaient entre mes deux pupilles comme si elle essayait de trouver un sens à ma soudaine action. Sauf qu'il n'y en avait pas, je l'avais fait de façon hasardeuse et depuis, il m'était impossible de bouger.
Je n'avais qu'une seule envie, fondre sur ses lèvres et salir les miennes de son gloss.
La vision de cette action me força à me pincer les lèvres. C'était mauvais, si je continuais à m'imaginer ce genre de scène, j'allais commencer à devenir fou, plus que je l'étais déjà.
Joanna s'était soudainement redressé en détournant le regard, me forçant à m'éloigner et à m'asseoir sur son lit.
- Je vais chercher ton cadeau. Elle se leva et me laissa seul au milieu de ce lit.
Est-ce que notre proximité venait de la mettre à l'aise ? Putain qu'est-ce que j'étais con ! Elle devait sûrement me prendre pour un psychopathe actuellement. Si ça se trouve, elle venait de partir pour appeler la police !
Joanna entra dans la pièce, petit sac en carton dans les mains.
Bon finalement, peut-être que je venais de m'emporter. Juste un peu.
La femme revint se réinstaller sur son propre lit en me tendant le fameux sac. Elle avait un tendre sourire plaqué sur le visage et m'intimait de son regard à fouiller à l'intérieur de celui-ci. Je m'exécutais sans ajouter une parole.
