Cɪɴqᴜɪᴇ̀ᴍᴇ ᴄʜᴀᴘɪᴛʀᴇ

151 15 2
                                    


𝐌𝐄́𝐓𝐀𝐍𝐎𝐈̈𝐀

Cɪɴqᴜɪᴇ̀ᴍᴇ Cʜᴀᴘɪᴛʀᴇ,
Hᴇʀᴍᴇ̀s Cᴀʀᴘᴇɴᴛɪᴇʀ



    Lundi était arrivé et sans surprise, je m'étais réveillé en retard

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou télécharger une autre image.








Lundi était arrivé et sans surprise, je m'étais réveillé en retard. Au fait, c'était Joanna qui m'avait réveillé en frappant à ma porte de bon matin.

Elle tenait plusieurs sachets à la main, et je l'avais aider à le lui en débarrasser même si j'étais toujours dans ma bulle post-sommeil (et post-fumette). D'ailleurs, j'étais en caleçon devant celle qui allait être ma professeure pour le début de cet été.

- J't'ai pris à manger. Elle prononça en déposant un sachet sur un meuble de cuisine.

Je hochais la tête sans vraiment avoir saisit ce qu'elle a dit et plongeait dans le canapé, décidé à arracher une ou deux heures de sommeil à Morphée.

- Hey, Hermès. J'avais dit huit heures. Joanna me secoua un peu.

- Deux minutes. Je marmonnais, tête enfoncée dans un coussin.

- Je te laisse le temps que j'me fasse un café, si tu m'permets. Elle soupira.

- Vas-y. Je lui répondis.

Elle disparut dans la cuisine avant de réapparaître quelques minutes plus tard. Elle retira les classeurs -que j'avais laissé sur la table- pour les poser autre part avant de déposer le plateau de viennoiseries en face de moi, sur la table basse.

Pourquoi était-elle si gentille ? Je comprenais pas comment tu pouvais aider un inconnu comme ça, et gratuitement en plus. De nos jours, ce genre de personne n'existait pas.

Elle me secoua de nouveau, et je me redressais en la sentant s'agacer de plus en plus.

- On commence le programme quand t'as finis. À dix heures, shampooing et ensuite en reprend puis je te laisse.

Elle était extrêmement organisée, c'était impressionnant. Ou c'était peut-être juste moi qui était bordélique ?

Les deux.

Je mangeais dans le calme les viennoiseries qu'elle m'avait acheté, la remerciant d'ailleurs mille fois car ça devait faire un an que je n'avais jamais rien mangé d'aussi bon et d'aussi consistant. J'avais oublié ce que ça faisait de vraiment se remplir le ventre.

Joanna me regarda déguster tout ça en sirotant son café avant de déposer sa tasse sur la table. Elle se dirigea vers les rideaux pour les ouvrir, avant d'ouvrir les fenêtres.

- Il fait froid... je murmurais.

- Oh, pardon. Elle referma les fenêtres en se pinçant les lèvres.

𝐌𝐄́𝐓𝐀𝐍𝐎𝐈̈𝐀Où les histoires vivent. Découvrez maintenant