Vɪɴɢᴛ-ᴇᴛ-ᴜɴɪᴇ̀ᴍᴇ ᴄʜᴀᴘɪᴛʀᴇ

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𝐌𝐄́𝐓𝐀𝐍𝐎𝐈̈𝐀

Vɪɴɢᴛ-ᴇᴛ-ᴜɴɪᴇ̀ᴍᴇ ᴄʜᴀᴘɪᴛʀᴇ,
Hᴇʀᴍᴇ̀s Cᴀʀᴘᴇɴᴛɪᴇʀ.

Vɪɴɢᴛ-ᴇᴛ-ᴜɴɪᴇ̀ᴍᴇ ᴄʜᴀᴘɪᴛʀᴇ,Hᴇʀᴍᴇ̀s Cᴀʀᴘᴇɴᴛɪᴇʀ

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- Je félicite tes efforts, Hermès. Tu as fait de très grands progrès par rapport à l'année dernière, continue ainsi !

J'avais haussé un sourcil en fixant le chiffre sur ma copie simple que ma professeure de maths venait de me rendre.

Alors, soit je devenais totalement fou. Soit, cette prof venait réellement de me féliciter pour un huit sur vingt. En réalité j'étais moi-même surpris, habituellement, ma note ne dépassait même pas le coefficient. Lorsque la sonnerie retentit dans le lycée, je me levais rapidement tous comme l'intégralité des autres élèves dans la classe. Nous je prenions même pas la même d'écouter les dernières consignes de notre professeure que nous étions déjà dehors.

Je replaçais mon bonnet sur ma tête après avoir fourré ma copie de Maths dans mon sac à dos. J'esquivais deux-trois secondes que je n'avais pas vu en me faufilant vers la sortie du lycée. J'avais l'impression de respirer de nouveau. S'il y avait bien un point négatif à mentionner dans mon quotidien c'était bel et bien le lycée et tout le stress tournant autour de l'orientation.

Fallait que ces gens-là me lâchent la grappe, je ne prévoyais même pas de faire des études après le bac. Mais bon puisqu'apparement vivre comme je le prévoyais ne servait à rien, je suppose que je devrais me faire la réflexion. Je ne savais pas où aller aujourd'hui. Clara et Shakur étaient encore en cours, je ne pouvais pas me permettre de simplement me pointer chez eux et Joanna m'avait dit qu'elle travaillait à cette heure-ci.

En fait cela faisait une semaine que l'on se s'était pas vu et entre temps, on s'était échangé quelques messages dont son emploi du temps très chargé qu'elle m'avait envoyé en photo.

Elle n'avait pas une seconde de répit, je me sentais désolé pour elle. J'étais dans le bus lorsque je souriais en remontant notre conversation par message. C'était clair j'étais piqué, je ne pouvais m'empêcher de penser à elle. À chaque fois, je la revoyais partout. Elle et son sourire, elle et ses belles nattes. Joanna inondait mes pensées et je ne m'en plaignais pas.

Le dernier message qu'elle m'avait envoyé me parlait d'à qu'elle point elle avait froid sur le campus de son université. Appartement celui-ci était insalubre et le chauffage manquait dans plusieurs pièces.

Oh... mais.

Une soudaine idée retentit dans ma tête. D'un geste brusque, j'avais appuyé sur le bouton « Arrêt demandé » en me levant de mon siège. J'avais un sacré coup de bol que le prochain arrêt soit un centre commercial.

J'étais descendu du bus en replaçant mon bonnet noir sur mon crâne. Qu'est-ce qu'il faisait froid ! Je m'étais empressé de marcher vers l'intérieur du centre commercial en me demandant dans quelle magasin je pourrais trouver des gants. Enfin pas les gants normaux, les jolis gants en laine, la plupart des filles de mon lycée en avait et je mentirais si je disais que je je trouvais pas ça beau.

𝐌𝐄́𝐓𝐀𝐍𝐎𝐈̈𝐀Où les histoires vivent. Découvrez maintenant